Voyages 2005-2006

1/8/2006

Bonnes adresses contre celles deconseillées

Voici une nouvelle rubrique : Bonnes adresses contre celles deconseillées pour donner des adresses sympathiques ou le contraire… le tout accompagné de quelques conseils, avec des indications par villes.
Chaque pages WEB des pays où nous sommes restés plus de 5 jours commence par cet article puis par les bonnes (et mauvaises) adresses que nous avons pu tester.

Les codes sont des smileys classiques :
Si nous avons été satisfaits :

Si nous n’avons pas été satisfaits :

Si nous avons eu un coup de coeur :

Nous conseillons à tous une visite du site : http://www.hospitalityclub.org. Ici s’inscrivent des personnes pretes a aider des voyageurs, par des conseils voire des hebergements : etre recus sur place par des locaux, c’est extraordinaire.

Ne pas hésiter a contacter les agences de voyages locales qui proposent parfois des billets d’avions peu onéreux. Exemple : au Mexique, Culiacan/Mexico en avion nous a couté 1030 pesos contre 940 pour le bus (premiere classe il est vrai, mais tout de meme 20 heures, c’est long !) : 90 pesos, c’est moins de 8 euros.

D’autres conseils sont integres dans cette rubrique, classés par ville visitée.

24/6/2006

Bonnes (et mauvaises) adresses en BOLIVIE

POTOSI
Residencial Felcar
av. Serrudo 345, esq Bustillo
tel : 262-249-66
prix : 25 bols par personnes
–>Attention, prix par personne que l’on soit dans une double, triple ou quadruple. Joli patio, mais bruyant a cause des gens qui arrivent d’Uyuni la nuit. Plutot sale dans les couloirs a cause de chiens qui y laissent leurs escréments. Lits pourris, chambres où il faisait froid en avril, eau chaude de 8h a 18H. Nous avions réservé 2 chambres et n’en avons une qu’une certes un peu plus grande.

SUCRE
Hotel Charras
Calle Ravelo n 62
tel : 6453972
hostalcharcas@yahoo.com
prix : 62 bols pour une chambre avec cama matrimonial
–>tres central avec une jolie terrasse en haut. On n’a pas eu froid dans les chambres, mais il n’est pas facile d’avoir de l’eau chaude. L’hotel peut se révéler bruyant.

* A midi, sur la place centrale, un bus-camion attend les touristes devant la cathedrale pour les emmener voir des traces de dinosaures. Intéressant (surtout avec Marie-Therese qui parle francais). 30 bols par personne.
* Aller manger a l’Alliance Francaise : c’est delicieux ! Et il parait que les cours d’espagnol la-bas n’y sont pas chers.

ORURO
Hotel Bernal
Avenida Brasil n 701 esquina Aroma B, Frente terminal de buses
tel : 591 2 5279468
prix : 50 bols la chambre avec cama matrimonial sans salle de bain (90 bols avec)
–> Hotel impersonnel, mais propre et bons lits. En cette periode de mai, on a eu tres froid dans la chambre…

COCHABAMBA
City Hotel
calle Jordan 341
tel : 422 29 93
prix : 140 bols la chambre avec cama matrimonial
–> ca fait du bien de temps en temps de se reposer dans un bon hotel (surtout apres s’etre fait piquer son sac a dos). Notre chambre preferée : la 118 avec sa fenetre sur rue pietonne. Calme, baignoire avec eau chaude, TV avec cable et super bon lit intégrés, un très bon service et un hotel central : que demande le peuple ?

Si l’on reste plus longtemps, prendre contact avec l’Alliance Francaise (Sonia ou Elisabeth, leur faire un bisou de notre part) qui peuvent trouver une chambre à louer. Nous étions chez Fabiola, la cousine de Sonia. Un peu excentré, mais calme et sûr, 80 bols pour 2 avec petit dej.

* Restaurants :
- Juste a cote de l’Alliance francaise, a gauche de l’entrée, nous conseillons un petit resto tenu par des argentins (Estela et Martin)adorables. Almerzo pas cher.
- Le Bufalo : torres Soter a l’etage, av. Oquendo 564, tel : 425 15 97
prix : 42 bols le menu a volonte (viande, legumes et dessert)
La viande y est excellente et fournie en enorme quantite : miam ! Le buffet de légumes est tres varié : y aller quand on a tres faim et plutot bien habillé.
- Cafe frances “les temps modernes”, calle españa 140
Pour y manger des crepes et boire un kir.

VILLA TUNARI
Hotel Orquidea
2 rues avant le pont au bout de la ville
prix : 35 bols la chambre avec cama matrimonial avec salle de bain commune
–> petit hotel tenu par Elba. Chambres propres avec bon lit, eau chaude, un joli mandarinier dans la cour. Mais quand meme bruyant vu que les fenetres sont en moustiquaire.

Restaurant “El Puma con ch’aqui”
plaza del transbordador
tel : 591 717 38 726, mail : rod@chapareadventure.co
web : www.chapareadventure.com
–> Delicieuse viande (que l’on peut obtenir saignante : miracle !) avec accompagnement varié (tomates grillées, yuca…) pour 24 bols. Vraiment tres bon. Fondue bourguignone et crepes aussi.
Rodrigo, le patron organise aussi des tours : il parle 8 langues (dont le francais sans accent), connait bien la region et a donc plein d’anecdotes a raconter. Vraiment tres sympa.

Un centre de rééducation des animaux ou l’on peut y travailler benevolement si on a le temps (2 semaines minimun) : Parque Machia, cf. www.intiwarayassi.org
–> permet de travailler avec des singes, des oiseaux de toutes les couleurs et des jaguars. On peut aussi y aller juste en visiteur.

On peut faire une visite a l’Hotel El Puente pour profiter de la riviere, se baigner et se prelasser sur le sable blanc (oui, oui ). Pour 5 bols par personne. Par contre, faut prendre un taxi pour y aller. C’est tres tranquille et il n’y a personne !

RURRENABAQUE
Hotel Costanera
L’entree se situe dans la rue principale,
prix : 50 bols pour une chambre double avec baño privado
–> hotel neuf et propre. Carlos, le gérant est aux petits soins pour vous (il change meme le matelas si on le souhaite). Eau chaude dans la chambre 18. Seul inconvenient : le resto d’a cote met la musique a fond jusqu’a 22h…

Restaurant La Perla de Rurre
Calle Vaca Diez, esq Bolivar
–> bon almuerzo le midi et excellent poisson “Surubi al ajillo” dans une agreable cour.

A faire : visiter las pampas en 3 jours. Toutes les agences le fond au meme prix : 20 US dollars par jour tout compris. Les differences :
* bateau dont les sieges ont des dossiers (beaucoup plus confortables d’autant plus que le trajet est long, env 3 heures)
* douches - meme froides, c’est agréable apres la chasse a l’anaconda-
* pret de chemises blanches pour les moustiques

Visite de La Selva en 2 jours : on l’a fait avec Fluvial tour = camps tres bien agencé.

LA PAZ
Restaurant pour les carnivores
Churrasqueria E Arriero
av. 6 de Agosto 2535
–> Une viande extra avec accompagnements a volonté (buffet de salades et légumes divers)

A visiter : le Musée des instruments de musique de Bolivie
calle Jaen 711
–> tres complet et on peut meme jouer avec les instruments !

La Ruta de la Muerte a Vélo, nous l’avons faite avec Chacaltaya Tours, Calle Sagarnaga 372, prix 35 dollars (comme toutes les autres agences).,
Durée de 6H30 a 20H
–> Tres bonne organisation niveau securité, arrivee a Coroico pour prendre une bonne douche chaude dans un chouette hotel. Attention aux présences de groupe où l’on se sent un peu perdu (israeliens peu disertes, etc.) A noter quand meme que la descente n’est pas facile pour les mains et les bras vu l’état de la route en terre.

COPACABANA
Hostel Inca Roca
Calle Potosi n0 115 entre av. 16 de Julio oeste y calle Bolivar Este
tel : 28622215 / 712 74795
prix : 30 bols pour une chambre double avec baño privado
–> Petit hotel joliment decore. La chambre 7 est tres agreable avec un bon lit. Passez le bonjour de notre part a Alfredo, le propriétaire, et à sa maman Rosa qui a 85 ans.

ISLA DEL SOL
Hostel Puerta del sol
tel : 719 55181
puerta_delsol@yahoo.com
prix : 20 bols par personne
–> Hotel tout au sommet avec terrasse et vue magnifique sur le lac coté Pérou : ideal p0ur admirer le coucher de soleil sur le lac Titicaca. On a pris un cama matrimonial con baño compartido. Avec baño privado, le prix double. Attention, il fait tres froid la nuit.

15/6/2006

Le Lac Titicaca

Apres La Paz et ses embouteillages, Copacabana, au bord du lac Titicaca côté bolivien, nous apparait comme un havre de paix. Nous y arrivons avec l’oncle de Miguel qui nous emmene directement dans son hotel. C’est bien agréable de ne pas avoir a réfléchir a l’endroit où l’on va !
Nous avons pu admirer au musée de la belle église de la ville les robes que portera la Vierge de Copacabana jusqu’en 2043. Pour ceux connaissant Copacabana comme le nom d’une plage du Brésil, soulignons que celui-là vient d’un marin perdu en mer et qui a prié, prié Notre Dame de Copacabana, pour qu’elle le sauve. Ce faisant, il a appelé la plage où il a débarqué du nom de la Vierge.
Nous embarquons pour l’Isla del Sol pour y dormir une nuit. C’est l’Ile de la tranquilité avec ses lamas, anes et cochons. Nous y avons fait une cure de truites devant un magnifique coucher de soleil qui colore le lac en violet : féérique !

8/6/2006

Dénivelés

Apres 7 mois a un niveau proche de celui de la mer, on fait du Yo-yo de dénivelés en Bolivie : 3656 m Uyuni, 4000 m Potosi, 2790 m Sucre, 3706 m Oruro, 2500 m Cochabamba, 300 m Villa Tunari, 3800 m La Paz, 5555 m Huayna Potosi , 3800 m La Paz, 300 m Rurrenabaque, 3800 m La Paz, 1750 m Coroico, 3800 m La Paz. Et tout ca en 1 mois ! Et parfois en 1 jour par la Ruta de la Muerte (cf. anecdotes) Voir toutes les photos : par ici

La ruta de la Muerte

Dévaler 80 kilomètres en quelques heures avec une vue splendide sur… 400 mètres de falaise à portée de roue et à tout instant vous inspire ?
Rendez-vous alors à La Paz : départ à 8 heures du matin, à La Cumbre 4800 mètres pour arriver à 1300 mètres quelques heures plus tard via la “Ruta de la Muerte”. Il n’y a qu’une voie et nos vélos doivent s’arreter lorsque l’on croise des camions ou des voitures. Il n’y a qu’un sens, la descente. Il y a aussi qu’il vaut mieux ne pas oublier de freiner.
A l’arrivée, tout le monde est mort mais bien vivant. Des images, des souvenirs, et une journée bien fatigante, voilà le bilan. Voir toutes els photos : par ici

4/6/2006

La Selva

C’est en Bolivie que l’on choisit de visiter la Selva, autrement dit la jungle. Nous y partons 2 jours au Madidi parque, et sommes chanceux puisque nous rencontrons des sangliers, dérangés en plein bain de boue, des singes qui sautent de branches en branches pour se sauver, des perroquets. Et lors de notre sortie nocturne, nous observons des yeux rouges de crocodiles et un faon attiré par la lumiere de notre lampe de poche. Dans la foret, grace aux guides, nous decouvrons surtout une végétation étonnante, : une liane pour boire de l’eau, et des arbres a soigner tous les maux dont le paludisme, et meme… un arbre qui sent l’ail !!!!
La famille Tapir Le crocodile

La “pampa”

Rurrenabaque, a l’atmosphere torride des tropiques, est le point de départ pour des séjours en jungle et en “pampa", a la liziere de la jungle. Dans ce décor de herbes hautes et petites rivieres, est notable le développement d’une faune exceptionelle : des anacondas, des crocodiles, des caimans, des tortues, des tapirs, des garcias (sorte de hérons blancs ou gris, sauvages), des singes et… des dauphins roses.
La nuit, nous circulons en bateau pour observer les yeux rouges des crocodiles : des dizaines de ces yeux nous scrutent. Le jour, nous prenons des dizaines de photos et puisque les guides assurent que c’est “no problema", nous nageons aux cotés des dauphins. Nous pechons des piranhas (aux dents éguisés), et organisons une battue pour trouver des anacondas. Le malheureux promeneur distrait (2 metres de long) de cette famille de reptile devra endurer les tours de cou de 25 touristes.
Les crocodiles (ceux a proximite de notre camp) auront eu le bon gout de se contenter des restes de notre diner et de ne pas nous croquer.

Rurrenabaque

Rurrenabaque ou “gringoland", mais au final, l’endroit vaut le détour pour visiter la jungle et se promener en “pampas” pour voir des animaux. Difficile de trouver des francophones pour partir en tour. La ville est pleine d’israeliens et d’anglais. Les premiers voyagent en groupe apres leur 3 ans de service militaire et les seconds apres leurs etudes. Pour notre part, nous tentons de diversifier nos rencontres : nous partons dans las pampas avec 2 espagnols et un suisse. Chouette, nous travaillons notre espagnol ! Pour le tour dans la jungle, 2 israeliens, 1 anglaise et 3 australiens… heureusement très sympas.

Taxis a La Paz

La Paz et ses 1 293 000 habitants.
Elle s’étage entre 3000 et 4100 metres d’altitude : certaines promenades prennent donc l’allure de mini-trekking ! On a donc recours aux taxis : il y en a de toutes les couleurs, des officiels et des non-officiels. Pour 6 bolivianos (0,6 euros), les non-officiels nous emmenent où l’on veut. Le soir, il est préférable de prendre des officiels pour 10 bolivianos (1 euro) : faciles a reperer, ils ont un luminon sur le toit et des dessins sur les portes. Mais maintenant, on commence (plutot Lionel d’ailleurs) a maitriser les microbus : ils ont un trajet defini et peuvent prendre une dizaine de personnes. Pour 1 boliviano (0,1 euro) par personne, c’est la solution la plus economique ! Il suffit de trouver le bon car si on se trompe, on se retrouve a l’autre bout de la ville et c’est immense !

2/6/2006

La Paz

La Paz, capitale economique de la Bolivie (Sucre en est la capitale). C’est immense (cf. article sur les taxis ci-dessous) et très encombré, mais on peut apprécier cette ville dans les montagnes. Il faut préciser qu’on a la chance d’etre logé chez Miguel (rencontre sur Hospitalityclub.org) et sa famille. C’est l’occasion de leur faire des crepes dans la cuisine familiale. Sarah la maman est aux petits soins pour nous.

Pour nous, La Paz rime avec culture (musées Costumbrista, du Littoral de Bolivie, del Oro, la Casa de Murillo, musée des instruments de musique, l’église San Francisco), sport (Huana Potosi et la ruta de la muerte), marchés et gastronomie (on s’est fait quelques bons restos classés “chic” - 4 euros le plat, on vous rassure- ).
On est quand meme content de partir car il ne fait pas chaud a 4000 metres d’altitude !

24/5/2006

Exploit a J-55 : 5555 metres d’altitude

Le 22 mai, a 5 heures du matin heure locale, Lionel Althuser et Estelle Bravard atteignent des sommets, par - 15·C. Certes, pas LE sommet du Huayna Potosi (6088 metres) ; mais pour notre premiere ascension, nous dansons a 5555 metres. Seulement un pas, car les conditions etaient séveres pour des non-initiés : 3 heures de montée jusqu’au camp de base, de 4700 metres a 5130 metres, difficultés a trouver le sommeil entre 19h et 0h30, lever par -5·C, chausse définitive des crampons de neige et marche en file indienne dans la nuit étoilée.
855 metres de dénivelé au total dont plus de 80% au-dessus de l’altitude du Mont-Blanc.. Nous avons eu quelques difficultés a respirer mais pas de mal des montagnes. Nous sommes fiers d’avoir esquissé un pas de salsa a 5555 metres.

Fatiguée Quelques heures avant le départLe crocodile

23/5/2006

Villa Tunari

Passage d’un trait de 2600 mètres à 290 metres d’altitude, de la frontière de l’altiplano à la frontière de la jungle, Villa Tunari. Une descente en voiture avec Cecile et Yan qui nous ont gentillement embarques avec eux. Sur la route, il y avait plus de camions qu’a Chamonix ! Sans parler des travaux et du systeme de regulation : 2 heures dans un sens, puis 2 heures dans l’autre…
A Villa, les gens sont gentils (en tout cas, on ne s’est rien fait voler), il fait beau (en ce mois de mai 2006), chaud, il y a de belles balades et des animaux à voir.
Un centre de rééducation des animaux (Parque Machia, cf. www.intiwarayassi.org ) permet d’aller discuter avec 4 - 5 singes, et des oiseaux de toutes les couleurs. Seuls les bénevoles travaillant dans ce centre ont “le droit” de voir les jaguars qui s’y trouvent.
Dans cette region, on cultive la coca, d’ou certaines tensions entre les paysans et la police : mieux vaut rester sur la grande route. Avec Rodrigue qui est proprietaire d’un restaurant et qui connait le coin, nous partons une journee entiere avec les responsables du musee archeologique de Cochabamba. Ils recherchent des antiquites datant des incas : il est interessant de voir comment les langues se delient quand ils evoquent des interets economiques et touristiques pour la population locale.

Nous avons respiré un bon bol d’air humide et chaud, et en route vers l’altiplano again, direction La Paz.

19/5/2006

Bénédicte

Bénédicte est une amie de Paris, toujours souriante.
Elle est partie faire le tour du monde dans l’autre sens : nous pouvons donc échanger d’interessantes informations.
Mais c’est surtout l’occasion de raviver des souvenirs de Paris, des soirées jeux, des amigos restés la-bas. Ah les gars, on s’est bien marré en pensant à vous, avec Béné.
Pour l’heure, Bénédicte a du partir voir son père, très malade, en Australie ; elle court-circuite un peu son tour du monde mais l’Australie est vaste et gageons qu’elle saura bien en profiter, surtout elle qui parle fluently english et ne dédaigne pas un beau surfer s’il sait l’accueillir.
blog : http://reincarnation.over-blog.com

et pendant qu’on vous tient, les blogs de ceux avec qui nous avons diné, David et Marie : clic ici
et surtout Yan et Cécile (on est cités !) : clic là.

18/5/2006

Cochabamba

Une semaine a Cochabamba aura éte salutaire pour se remettre de nos emotions et refaire la garde-robe d’Estelle.
Il y a bien des vols partout (un australien vient tout juste de se faire prendre son appareil photo en allant “visiter le christ roi"), mais heureusement, il y a aussi des gens adorables. A l’Alliance francaise, Elisabeth, Sonia et Marie-Jo la directrice nous aident pour nous heberger et nous indiquent des adresses pour nos achats. Au restaurant Argentin d’Estela, nous sommes comme chez nous et a l’hotel, Ronald a une solution a tous les problemes.
De plus, très rapidement, on retrouve nos Amigos, Marie et David, le lendemain, Yan et Cecile et surtout Benedicte. En groupe, nous ecumons les restaurants de Cochababamba !

12/5/2006

Bolivie 1 - Parapluie 0

En 2 temps 3 mouvements, nous voici encore plus legers : le gros sac a dos d’Estelle a ete volé. Oui, le gros avec tous ses vetements, sac de couchage et traveler cheque. Il ne lui reste que les vetements qu’elle portait.
Ca s’est passé dans un mini-bus au depart de Oruro. Un homme s’est occupé de nous comme si il travaillait pour le bus : il rangeait les sacs, ouvrait et fermait la porte du coffre. Bref, on lui a fait confiance et a l’arrivee a Cochabamba : plus de sac d’Estelle.
3 heures a la Police, un controle d’immigration assorti de la confiscation du passeport de Lionel pour “observation” (le policier-douanier d’Uyuni avait fait une rature !). Apres opposition pour les travelers, visite a l’alliance francaise de Cochabamba et au consul honoraire pour prendre des adresses de magasins, nous jouons a “Pretty Woman” pour refaire la garde-robe d’Estelle, a la difference que la carte bleue n’est pas celle de Richard Gere…

11/5/2006

Anne-Lise et Thomas

Anne-Lise etait au lycee du Mont-Blanc avec Estelle, Thomas a l’universite de Grenoble. Ils nous rejoignent pour 15 jours ; apres 33 heures de transport, ils nous retrouvent a San Pedro d’Atacama (Chili). Thomas est équipé d’un guide et d’une carte de la Bolivie : c’est une mine de renseignements sur la Bolivie. Il a meme des contacts boliviens a la Paz et en France ! Et tout ca sans parler un mot d’espagnol ! Anne-Lise reve de gouter a la cuisine bolivienne : malheureusement, nous ne rencontrons que pizzas, sandwichs et poulets… Elle n’hesite pas a avoir le courage de gouter au “Pisco Sour” (alcool local) et aux sauces piquantes. En peu de temps, elle maitrise de nombreux mots en espagnol. On ne s’inquiete donc pas quand ils nous quittent pour passer 2 jours seuls a La Paz avant de rentrer.
Ils sont repartis avec 10 kilos de nos affaires ! Qu’est-ce qu’on se sent leger maintenant ! Merci a tous les 2 !

Potosi et Sucre

Grande nouvelle : la greve des bus en Bolivie dure depuis 10 jours. De Potosi, nous rejoignons Sucre, la jolie ville coloniale, en taxi. Nous y admirons des empreintes de dinosaures en distinguant les pas du tyrex et du brontosaure : “des millions d’années nous contemplent"…
Nous nous rendons au célèbre marché de Tarabuco, tout en couleurs : une grosse journée de marche pour Anne-Lise et Estelle qui marchandent a tous les coins, pendant que Thomas et Lionel s’installent a la terrasse d’un troquet.
Nous retournons ensuite à Potosi et visitons une mine ou nous croisons des mineurs dignes de Germinal, une joue gonflée par 100 grammes de coca chiquée a toute heure de la journée.
Prenant le seul bus qui fonctionne, nous partons pour Oruro, puis Cochabamba tandis que Anne-Lise et Thomas repartent vers la France.

9/5/2006

Salar del Uyuni

Bonjour a tous,
Voici un nouveau chroniqueur : Thomas, qui arrive tout droit de Grenoble, accompagne d’Anne Lise. Nous rejoignons Estelle et Lionel pour 15 jours.
Et alors….. Pour nos premiers jours en Amerique du Sud, nous avons pu decouvrir des paysages magnifiques, hors du commun.
En route, suivez nous a travers ces quelques lignes.
Depart de San Pedro d’Atacama pour rejoindre Uyuni : 8H a 3900 metres d’altitude. Nous constituons une voiture de 6 personnes, ce qui nous permet de rencontrer les sympathiques, motives et motivants Marie et David. Sans oublier notre super guide, Carlos.
Et nous voila parti pour 3 jours de 4 x 4 a travers les Andes. Premieres emotions avec le Laguna blanca, mais c’est le Laguna verde : un lac de couleur verte au pied d’une montagne, qui nous enthousiasme le plus.
Nous poursuivons notre periple afin d’atteindre un petit bassin avec une eau a 37 degres : inutile de vous dire que nous profitons de la baignade a 4000 metres. Puis, nous decouvrons les geysers : une eau souffree bouillonnante. La journee se termine par le couche de soleil sur la Laguna colorada, la ou s’envolent les flamants roses.
La deuxieme journee, nous emmene en direction du Salar, une immense etendue de sel. C’est un paysage tres different que nous decouvrons : une etendue desertique, le desert de Salvador Dali.
Pour le 3eme journee, le leve est a 5H. C’est la sequence emotion : le soleil se leve sur le Salar, dans la fraicheur matinale. La journee est consacree a la traversee du Salar, en mettant un pied sur l’Isla des Pescado, qui est aussi couverte de cactus.
Nous rejoignons Uyuni, emerveilles par cette traversee des Andes.
Thomas

Photos avant le depart (pour plus, cf albums photos), avec le cousin (cf. anecdotes) et le salar d’Atacama.

Connie, Lionel, Estelle, Pascal le cousin Salar Atacama, peu propre

Réalisé avec WordPress