Voyages 2005-2006

1/8/2006

Bonnes adresses contre celles deconseillées

Voici une nouvelle rubrique : Bonnes adresses contre celles deconseillées pour donner des adresses sympathiques ou le contraire… le tout accompagné de quelques conseils, avec des indications par villes.
Chaque pages WEB des pays où nous sommes restés plus de 5 jours commence par cet article puis par les bonnes (et mauvaises) adresses que nous avons pu tester.

Les codes sont des smileys classiques :
Si nous avons été satisfaits :

Si nous n’avons pas été satisfaits :

Si nous avons eu un coup de coeur :

Nous conseillons à tous une visite du site : http://www.hospitalityclub.org. Ici s’inscrivent des personnes pretes a aider des voyageurs, par des conseils voire des hebergements : etre recus sur place par des locaux, c’est extraordinaire.

Ne pas hésiter a contacter les agences de voyages locales qui proposent parfois des billets d’avions peu onéreux. Exemple : au Mexique, Culiacan/Mexico en avion nous a couté 1030 pesos contre 940 pour le bus (premiere classe il est vrai, mais tout de meme 20 heures, c’est long !) : 90 pesos, c’est moins de 8 euros.

D’autres conseils sont integres dans cette rubrique, classés par ville visitée.

15/7/2006

Madrid, espace Schengen

Nous revoici dans l’espace de libre circulation européen. Le contrôle de passeport s’effectue en 10 secondes, pas besoin de remplir de formulaire : on se croirait à la maison. D’autant plus que Pedro , chez qui nous passons nos 4 jours madrilènes nous donne les clés de la sienne. Il nous invite même à danser la salsa jeudi soir, ce que bien entendu nous nous empressons d’accepter.
Nous prenons quelques photos de Don Quichotte (et de Cervantès, place de l’Espagne), et nous nous rendons au musée du Prado (Le Louvre local) et au Palais Royal .
La chaleur pesante rend difficile le rattrapage du décalage horaires mais les madrilènes sont souriants, les rues agréables. Aussi, nous profitons de ces quatre jours dans la capitale espagnole pour flaner dans les parcs et nous reposer.

14/7/2006

Bonnes (et mauvaises) adresses en EQUATEUR

QUITO
Resto “Chez Alain”
Baquedano 405 y Juan Leon Mera
tel : 290 31 92
prix : 4 dollars le menu
–> Le patron Alain est super sympa (faites-lui un bisou de notre part ). Le jeudi soir, il organise des soirees tarot.

Casa Bambu
Solano 17 58 y Av. Colombia
tel : 2226-738
prix : 16 dollars la chambre double avec Baño privado/ 10 dollars avec baño compartido
–> Pour y arriver, ça monte dru, 50 metres de mini-trecking ! Il se trouve dans la première rue à droite après l’Auberge-inn. Hotel mignon, où de grandes terrasses ont vue sur Quito, belle cuisine, internet, coin salon avec TV.

Resto “la casa del Cangrejo y el Pargo”
9 de Octubre 978 y Cordero
tel : 256 71 24
prix : 5 a 7 dollars le ceviche
–> Délicieux ceviches hyper copieux. En plus, le resto reste ouvert “tard” le soir (on est encore servi à 22 heures).

A 2 heures de Quito = A faire : le marché d’Otavalo : vaut vraiment le coup d’y aller pour faire ses achats : gigantesque et donc beaucoup de choix et de possibilites de marchander.

MINDO
Chouette adresse pour apprendre l’espagnol chez Julia : tout est inclus. 3 repas/jour, logement, 2 heures de cours de grammaire avec un tres bon prof (on recommande Carlos) et activites avec Julia tout en pratiquant la langue.
27 dollars par jour (190 dollars divises par 7 jours).
www.mindospanishschool.com
(faites lui un bisou de notre part !)

LES ILES GALAPAGOS
Isla Isabella
Hotel San Vicente
Av Cormorant y Escalecias
tel : 052529140
prix : 20 dollars la chambre double con baño privado (moins cher sans)
–> Le proprio Antonio est au debarcadaire pour vous accueillir (il a son propre camion). L’hotel est sympa quand on est plusieurs ou tout seul, il y a de l’eau chaude et Antonio organise plein d’excursions sur l’ile. On vous conseille celle de “los Tuneles” pour voir des pinguoins, tortues, otaries et oiseaux en essayant d’y aller un jour de soleil.

Cormorant Beach house Hostal
Av. Antonio Gil
tel : 05 2529 192
albermarle20@hotmail.com
prix : 25 dollars la chambre double con baño privado
–> idéal pour un couple. Petit hotel au bord de la mer avec une petite cuisine. Tres tranquille, on n’entend que le bruit de la mer.

Restaurant de Betsy
Av. Antonio Gil, frente al parque Nacional Galapagos
prix : 2,5 dollars le menu (soupe, plat et jus)
–> attention, il n’y a pas de pancarte mais seulement des plantes vertes à l’entrée. Tres bon et vraiment pas cher pour la ville.

A faire : Aller à Plaza Sur (croisiere d’une journée en bateau) : joli ilôt de cactus geant et d’algues rouges. On y voit des iguanes terrestres, mais surtout, on a la possibilite de nager avec les otaries : extraordinaire ! Elles jouent avec nous !

QUILOTOA
Hostal Cabañas
tel : 092725962
prix : 6 dollars par personne (dortoir + pension complete). Ou 2,5 dollars seulement le dortoir.
–> Il y a aussi des chambres avec baños privados plus cheres. Hotel tenu par des indiens qui peignent des tableaux. Dortoirs sommaires avec des grands lits et un chaufaud (heureusement car il y fait froid et il y a beaucoup de vent en juillet - août!). L’hotel est situe a l’entree de la ville. Pas loin, ne pas manquer la lagune dans le cratere : magnifique surtout quand il y a du soleil.

BANOS
Hospedaje familiar “mama Emma”
av. Amazonas ( a quelques rues du terminal de bus)
tel : 274 00 52
prix : 10 dollars
–> Un peu excentré, mais au bord de la riviere (ou l’on peut se jeter en cas d’eruption du volcan !) et dans un joli jardin. Les chambres du bas sont très calmes et tres propres avec eau chaude. Très sympathique.

10/7/2006

Le Quito colonial

Enfin, nous prenons un peu de temps pour visiter Quito. Ce sera une journée au Quito colonial avec ses places, églises et couvents. Au couvent “San Fransisco", nous avons droit à une visite guidée personnelle qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur les franciscains, l’Ecole de peinture “Quiteños” et ses arts. Il faut dire que Quito est inscrite au Patrimoine de l’Humanité. Et pour finir la journée, un bon ceviche de crevettes et coquillages ! Miam !

Sur l'Equateur

La Mitad del Mundo

A 1 heure environ de Quito, nous visitons un village touristique appelé “la mitad del Mundo”, soit “le milieu du monde". Nous pouvons donc nous photographier sur cette ligne d’Equateur l’un au nord, l’autre au sud. Dans le musée Inti à 10 minutes à pieds à côté, nous faisons quelques expériences : sur la ligne d’Equateur, un oeuf tient sur un clou, le vidage de lavabo démontre la force de Coriolis côté sud et côté nord.
C’est aussi l’occasion d’en apprendre d’avantage sur l’expédition de La Condamine. On ne savait pas que la France et l’Equateur avait autant d’histoire en commun.

Otavalo

Dernier samedi en Equateur.
C’est l’occasion de visiter l’un des plus grands marchés d’Amérique du Sud : le marché d’Otavalo à 2 heures de Quito. Et sa réputation n’est pas volée. Il est tellement grand qu’on ne passe jamais par le même endroit ! Pour le bonheur des yeux, les vendeurs sont tous en costumes : les femmes avec des jolies chemisiers blancs et une robe noire fendue et les hommes en blanc avec un beau chapeau. Des tapis, des pulls en alpaga, des vêtements de toutes sortes, des bottes… on ne sait plus où donner de la tête. Lionel Althuser et Estelle Bravard font le plein de souvenirs : attention, les bagages explosent !

Baños

Après 10 mois de vaines recherches, nous trouvons un hotel ou l’on peut dormir tranquille : personne ne crie, seuls le bruit de la riviere et le gazouilli des oiseaux rappellent que le monde existe… ajoutons tout de même les grondements du volcan Tungurahua. Il gronde depuis plusieurs années et il a même entrainé 2 évacuations de la ville de Baños quelques années plus tot. Il faut dire qu’en cas d’éruption, la ville serait, selon certains, recouverte en 15 minutes.
La grande sortie à la mode est de monter à 21h sur les flancs du volcan pour photographier les jets de lave dans la nuit. Une fois parvenus au lieu de rendez-vous, on ne voit rien. Il pleut. Ou bien l’on se trouve dans les nuages.
Mais pas la peine de monter pour l’entendre cracher ses gaz. Les touristes ne restent en général pas longtemps. Les locaux vous diront que le volcan a juste quelques maux d’estomac, mais nous non plus, on ne fera pas long feu… On ne sait jamais…

4/7/2006

Quilotoa

On l’avait vue sur un poster a Quito, alors on est allé la voir de plus près.
La lagune du Quilotoa est un lac au fond d’un cratère de volcan, à 4000 mètres d’altitude. Magnifique, surtout lorsqu’il y a du soleil qui colore les eaux en bleu-vert. Par contre, en ce mois de juillet (comme au mois d’aout parait-il), il y a un vent à vous faire tomber par terre. On l’entendra toute la nuit faire danser le poële de notre dortoir. Nous rencontrons Sonia et Hugo dans un hotel tenu par une communaute d’Indiens. Mais, vite, vite, on redescend vers des temperatures plus chaudes direction Baños.

2/7/2006

Galapagos

1 journée de transfert de Quito et nous voici rendus aux iles du Pacifique les plus célèbres du monde pour leur écosysteme. Cette notoriété n’est pas volée. Dès la sortie de l’avion, après avoir acquitté la taxe d’entree au parc (100 dollars), on se remet de ses émotions en regardant les pelicans et les fregates voleter au-dessus de notre premier bateau. On regarde l’eau azur en espérant voir plus de faune, toujours plus. Un coup de bus et nous voici a Puerto Ayora. Tiens, il y a une otarie dans le port.
Arrivés sur l’ile d’Isabella, on rencontre des iguanes marins. Pas un, ou deux, mais vingt, trente. On nous propose d’aller voir des flamands roses et des tortues terrestres. Le lendemain, nous voyons des pingouins (heu, manchots !!!, des tortues (de mer cette fois), des requins et toujours nos iguanes marins.
2 jours plus tard, nous nageons avec de jeunes otaries (un moment inoubliable) qui visiblement s’amusent plus avec nous qu’à attendre sagement le retour de leur maman partie pecher. Une tortue apparait a quelques mètres pendant que les fous et autres oiseaux aux pattes bleus volent au-dessus de notre bateau. Sur l’ile où nous débarquons, des iguanes (terrestres cette fois) témoignent de leur splendeur.
Le bilan est nettement positif - sauf pour le compte bancaire -. Et d’ailleurs, pour couronner le tout, pas de douche froide : la France gagne haut-la-main son quart de finale contre Brésil. Zizou, Zizou !

24/6/2006

Bonnes (et mauvaises) adresses au PEROU

CUSCO
Hostal Osiris
Atoqsayk’uchy calle 616
San Blas
tel : 084 234572
prix : 30 sols la chambre double avec baño compartido
–> Pour arriver a l’hotel, prendre un taxi et lui demander de vous amener au bout de l’impasse Carmen Alto. Puis prendre a droite et monter la rue Atoqsayk’uchy 10 metres a pied. Quartier super sympa avec ses pavés. L’hotel est mignon et tres propre avec cuisine. Christian et Marisol parlent francais et habitent au-dessus. Attention, il ne fait pas chaud.

Restaurant Granja Heidi
Cuesta San Blas 525
tel : (084)238383
naturefood@yahoo.com
–> resto tenu pas un allemand polyglote et aux petits soins avec tous ses clients. Les plats sont tres bons et le gateau au chocolat delicieux. Resto d’un européen, donc propre mais cher. Possibilité d’échanger des livres pour les client,s et il y en a en francais !

Pres de Cusco, il y a des ruines incluses dans le “bolleto integral” (billet qui permet de visiter 16 musees et sites dont Pisac). Possibilite de visiter les 4 sites a cheval a partir du site situe a cote du Christ roi (on ne se souvient pas du nom). On a paye 20 sols par personne pour 3 heures (cheval entre les sites et visite des sites a pied bien sur).

PISAC
Hospedaje Artensano
Calle Virgil
prix : 25 sols pour une chambre double avec baño compartido
–> Petit hotel avec patio. Les chambres sont mignonnes et il y a de l’eau chaude au gaz en bas.

AGUAS CALIENTES
Hospedaje el Tumi
Esq. Av. Pachacutec y Tupas Inca Yupanqui
tel : (084) 211062
eltumimachupicchu@hotmail.com
prix : 10 bols par personne
–> joli hotel avec grandes chambres, et calme. Il faut juste avoir le courage de monter la rue. Pas trop loin des bains publics d’Agua Calientes, rendez-vous des villageois et des routards.

Les Salinas
Il ne faut pas manquer les salinas de Maras, toutes proches de la route principale de la vallée sacrée. Des milliers de terrasse de sel toutes plus blanches les unes que les autres. Au croisement entre la route principale et le village de Maras, des taxis vous prendront en charge pour une bonne vingtaine de sol (7 - 8 dollars) et vous amèneront à ce site magnifique. Compter un petit droit d’entrée (et hop, encore quelques dollars de participation).

Pour aller sur le site du Machu Picchu, tout en visitant la vallée sacrée (Pisac, etc.)
Le moins cher est de prendre le train du soir de Ollataytambo (44 dollars AR tout de meme, au 1/6/2006), jusqu’ à Aguas Calientes. On passe ensuite toute la journée sur le site (arrivés les premiers et repartis les derniers) et retour le lendemain matin (vers 6 h) pour Ollataytambo. D’autres trains sont proposés à des horaires plus agréables, mais le prix est quasiment le double.
De Aguas Calientes au Macchu Picchu, il y un petit dénivelé : une navette est proposée pour 10 dollars AR. On est monté a pieds (en 1 heure) parce qu’on avait la pêche pêche pêche, pas vrai Fabien et Greg.
En passant par une autre vallée, il est possible de venir sans trop débourser (quelques dollars en tout de Cusco) mais on manque alors la vallée sacrée et c’est plus long. cf. les forums de discussion sur internet.

Sur place, nous avons payé 20 dollars environ. Mais le prix d’entree est en augmentation constante.

Bonnes (et mauvaises) adresses en BOLIVIE

POTOSI
Residencial Felcar
av. Serrudo 345, esq Bustillo
tel : 262-249-66
prix : 25 bols par personnes
–>Attention, prix par personne que l’on soit dans une double, triple ou quadruple. Joli patio, mais bruyant a cause des gens qui arrivent d’Uyuni la nuit. Plutot sale dans les couloirs a cause de chiens qui y laissent leurs escréments. Lits pourris, chambres où il faisait froid en avril, eau chaude de 8h a 18H. Nous avions réservé 2 chambres et n’en avons une qu’une certes un peu plus grande.

SUCRE
Hotel Charras
Calle Ravelo n 62
tel : 6453972
hostalcharcas@yahoo.com
prix : 62 bols pour une chambre avec cama matrimonial
–>tres central avec une jolie terrasse en haut. On n’a pas eu froid dans les chambres, mais il n’est pas facile d’avoir de l’eau chaude. L’hotel peut se révéler bruyant.

* A midi, sur la place centrale, un bus-camion attend les touristes devant la cathedrale pour les emmener voir des traces de dinosaures. Intéressant (surtout avec Marie-Therese qui parle francais). 30 bols par personne.
* Aller manger a l’Alliance Francaise : c’est delicieux ! Et il parait que les cours d’espagnol la-bas n’y sont pas chers.

ORURO
Hotel Bernal
Avenida Brasil n 701 esquina Aroma B, Frente terminal de buses
tel : 591 2 5279468
prix : 50 bols la chambre avec cama matrimonial sans salle de bain (90 bols avec)
–> Hotel impersonnel, mais propre et bons lits. En cette periode de mai, on a eu tres froid dans la chambre…

COCHABAMBA
City Hotel
calle Jordan 341
tel : 422 29 93
prix : 140 bols la chambre avec cama matrimonial
–> ca fait du bien de temps en temps de se reposer dans un bon hotel (surtout apres s’etre fait piquer son sac a dos). Notre chambre preferée : la 118 avec sa fenetre sur rue pietonne. Calme, baignoire avec eau chaude, TV avec cable et super bon lit intégrés, un très bon service et un hotel central : que demande le peuple ?

Si l’on reste plus longtemps, prendre contact avec l’Alliance Francaise (Sonia ou Elisabeth, leur faire un bisou de notre part) qui peuvent trouver une chambre à louer. Nous étions chez Fabiola, la cousine de Sonia. Un peu excentré, mais calme et sûr, 80 bols pour 2 avec petit dej.

* Restaurants :
- Juste a cote de l’Alliance francaise, a gauche de l’entrée, nous conseillons un petit resto tenu par des argentins (Estela et Martin)adorables. Almerzo pas cher.
- Le Bufalo : torres Soter a l’etage, av. Oquendo 564, tel : 425 15 97
prix : 42 bols le menu a volonte (viande, legumes et dessert)
La viande y est excellente et fournie en enorme quantite : miam ! Le buffet de légumes est tres varié : y aller quand on a tres faim et plutot bien habillé.
- Cafe frances “les temps modernes”, calle españa 140
Pour y manger des crepes et boire un kir.

VILLA TUNARI
Hotel Orquidea
2 rues avant le pont au bout de la ville
prix : 35 bols la chambre avec cama matrimonial avec salle de bain commune
–> petit hotel tenu par Elba. Chambres propres avec bon lit, eau chaude, un joli mandarinier dans la cour. Mais quand meme bruyant vu que les fenetres sont en moustiquaire.

Restaurant “El Puma con ch’aqui”
plaza del transbordador
tel : 591 717 38 726, mail : rod@chapareadventure.co
web : www.chapareadventure.com
–> Delicieuse viande (que l’on peut obtenir saignante : miracle !) avec accompagnement varié (tomates grillées, yuca…) pour 24 bols. Vraiment tres bon. Fondue bourguignone et crepes aussi.
Rodrigo, le patron organise aussi des tours : il parle 8 langues (dont le francais sans accent), connait bien la region et a donc plein d’anecdotes a raconter. Vraiment tres sympa.

Un centre de rééducation des animaux ou l’on peut y travailler benevolement si on a le temps (2 semaines minimun) : Parque Machia, cf. www.intiwarayassi.org
–> permet de travailler avec des singes, des oiseaux de toutes les couleurs et des jaguars. On peut aussi y aller juste en visiteur.

On peut faire une visite a l’Hotel El Puente pour profiter de la riviere, se baigner et se prelasser sur le sable blanc (oui, oui ). Pour 5 bols par personne. Par contre, faut prendre un taxi pour y aller. C’est tres tranquille et il n’y a personne !

RURRENABAQUE
Hotel Costanera
L’entree se situe dans la rue principale,
prix : 50 bols pour une chambre double avec baño privado
–> hotel neuf et propre. Carlos, le gérant est aux petits soins pour vous (il change meme le matelas si on le souhaite). Eau chaude dans la chambre 18. Seul inconvenient : le resto d’a cote met la musique a fond jusqu’a 22h…

Restaurant La Perla de Rurre
Calle Vaca Diez, esq Bolivar
–> bon almuerzo le midi et excellent poisson “Surubi al ajillo” dans une agreable cour.

A faire : visiter las pampas en 3 jours. Toutes les agences le fond au meme prix : 20 US dollars par jour tout compris. Les differences :
* bateau dont les sieges ont des dossiers (beaucoup plus confortables d’autant plus que le trajet est long, env 3 heures)
* douches - meme froides, c’est agréable apres la chasse a l’anaconda-
* pret de chemises blanches pour les moustiques

Visite de La Selva en 2 jours : on l’a fait avec Fluvial tour = camps tres bien agencé.

LA PAZ
Restaurant pour les carnivores
Churrasqueria E Arriero
av. 6 de Agosto 2535
–> Une viande extra avec accompagnements a volonté (buffet de salades et légumes divers)

A visiter : le Musée des instruments de musique de Bolivie
calle Jaen 711
–> tres complet et on peut meme jouer avec les instruments !

La Ruta de la Muerte a Vélo, nous l’avons faite avec Chacaltaya Tours, Calle Sagarnaga 372, prix 35 dollars (comme toutes les autres agences).,
Durée de 6H30 a 20H
–> Tres bonne organisation niveau securité, arrivee a Coroico pour prendre une bonne douche chaude dans un chouette hotel. Attention aux présences de groupe où l’on se sent un peu perdu (israeliens peu disertes, etc.) A noter quand meme que la descente n’est pas facile pour les mains et les bras vu l’état de la route en terre.

COPACABANA
Hostel Inca Roca
Calle Potosi n0 115 entre av. 16 de Julio oeste y calle Bolivar Este
tel : 28622215 / 712 74795
prix : 30 bols pour une chambre double avec baño privado
–> Petit hotel joliment decore. La chambre 7 est tres agreable avec un bon lit. Passez le bonjour de notre part a Alfredo, le propriétaire, et à sa maman Rosa qui a 85 ans.

ISLA DEL SOL
Hostel Puerta del sol
tel : 719 55181
puerta_delsol@yahoo.com
prix : 20 bols par personne
–> Hotel tout au sommet avec terrasse et vue magnifique sur le lac coté Pérou : ideal p0ur admirer le coucher de soleil sur le lac Titicaca. On a pris un cama matrimonial con baño compartido. Avec baño privado, le prix double. Attention, il fait tres froid la nuit.

23/6/2006

Ecuadorrrrrrrrrrr

Nous arrivons à Quito, capitale de l’Equateur, le jour de la victoire hissstorrrrrrico de l’équipe de football nationale sur le Costa Rica, synonyme de qualification pour les 1/8ième de finale de la coupe du monde. Ils se voient deja champions du monde ici, des maillots jaunes vifs aux couleurs nationales sont portés par toutes les classes d’age ! Gooooollllll… Ecuadorrrrrrrrrrr.
Nous restons sérieux et passons 4 jours dans un village très agréable de 1500 habitants, Mindo, pour prendre des cours particuliers d’espagnol. En pleine montagne, en même temps que 3 heures quotidiennes de cours, nous randonnons pour observer des toucans, des papillons par milliers, des colibris, des cascades et tombons nez à nez avec un cerf sauvage. Nous serions les premiers à photographier cet animal !
Après cette approche culturelle, linguistique et ornithologique, nous revenons à Quito, en terre quasiment francaise (bar “Chez Alain") pour participer a l’euphorie footballistique. Allez les bleus, le match contre le Togo commence dans 1/2 heure.

18/6/2006

Cusco

Cusco est une jolie ville coloniale où il fait bon vivre. Fabien et Gregory sont avec nous pour une semaine ruinas. Tout d’abord, nous visitons la Vallée Sacrée (Pisac…) puis bien sur le Machu Picchu, ce site inca caché au sommet d’une montagne de telle sorte que la cité est invisible de la vallée et enfin les ruines autour de la ville.
Tout semble bien conservé, mais pour “le Macchu", nous nous attendions à plus édifiant. Par contre, les montagnes alentours sont impressionnantes et on ne peut pas s’empecher de se demander comment les incas sont arrivés là (-haut).
Après la visite et une bonne journée de marche, les bains chauds d’Aguas Calientes sont les bienvenus. Les Salinas proches de ce village nous émerveillent avant de rentrer sur Cusco. Nous visitons les ruines pres de Cusco à cheval. Au menu de notre dernier repas a Cusco, le “cui", autrement dit le cochon d’Inde. Ca ressemble a du lapin.

PS : Nous quittons Cusco avec regret, laissons les garcons partir pour d’autres aventures (4 jours de treck au Choch…) et nous nous envolons vers l’Equateur. Pour les photos (Macchu Puichu par ex.), il faudra attendre le retour de Fabien en France.

Machu-Picchu - la complainte des alpins

¡ Hola les gringos ! Gregory et Fabien vous écrivent de Cusco (Pérou)
Durant 4 jours nous avons dû nous adapter a plein de choses notamment :
1- manger des papas (pommes de terre) , du riz (aroz), des oeufs (huevos), le jus de papaye (Jugo por Estelle et Lionel / Zumo pour Greg )… à 7 heures du matin (7 de la mañana),
2- re-manger pour le midi (almuerzo) –> le même repas avec toujours plus !!!!!! + FOOT bravo la France, vive la France, nul de chez nul (0-0 contre la Suisse pour rappel),
3- se redémonter le bide !

Toutefois, nous avons vu des superbes sites tels que Pisac, le Machu-Picchu, les eaux thermales d’Aguas Calientes (le nom est très signicatif : des sources chaudes servent de bains municipaux )…

Bonne continuation aux deux amoureux.

Arrivée au Pérou

Le Lac Titicaca mesure 8000 km2. Nous le longeons tout en traversant la frontière pour arriver au Pérou. Nous partons de Copacabana (Bolivie) en bus locaux vers Ayaviri. C’est tellement la panique que nous préférons acheter un siège de plus pour nos sacs a dos. A chaque arret, les péruviens eux-memes sont penchés a la fenetre pour surveiller leurs affaires.
A Ayaviri, quelle surprise de ne pas se faire prendre d’assaut par les cyclopouces (ca faisait longtemps qu’on n’en avait pas vu, d’ailleurs) et/ou les hoteliers. En fait, on se retrouve tout seul dans un hotel qui semble n’avoir pas servi depuis longtemps. Le lendemain , nous débarquons sur la place en meme temps que l´hymne Péruvien : c’est la “fete du drapeau". Des enfants et plus grands défilent au pas.
Belle entrée au Pérou.

15/6/2006

Le Lac Titicaca

Apres La Paz et ses embouteillages, Copacabana, au bord du lac Titicaca côté bolivien, nous apparait comme un havre de paix. Nous y arrivons avec l’oncle de Miguel qui nous emmene directement dans son hotel. C’est bien agréable de ne pas avoir a réfléchir a l’endroit où l’on va !
Nous avons pu admirer au musée de la belle église de la ville les robes que portera la Vierge de Copacabana jusqu’en 2043. Pour ceux connaissant Copacabana comme le nom d’une plage du Brésil, soulignons que celui-là vient d’un marin perdu en mer et qui a prié, prié Notre Dame de Copacabana, pour qu’elle le sauve. Ce faisant, il a appelé la plage où il a débarqué du nom de la Vierge.
Nous embarquons pour l’Isla del Sol pour y dormir une nuit. C’est l’Ile de la tranquilité avec ses lamas, anes et cochons. Nous y avons fait une cure de truites devant un magnifique coucher de soleil qui colore le lac en violet : féérique !

8/6/2006

Dénivelés

Apres 7 mois a un niveau proche de celui de la mer, on fait du Yo-yo de dénivelés en Bolivie : 3656 m Uyuni, 4000 m Potosi, 2790 m Sucre, 3706 m Oruro, 2500 m Cochabamba, 300 m Villa Tunari, 3800 m La Paz, 5555 m Huayna Potosi , 3800 m La Paz, 300 m Rurrenabaque, 3800 m La Paz, 1750 m Coroico, 3800 m La Paz. Et tout ca en 1 mois ! Et parfois en 1 jour par la Ruta de la Muerte (cf. anecdotes) Voir toutes les photos : par ici

La ruta de la Muerte

Dévaler 80 kilomètres en quelques heures avec une vue splendide sur… 400 mètres de falaise à portée de roue et à tout instant vous inspire ?
Rendez-vous alors à La Paz : départ à 8 heures du matin, à La Cumbre 4800 mètres pour arriver à 1300 mètres quelques heures plus tard via la “Ruta de la Muerte”. Il n’y a qu’une voie et nos vélos doivent s’arreter lorsque l’on croise des camions ou des voitures. Il n’y a qu’un sens, la descente. Il y a aussi qu’il vaut mieux ne pas oublier de freiner.
A l’arrivée, tout le monde est mort mais bien vivant. Des images, des souvenirs, et une journée bien fatigante, voilà le bilan. Voir toutes els photos : par ici

4/6/2006

La Selva

C’est en Bolivie que l’on choisit de visiter la Selva, autrement dit la jungle. Nous y partons 2 jours au Madidi parque, et sommes chanceux puisque nous rencontrons des sangliers, dérangés en plein bain de boue, des singes qui sautent de branches en branches pour se sauver, des perroquets. Et lors de notre sortie nocturne, nous observons des yeux rouges de crocodiles et un faon attiré par la lumiere de notre lampe de poche. Dans la foret, grace aux guides, nous decouvrons surtout une végétation étonnante, : une liane pour boire de l’eau, et des arbres a soigner tous les maux dont le paludisme, et meme… un arbre qui sent l’ail !!!!
La famille Tapir Le crocodile

La “pampa”

Rurrenabaque, a l’atmosphere torride des tropiques, est le point de départ pour des séjours en jungle et en “pampa", a la liziere de la jungle. Dans ce décor de herbes hautes et petites rivieres, est notable le développement d’une faune exceptionelle : des anacondas, des crocodiles, des caimans, des tortues, des tapirs, des garcias (sorte de hérons blancs ou gris, sauvages), des singes et… des dauphins roses.
La nuit, nous circulons en bateau pour observer les yeux rouges des crocodiles : des dizaines de ces yeux nous scrutent. Le jour, nous prenons des dizaines de photos et puisque les guides assurent que c’est “no problema", nous nageons aux cotés des dauphins. Nous pechons des piranhas (aux dents éguisés), et organisons une battue pour trouver des anacondas. Le malheureux promeneur distrait (2 metres de long) de cette famille de reptile devra endurer les tours de cou de 25 touristes.
Les crocodiles (ceux a proximite de notre camp) auront eu le bon gout de se contenter des restes de notre diner et de ne pas nous croquer.

Rurrenabaque

Rurrenabaque ou “gringoland", mais au final, l’endroit vaut le détour pour visiter la jungle et se promener en “pampas” pour voir des animaux. Difficile de trouver des francophones pour partir en tour. La ville est pleine d’israeliens et d’anglais. Les premiers voyagent en groupe apres leur 3 ans de service militaire et les seconds apres leurs etudes. Pour notre part, nous tentons de diversifier nos rencontres : nous partons dans las pampas avec 2 espagnols et un suisse. Chouette, nous travaillons notre espagnol ! Pour le tour dans la jungle, 2 israeliens, 1 anglaise et 3 australiens… heureusement très sympas.

Taxis a La Paz

La Paz et ses 1 293 000 habitants.
Elle s’étage entre 3000 et 4100 metres d’altitude : certaines promenades prennent donc l’allure de mini-trekking ! On a donc recours aux taxis : il y en a de toutes les couleurs, des officiels et des non-officiels. Pour 6 bolivianos (0,6 euros), les non-officiels nous emmenent où l’on veut. Le soir, il est préférable de prendre des officiels pour 10 bolivianos (1 euro) : faciles a reperer, ils ont un luminon sur le toit et des dessins sur les portes. Mais maintenant, on commence (plutot Lionel d’ailleurs) a maitriser les microbus : ils ont un trajet defini et peuvent prendre une dizaine de personnes. Pour 1 boliviano (0,1 euro) par personne, c’est la solution la plus economique ! Il suffit de trouver le bon car si on se trompe, on se retrouve a l’autre bout de la ville et c’est immense !

2/6/2006

Le Choquequirao

Ecrit par Fabien et Greg

1) Depuis le terminal terrestre de Cusco :
On a pris celui de 6h00, mais celui d’apres ca doit etre limite faisable. Au pire, utiliser les frontales. bus Dresde pour Abancay : 13 soles. Demander de s’arreter pour le Choquequirao (ils ont l’habitude). En gros, ils vous laisseront à Ramal (orthographe) au bout de 3h. La, il y a toujours au moins un taxi qui attend les touristos pour aller a Cachora, 30-40 minutes, 15-30 soles suivant le nombre.

2) A Cachora, on a demandé une mule et un muletier dans un petit magasin tenu par une femme sympa a coté de l’hostal del Campo. On a loué une tente pour 10 soles par jour (attention on etait serré comme des patates à 2 dedans). 40 soles/jour pour le muletier et la mule et il faut lui payer sa bouffe (environ 10 soles en pasta). On a pris 4 bouteilles de 2,5 litres sur la mule + 2 petites mais on n’a pas eu assez d’eau. Je conseille 6 bouteilles de 2,5. Le long du trajet, ils vendent eau et coca (environ 4 endroits en tout environ 5 soles les petites bouteilles coca, eau…). Partis a 11h25 en marchant vite, on est arrivé largement à l’heure.

3) On part a 3000m, descend vers 2600m puis remonte a 3000m puis redescend a 1900m pour le premier campement qui se situe à Chisquina (a peu pres ca le nom). Tu ne paies pas l’emplacement de la tente. On a mis 4 heures pour y arriver (attention plein de moustiques !!!!)

4) Départ vers 6-7h le matin pour la journée la plus difficile : descente au fleuve (1500m) puis montée non stop jusqu’a l’endroit du site à 2900 environ ("30eme kilometre", entrée 11 soles). Restent 2 kilometres de montagne russe pour arriver au campement et attendre le muletier ou l’inverse ;-) . On a marché relativement vite ; du coup on a pu visiter le site dans l’aprem jusqu’au coucher du soleil (on s’est caillé les miches par contre (vent sur le site vers 17h)). On est monté pendant 45 minutes encore plus haut dans la foret pour avoir un point de vue plus sympa mais on n’est pas allé plus loin parce que le chemin redescendait. La zone administrative ne vaut pas le coup, par contre la zone agricole tout en bas vaut vraiment le coup d’oeil (cascades, légumes géants… On l’a faite le lendemain matin.

5) On avait sous-évalué nos besoins nutritifs mais on a pu se faire faire a manger par une locale du coin (a coté d’une nouvelle sanisette à Santa Maria) pour 3 soles 1 oeuf + patates + riz . Sinon 4 soles les 2 oeufs !

6) Arrivée a Chisquina, puis le lendemain on est parti a 5 heures du mat et on est arrivé à 9h30 à Cachora (apparemment c’etait un record, tout ca pour ne pas rater le match de foot ;) On a pris le bus tout pourri de la ville à 10h30-10h45 qui va à Abancay (un bus coloré, 3 soles par personne et ils te laissent sur la route. Attention, il n’y en a qu’un apparemment et ils t’en parlent pas, pour que tu paies un taxi un max).

7) A Ramal au bord de la route de l’embranchement pour Cachora à 11h45, ne pas prendre de taxis qui coutent une fortune ni ecouter ceux qui te disent ” y a qu’un seul bus". Il suffit d’attendre un bus de luxe direction Cusco et faire signe. Il y en a toutes les heures apparemment. On a payé 7 soles, mais on ne nous a pas donné de ticket (style au noir en gros).

Autre chose : le Canyon de Colca, c’est quasiment pareil que le Choquequirau, les ruines en moins, les touristes en moins mais l’oasis en plus.

La Paz

La Paz, capitale economique de la Bolivie (Sucre en est la capitale). C’est immense (cf. article sur les taxis ci-dessous) et très encombré, mais on peut apprécier cette ville dans les montagnes. Il faut préciser qu’on a la chance d’etre logé chez Miguel (rencontre sur Hospitalityclub.org) et sa famille. C’est l’occasion de leur faire des crepes dans la cuisine familiale. Sarah la maman est aux petits soins pour nous.

Pour nous, La Paz rime avec culture (musées Costumbrista, du Littoral de Bolivie, del Oro, la Casa de Murillo, musée des instruments de musique, l’église San Francisco), sport (Huana Potosi et la ruta de la muerte), marchés et gastronomie (on s’est fait quelques bons restos classés “chic” - 4 euros le plat, on vous rassure- ).
On est quand meme content de partir car il ne fait pas chaud a 4000 metres d’altitude !

24/5/2006

Exploit a J-55 : 5555 metres d’altitude

Le 22 mai, a 5 heures du matin heure locale, Lionel Althuser et Estelle Bravard atteignent des sommets, par - 15·C. Certes, pas LE sommet du Huayna Potosi (6088 metres) ; mais pour notre premiere ascension, nous dansons a 5555 metres. Seulement un pas, car les conditions etaient séveres pour des non-initiés : 3 heures de montée jusqu’au camp de base, de 4700 metres a 5130 metres, difficultés a trouver le sommeil entre 19h et 0h30, lever par -5·C, chausse définitive des crampons de neige et marche en file indienne dans la nuit étoilée.
855 metres de dénivelé au total dont plus de 80% au-dessus de l’altitude du Mont-Blanc.. Nous avons eu quelques difficultés a respirer mais pas de mal des montagnes. Nous sommes fiers d’avoir esquissé un pas de salsa a 5555 metres.

Fatiguée Quelques heures avant le départLe crocodile

23/5/2006

Villa Tunari

Passage d’un trait de 2600 mètres à 290 metres d’altitude, de la frontière de l’altiplano à la frontière de la jungle, Villa Tunari. Une descente en voiture avec Cecile et Yan qui nous ont gentillement embarques avec eux. Sur la route, il y avait plus de camions qu’a Chamonix ! Sans parler des travaux et du systeme de regulation : 2 heures dans un sens, puis 2 heures dans l’autre…
A Villa, les gens sont gentils (en tout cas, on ne s’est rien fait voler), il fait beau (en ce mois de mai 2006), chaud, il y a de belles balades et des animaux à voir.
Un centre de rééducation des animaux (Parque Machia, cf. www.intiwarayassi.org ) permet d’aller discuter avec 4 - 5 singes, et des oiseaux de toutes les couleurs. Seuls les bénevoles travaillant dans ce centre ont “le droit” de voir les jaguars qui s’y trouvent.
Dans cette region, on cultive la coca, d’ou certaines tensions entre les paysans et la police : mieux vaut rester sur la grande route. Avec Rodrigue qui est proprietaire d’un restaurant et qui connait le coin, nous partons une journee entiere avec les responsables du musee archeologique de Cochabamba. Ils recherchent des antiquites datant des incas : il est interessant de voir comment les langues se delient quand ils evoquent des interets economiques et touristiques pour la population locale.

Nous avons respiré un bon bol d’air humide et chaud, et en route vers l’altiplano again, direction La Paz.

19/5/2006

Bénédicte

Bénédicte est une amie de Paris, toujours souriante.
Elle est partie faire le tour du monde dans l’autre sens : nous pouvons donc échanger d’interessantes informations.
Mais c’est surtout l’occasion de raviver des souvenirs de Paris, des soirées jeux, des amigos restés la-bas. Ah les gars, on s’est bien marré en pensant à vous, avec Béné.
Pour l’heure, Bénédicte a du partir voir son père, très malade, en Australie ; elle court-circuite un peu son tour du monde mais l’Australie est vaste et gageons qu’elle saura bien en profiter, surtout elle qui parle fluently english et ne dédaigne pas un beau surfer s’il sait l’accueillir.
blog : http://reincarnation.over-blog.com

et pendant qu’on vous tient, les blogs de ceux avec qui nous avons diné, David et Marie : clic ici
et surtout Yan et Cécile (on est cités !) : clic là.

18/5/2006

Bonnes (et mauvaises) adresses au CHILI

SAN PEDRO D’ATACAMA

Restaurant l’ETNICO
Calle Topocillo, a 2 pas de la place centrale
–>Un restaurant avec d’excellents vins, les meilleurs du Chili. Un menu a un prix pas excessif (3800 pesos) avec des supers services : une collection de guides du Chili, de l’Argentine, de la Bolivie, en francais, en anglais, la possibilité de surfer sur internet gratuitement (avec un modem certes, mais c’est quasiment la meme vitesse que les PC ADSL128 des webcafes qui se freinent mutuellement en reseau). Les jus de fruit sont frais, faits sous vos yeux.
Mais ce sont surtout les vins qui nous ont marqués, et le gérant Pascal est un fin connaisseur : laissez-vous guider !

Cabañas Candelaria
Calle Candelaria n 170, Poblacion El Carmen
tel : (55)851284 / portable : 08 4175470
prix : 4000 par personnes en negociant
–> A 10 minutes a pied de la place. Mario et Myriam sont adorables. Joli patio,quelques chambres donc endroit tranquille mais peu d’eau (desert oblige).

A ne pas manquer :
La vallee de la Luna et son paysage… lunaire ! On peut y aller a velo (24km sous le soleil), mais pour le meme prix, il y a des tours en bus avec guide. Depart vers 15h pour un coucher de soleil vers 18h. Un must quand la vallée est salée (s’il y a eu de la pluie dans les derniers mois).

San Pedro –>Uyuni
Tour de 3 jours : tres bien (rien a redire) avec Estrella del Sur (85USD) et Carlos, notre chauffeur competent, patient et securisant. Vraiment exceptionnel. Bien demander a voir le lever de soleil sur le salar au matin du 3eme jour.

PUNTA ARENAS
Blue House 2
Chiloe St. 1440
tel : (56-61) 241358
prix : 12000 pesos la chambre double
–> hotel assez central, mais chambre petite et matelas extremement pourris.

Hotel Finis Terrae
Avenida Crisobal Colon 766
tel : 228 200
prix : 93 280 pesos soit 176 US Dollars ! la chambre double
–> On vous rassure, cet hotel nous a ete paye par la Lan Chile suite a notre retard d’avion. Bien sur, vu le prix, tres belle chambre et hotel panoramique, mais a constater aucune vue de la chambre et du bruit des 10 heures du matin… Grrrrr…

Casa de familia Senora Carlina
Paraguaya 150B
tel : 247 687
jaimecalderon56@hotmail.com
prix : 12000 pesos la chambre double

–> vraiment tres mignon avec joli jardin. On se retrouve dans une maison partagee avec seulement 2 chambres : tres tranquille. Aucune indication a l’exterieur. Carlina parle plutot bien francais et est adorable. Pas tres central tout de meme.

La pinguinera de Seno Otway
avec bus Fernandez : 5000 pesos par personne + entree (3500 pesos). Depart a 15h. 1h30 sur place : pas assez long. Avec d’autres bus, en géneral plus onéreux mais plus de temps sur place plus tard (donc à un moment où les manchots sont plus nombreux à se déplacer).
–> on voit une centaine de manchots dans l’herbe. (ca fait bizarre de ne pas les voir sur une banquise). Beaucoup de vent.

PUERTO NATALES
Hospedaje Casa de Lili
Bories #153
tel : 414063
lilinatales@latinmail.com
prix : 7000 pesos (depend des saisons) la chambre double
–> des lits matrimoniaux pas tres chers, tres sommaires. Attention, les chambres d’en bas ne sont pas tres bien chauffees. La cuisine ressemble a celle d’une grand-mere avec un fourneau bien chaud. Yvan est super sympa et on peut reserver par internet, en s’y prenant un peu a l’avance. Le petit-dej compris est conséquent.

PUERTO MONTT
Hostal Central
Huasco #61
tel : (65)263081
prix : 10000 pesos pour une chambre avec lit de taille moyenne ("une personne et demi").
–> Hotel tres kitch. On sent un peu les ressorts dans les lits, mais tres propre et chouette cuisine. Maria est adorable et l’hotel proche du centre ville.

SANTIAGO
Hotel Saturno
catedral n 2247
entre Maturana y r.cumming
A cote de l’arret de metro Cumming
tel : 698 9084
prix : 6000 pesos la chambre double
–> Un hotel de passes avec lumiere tamisée, musique dans le couloir, propreté correcte meme si la premiere impression laisse quelques doutes (moquette, mur). Passée un certain malaise les premières minutes, on s’y trouve tres bien : grande chambre avec fauteuils, salle de bain et coeur au dessus du lit. Le lit de la chambre 10 est grand et confortable. Au coeur du quartier Brasil. Vraiment pas cher pour la ville.

Un peu plus loin dans la grande avenue d’à coté, petit resto sympa d’ou l’on sort repu :
Cafe Brazil
Ricardo Cumming 562
tel : 698 21 96
prix : environ 1500 pesos un menu complet (soupe, salade, viande, accompagnement, dessert) LE MIDI !

–> A visiter : la maison de Pablo Neruda avec un guide francais.
Pour se restaurer a cote
Las Antorchas
Santa Filomena 17
Barrio Bellavista
tel : 777 7770
prix : environ 2000 pesos un menu complet (viande, salade, viande, accompagnement, dessert, boisson )

Cochabamba

Une semaine a Cochabamba aura éte salutaire pour se remettre de nos emotions et refaire la garde-robe d’Estelle.
Il y a bien des vols partout (un australien vient tout juste de se faire prendre son appareil photo en allant “visiter le christ roi"), mais heureusement, il y a aussi des gens adorables. A l’Alliance francaise, Elisabeth, Sonia et Marie-Jo la directrice nous aident pour nous heberger et nous indiquent des adresses pour nos achats. Au restaurant Argentin d’Estela, nous sommes comme chez nous et a l’hotel, Ronald a une solution a tous les problemes.
De plus, très rapidement, on retrouve nos Amigos, Marie et David, le lendemain, Yan et Cecile et surtout Benedicte. En groupe, nous ecumons les restaurants de Cochababamba !

12/5/2006

Bolivie 1 - Parapluie 0

En 2 temps 3 mouvements, nous voici encore plus legers : le gros sac a dos d’Estelle a ete volé. Oui, le gros avec tous ses vetements, sac de couchage et traveler cheque. Il ne lui reste que les vetements qu’elle portait.
Ca s’est passé dans un mini-bus au depart de Oruro. Un homme s’est occupé de nous comme si il travaillait pour le bus : il rangeait les sacs, ouvrait et fermait la porte du coffre. Bref, on lui a fait confiance et a l’arrivee a Cochabamba : plus de sac d’Estelle.
3 heures a la Police, un controle d’immigration assorti de la confiscation du passeport de Lionel pour “observation” (le policier-douanier d’Uyuni avait fait une rature !). Apres opposition pour les travelers, visite a l’alliance francaise de Cochabamba et au consul honoraire pour prendre des adresses de magasins, nous jouons a “Pretty Woman” pour refaire la garde-robe d’Estelle, a la difference que la carte bleue n’est pas celle de Richard Gere…

11/5/2006

Anne-Lise et Thomas

Anne-Lise etait au lycee du Mont-Blanc avec Estelle, Thomas a l’universite de Grenoble. Ils nous rejoignent pour 15 jours ; apres 33 heures de transport, ils nous retrouvent a San Pedro d’Atacama (Chili). Thomas est équipé d’un guide et d’une carte de la Bolivie : c’est une mine de renseignements sur la Bolivie. Il a meme des contacts boliviens a la Paz et en France ! Et tout ca sans parler un mot d’espagnol ! Anne-Lise reve de gouter a la cuisine bolivienne : malheureusement, nous ne rencontrons que pizzas, sandwichs et poulets… Elle n’hesite pas a avoir le courage de gouter au “Pisco Sour” (alcool local) et aux sauces piquantes. En peu de temps, elle maitrise de nombreux mots en espagnol. On ne s’inquiete donc pas quand ils nous quittent pour passer 2 jours seuls a La Paz avant de rentrer.
Ils sont repartis avec 10 kilos de nos affaires ! Qu’est-ce qu’on se sent leger maintenant ! Merci a tous les 2 !

Potosi et Sucre

Grande nouvelle : la greve des bus en Bolivie dure depuis 10 jours. De Potosi, nous rejoignons Sucre, la jolie ville coloniale, en taxi. Nous y admirons des empreintes de dinosaures en distinguant les pas du tyrex et du brontosaure : “des millions d’années nous contemplent"…
Nous nous rendons au célèbre marché de Tarabuco, tout en couleurs : une grosse journée de marche pour Anne-Lise et Estelle qui marchandent a tous les coins, pendant que Thomas et Lionel s’installent a la terrasse d’un troquet.
Nous retournons ensuite à Potosi et visitons une mine ou nous croisons des mineurs dignes de Germinal, une joue gonflée par 100 grammes de coca chiquée a toute heure de la journée.
Prenant le seul bus qui fonctionne, nous partons pour Oruro, puis Cochabamba tandis que Anne-Lise et Thomas repartent vers la France.

9/5/2006

Salar del Uyuni

Bonjour a tous,
Voici un nouveau chroniqueur : Thomas, qui arrive tout droit de Grenoble, accompagne d’Anne Lise. Nous rejoignons Estelle et Lionel pour 15 jours.
Et alors….. Pour nos premiers jours en Amerique du Sud, nous avons pu decouvrir des paysages magnifiques, hors du commun.
En route, suivez nous a travers ces quelques lignes.
Depart de San Pedro d’Atacama pour rejoindre Uyuni : 8H a 3900 metres d’altitude. Nous constituons une voiture de 6 personnes, ce qui nous permet de rencontrer les sympathiques, motives et motivants Marie et David. Sans oublier notre super guide, Carlos.
Et nous voila parti pour 3 jours de 4 x 4 a travers les Andes. Premieres emotions avec le Laguna blanca, mais c’est le Laguna verde : un lac de couleur verte au pied d’une montagne, qui nous enthousiasme le plus.
Nous poursuivons notre periple afin d’atteindre un petit bassin avec une eau a 37 degres : inutile de vous dire que nous profitons de la baignade a 4000 metres. Puis, nous decouvrons les geysers : une eau souffree bouillonnante. La journee se termine par le couche de soleil sur la Laguna colorada, la ou s’envolent les flamants roses.
La deuxieme journee, nous emmene en direction du Salar, une immense etendue de sel. C’est un paysage tres different que nous decouvrons : une etendue desertique, le desert de Salvador Dali.
Pour le 3eme journee, le leve est a 5H. C’est la sequence emotion : le soleil se leve sur le Salar, dans la fraicheur matinale. La journee est consacree a la traversee du Salar, en mettant un pied sur l’Isla des Pescado, qui est aussi couverte de cactus.
Nous rejoignons Uyuni, emerveilles par cette traversee des Andes.
Thomas

Photos avant le depart (pour plus, cf albums photos), avec le cousin (cf. anecdotes) et le salar d’Atacama.

Connie, Lionel, Estelle, Pascal le cousin Salar Atacama, peu propre

1/5/2006

Pascal, le cousin

Il est a a San Pedro d’Atacama depuis 8 mois, et est arrivé au Chili il y a 1 an, en avril 2005. Il est aujourd’hui administrateur du bar a vins l’Etnico. Lionel est tout heureux de voir en Pascal, son cousin de Romagny (près de Belfort) le premier véritable entrepeneur de la famille.
Il faut le voir courir de la cuisine a l’entrée, sauter par-dessus le bar, manier l’appareil a jus de fruit, discuter espagnol, allemand, anglais et francais. Quand il s’assoit sur le bar pour discuter, ladite discussion dure moins de 90 secondes.
Respect. Il ne s’arrete qu’à 23 heures, quand Connie, sa “muy gentil” petite femme chilienne passe pour l’arreter.
Sa cuisine est gouteuse, son vin chilien est excellent, réclamez-vous du blog et allez lui faire la bise a San Pedro d’Atacama, restau l’Etnico.

30/4/2006

San Pedro d’Atacama

San Pedro d’Atacama, joli petit village couleur terre.
Notre camp de base est l’Etnico, le restaurant de Pascal, le cousin. Tous les soirs, RDV avec Guena, Olivier, Alexandra et Etienne sur la place centrale du village pour s’echanger nos experiences du jour. Pour nous, le premier jour aura consiste en du “sandboarding” sur les dunes de sable de la “vallee de la mort". Second jour, nous partons en voiture avec Cecile et Yann - rencontres 2 mois plus tot sur le bateau du sud Chili -, pour voir le desert d’Atacama et les “lagunas” (des lacs d’altitude). Enfin, troisieme sortie pour la Vallee de la Lune, le paysage lunaire soupoudre de sel est extra-ordinaire, que ce soit a l’aube ou pour le coucher de soleil.
Une semaine a San Pedro pour profiter des jus de fruits et de la bonne nourriture du restaurant de Pascal : rien de tel pour attendre nos prochains visiteurs.

23/4/2006

Traversée des Andes, vers San Pedro de Atacama

De Salta (Argentine), retour au Chili par le Paso Jama, 10h, dont 3h a 4200 metres.
De superbes paysages, de superbles couleurs, bref, une journée de bus qui passe vite, sauf pour Estelle qui doit rester éveillée pour son mal d’oreille. Elle chique ses premieres feuilles de coca pour réduire la douleur; cela se passe bien. Nous voyons au passage les premiers vicunas, les premiers salars (étendue toute blanche de sel). Des photos valent mieux qu’un long discours, mais la qualite des connexions internet ne nous permet pas de les envoyer. Seule solution : soyez patients.

18/4/2006

A chaque pays sa fiche

A terme, pour chaque pays que nous avons visite, vous trouverez une fiche correspondante qui indique :
- des reperes geographiques
- quelques donnees institutionnelles
- et surtout nos impressions sur la cuisine, les personnes recontrees, les paysages, etc.

Ces fiches sont accessibles depuis la page d’accueil, rubrique fiches pays.

Bonnes (et mauvaises) adresses en Argentine

Avec la Carte hostelling international, on a 10% sur les trajets en bus avec ” Flecha Bus” et 10% dans les hostels internationals (et il y en a beaucoup en Argentine). Elle coute 14 USD.
Du sud vers le nord, le long du Chili :

USHUAIA
Torre al Sur
Gobernador Paz # 1437
tel : 437291
torrealsur@speedy.com.ar
prix : 46 pesos la double
–> Youth hostel (40 pesos si on a la carte hotelling internationnal). En hauteur avec une jolie vue sur la ville. Propre et sympa, avec des dortoirs et quelques petites doubles a reserver a l’avance car hotel souvent plein. Pas cher pour le coin, mais vraiment tres bruyant. (on y est quand meme reste 4 soirs !).

EL CALAFATE :
Hostel del glaciar Libertador
av.Libertador 587
tel : (02902)491792
prix : 80 pesos a negocier (au départ, c’etait 134 et 111 avec la carte hostelling international)
dortoirs : 25 pesos a negocier
–>batiment tout neuf. Les chambres doubles sont tres belles avec un tres bon lit. Pres du centre-ville, mais un peu bruyant.

Calafate Hotel
Gobernador Moyano 1226
tel : (02902)492450
calafatehostel@cotecal.com.ar
prix : 130 pesos la double
dortoirs : 24 pesos
–> joli batiment en bois. Au centre-ville. Cuisine peu equipee. Nuits en dortoirs, affreuses car le sol grince au moindre pas.

–> 2 solutions interessantes pour aller voir le glacier Perito Moreno si on est 4 :
*louer une voiture : 150 pesos + environ 20 pesos d’essence
*reserver un taxi : 180 pesos a la remisa pres du gymnase. négocier 4 heures sur place (sinon, plutot c’est 3 heures). Avantages : il n’y a pas de probleme d’accident, le chauffeur sait ou il va.

SALTA
Las Margaritas
España 916
tel : (0387)422 9098 /155-096534
prix : 40 pesos la chambre double
–> hotel avec un joli jardin et une cuisine. Demander la chambre 7 pour avoir une fenetre sur le jardin. Tres bruyant quand il y a du monde dans le comedor. Ambiance familiale.

TILCARA
Piedra Cutana / Famille Parituja
Ernesto Padilla S/N
tel : (0388)4955039 / (0388) 4234320
mail : flavidis@yahoo.com.ar
prix : 50 pesos la chambre
–> A ce prix, on occupe le premier etage au-dessus du restaurant avec une grande chambre ayant une belle vue sur les montagnes, un grand lit, un salon et une salle de bain séparée.
Il y a une autre chambre, mais ils ne la louent pas quand la premiere est deja louee, ou seulement si c’est un groupe de 10 personnes a répartir dans les 2 chambres.
Flavia parle tres bien le francais car elle a passé 6 mois en France.

–> Pour aller voir la Garganta del Diablo (rien d’exceptionnel), on peut prendre un taxi pour 20 pesos aller ou 25 pesos aller/retour avec attente.

HUMAHUACA
Posada El Sol
Barrio Medalla Milagrosa s/n
tel : (03887)421466
elsolposada@imagine.com.ar
prix : 50 pesos la chambre double (45 avec la carte hostelling international)
–>Y préférer les chambres a l’étage : jolie vue sur les montagnes et tranquilles ! Il faut juste avoir le courage de sortir au froid pour aller aux toilettes en bas.

–> A Purmamarca, aller voir le Cerro aux sept couleurs et ne pas rater “el Paso del Colorados” quelques centaines de metres plus loin (facilement repérable et accessible a pied).

CACHI
Camping municipal
Se renseigner aupres de l’office du tourisme
prix : 5 pesos par personne en dortoir !
–> dortoir de 16 lits avec des matelas pourris, mais plutot calme (surtout quand on se retrouve tout seul dans le dortoir !) et vraiment pas cher !

–>Entre los Mochilos et Angastaco, pas de bus, mais on n’a eu aucun probleme pour etre pris en stop malgre le peu de passage.

CAFAYATE
El Hospedaje
Camila Quintan de Niño esq.Salta
tel : (03868)421680
elhospedaje@nortevirtual.com
prix : 50 pesos la chambre double avec baño privado (45 pesos avec la carte hotelling internationnal)
–> tres mignon avec une petite piscine. Verifier le matelas du lit (certains sont bien, d’autres moins bien)

–>Pour admirer ” la Quebrada de las Conchas“, en direction de Salta, s’installer dans le bus a droite (a gauche dans l’autre direction). Le mieux est de reserver la veille pour obtenir si possible les places de devant. Mais difficile de prendre des photos car les fenetres sont sales.
Mieux que le mieux, l’ideal est d’aller y passer une journee ou une demi-journee en velo, en mettant celui-ci dans la soute du bus. Revenir en pedalant !

17/4/2006

Le sud de Salta (Argentine du nord)

Partis de Salta vers Cachi, dans le brouillard a 3000 metres d’altitude sur 2 des 4 heures de route, sur une route en terre, glissante, ca monte et ca semble vertigineux. A Cachi, il fait plutot froid. Le dortoir du camping municipal, c’est la grande classe pour 10 pesos (3 euros) : visez plutot, 16 lits pour nous tout seuls. Le moins cher que l’on ai payé depuis… l’Indonesie !
Le lendemain, a peine arrives a l’arret, nous montons dans le bus qui démarre pour Los Molinos avec 15 minutes d’avance. Le chauffeur nous explique en catimini : “nous partons en avance aujourd’hui". Sympa pour ceux qui auront raté le bus…
Le plus dur reste a faire : entre Los Molinos et Angastaco, 30 km sont a faire en stop. Une voiture toutes les 1/2 heures. Peu de passage… et bien, la seconde voiture nous emmene. Nous sommes a l’arriere d’un pick-up en compagnie d’Eduardo et Daniela avec qui nous discuterons tout au long de l’heure de voyage.
Arrives a Angastaco, quelques photos de cette jolie bourgade et nous remontons dans un bus bondé. Durant 2 heures, le bus se remplit encore et encore (retour du dimanche de Paque oblige) : cela donne du 5km/h en montée et du 30 en descente. Apres une telle journée, nous méritons un bon Asado !
Le lendemain, départ de Cafayate pour traverser la fameuse Quebrada de Las Conchas. Ces montagnes rouges sculptées par les vents sont belles, mais l’absence de soleil et les vitres sales du bus en gachent la vision. Malgré les panneaux indicateurs des formes à voir, nous ne distinguons que le crapaud et la gorge du diable. Au final, ce sont les églises présentes dans tous les villages, et remplies lors des cérémonies de Paques, qui auront marqué cette boucle “sud de Salta", tout autant que les beaux paysages.

14/4/2006

Manger et dormir en Argentine

En Argentine, dans le nord, tous les magasins (hors restaurants) sont fermés entre 13H et 16H : l’heure est à la sieste. Le repas du soir se sert vers 22H, et personne ne se couche avant minuit/1h du matin : cela génere beaucoup d’ambiance, mais aussi la quasi-impossibilite de dormir plus tot. Heureusement que nous trouvons quelques hotels tranquilles dans les petits villages (Humahuca, Tilcara, Pumaurca) pour nous ressourcer !
La spécialité culinaire : le lomito, sandwich fourré a la viande, avec salade, tomate, jambon et oeuf. Il y a aussi de la tres bonne viande pas chere du tout, mais l’habitude veut qu’elle soit cuite longtemps, si longtemps, trop longtemps. Impossible de l’obtenir “bleue"… sauf a la faire retourner en cuisine plusieurs fois !
Une autre particularié est l’Asado, c’est-a-dire de la viande grillee. Tout Argentin a un beau grand barbecue dans son jardin !
Enfin, a tous les coins de rue, des pizzerias vous nourrissent pour quelques pesos.
Quant a Lionel, il profite des “dulce de leche“, caramel au lait, en boite de 500 g : chaque magasin en vend tout un rayon, mais gare a la pénurie avec un tel gourmand !

Argentine du nord : Salta, et toujours plus proche de la Bolivie

Salta, dite la belle (”Salta la linda“), 1200 metres d’altitude, devient notre quartier général pour notre tournée en Argentine du Nord.
Nous y laissons nos bagages et voyageons légers, et revenons feter la “semaine sainte". Pour commencer, direction le nord, les montagnes colorées. Nous partons demain 15 avril pour le “sud du nord".
A Humahuaca, minuscule village, à 3000 metres d’altitude, l’impression de changer de pays prend les touristes de passage ; un avant-gout de la Bolivie, dont nous ne sommes qu’a 200 km ? Au menu des repas, du lama et au milieu des guérites a souvenirs, des couleurs vives. Des cactus, une église blanche (de 1634) avec un toit bleu, le lieu est calme, joli.
A Tilcara, le paysage est plus étonnant, les montagnes rougissent un peu plus. Pour Paques se déroule une “procession de la Vierge” : des centaines de personnes défilent, venues d’un pélerinage de 25 km en montagne, gros sacs, tentes, instruments de musique et parfois bébés sur les épaules. C’est une cacophonie de percussions et flutes de pan dans une ambiance colorée.
A Purmamarca, le décor coupe le souffle. Le “cerro” (la colline) aux sept couleurs vire sur tous les tons du jaune au rouge, en passant par le rose. Ce spectacle magnifique est envoutant. L’appareil photo fait un boulot extraordinaire; il faudra passer nous voir a Paris pour apprécier les photos “panoramiques". Cliquez ici pour quelques mises en bouche.
Nous posons, devant ce beau paysage Nous posons, devant ce beau paysage

Cordoba versus Villa General Belgrano

Cordoba, grande ville argentine (plusieurs millions d´habitants) sur laquelle on s’étendra pas. De jolies églises et on passe son chemin pour rejoindre Villa General Belgrano a 1heure de bus… sous la grele. Mais c’est un séjour verdoyant et reposant au coeur de la foret dans cette petite bourgade de 10 000 habitants (guere plus) qui vous attend si vous vous y rendez. Beaucoup d’allemands, de la cuisine suisse, allemande, suisse-allemande, une sorte d’enclave européenne au milieu de l’argentine ; vous avez dit émigration ? Nous vous répondons : ils ont eu raison, le coin est fort sympathique.

8/4/2006

Mendoza

Depuis Santiago, 8 heures de bus pour traverser la frontière et la cordillière des Andes : les paysages montagneux, de roches rougeatres, sont magnifiques. Nous arrivons a Mendoza.
A la station de bus, la famille Cuneo est présente (ils sont 6 pour nous accueillir à notre arrivée) : meme sans photo préalable, nous nous reconnaissons facilement.
Le lendemain, Pablo, qui travaille dans des bodegas (dans les caves) nous fait connaitre le milieu viticole de Mendoza, de A a Z : les vignes, les vendanges, l’irrigation, les caves (celles de Champagne, celles de vino tinto) et la degustation.
Quel bonheur de partir dans la montagne, guidés par Patricia et Guillermo, pour se balader dans les ruines, admirer l’Aconcagua et les paysages accidentés de la cordillière. Mendoza est en fait un oasis au milieu du désert.
Repos le soir et repas de famille autour d’un Asado, barbecue typiquement argentin, preparé par Guillermo. Nous rencontrons d’autres “cousins” : c’est incroyable de se retrouver en famille en Argentine !

Desde Santiago de Chile, 8 horas de omnibus para atravesar la Cordillera de los Andes, frontera entre Argentina y Chile. Los paisajes montañosos, rocosos de color rojizo son magníficos. Llegamos a Mendoza. En la estación de omnibus la familia Cúneo está presente ( son 6 personas para recibirnos en nuestra llegada ). Aún sin conocernos al menos por foto, nos reconocemos facilmente.
Al día siguiente, Pablo, que trabaja en una bodega, nos hace conocer el medio vitivinicola de Mendoza, de la A a la Z: los viñedos, la cosecha, la forma de irrigar, las bodegas ( de Champaña y de Vino )y finalmente la degustación. Qué alegría fue ir a visitar la montaña, guiados por Patricia y Guillermo, pasear por las ruinas de unas minas, admirar el cerro Aconcagua y los paisajes escarpados de la Cordillera de los Andes. Mendoza es en efecto un oasis en el medio del desierto. Descanso hacia fin de la tarde y cena en familia, un “Asado” tipicamente argentino preparado por Guillermo. Nos encontramos con otros primos. Es increíble de encontrase y sentirse en familia en Argentina!

La famille Cuneo

Dans les annees 1900, Caroline Wininger, soeur de l’arriere grand-pere d’Estelle, est partie s’installer en Argentine. Nous voici chez ses arrieres petits-enfants à Mendoza !
C’est avec l’ainé, Pablo, que nous sommes en contact depuis novembre. Il parle super bien le francais et organise tout notre séjour. Nous logeons chez sa maman, Norma, qui nous accueille avec beaucoup de gentillesse. Haydee, la grand-mere nous nourrit de sa tres bonne cuisine et nous dorlote. Nous passons de tres bons moments avec Patricia, la soeur de Pablo, et Guillermo son frère, tous les 2 adorables. Mariana, une autre cousine qui parle bien le francais, nous fait visiter la ville.
Pablo et Marcela sa femme ont appele leur premiere fille Maria-Carolina, comme l’arriere grand-mere !
Merci a l’Oncle Paul et a Marguerite (en France) de nous avoir permis de vivre une super semaine avec ” les cousins de l’autre coté de l’Atlantique !”

En los años 1900s , Carolina Wininger, hermana del bisabuelo de Estelle, salió de Francia para instalarse en Argentina. Nosotros estamos aquí con sus bisnietos en Mendoza!
Es con Pablo con quién estamos en contacto desde Noviembre. Él habla super bien el francés y organizó toda nuestra estadía. Nos hospedamos en la casa de su madre, Norma, quién nos recibió con gran gentileza. Haydee, la abuela nos alimentó con su muy buena comida y nos mimó. Pasamos muy buenos momentos con Patricia, la hermana de Pablo, y con Guillermo, su hermano; los dos son adorables. Mariana, otra prima que habla muy bien francés, nos hizo conocer la ciudad. Pablo y Marcela, esposa de pablo, han llamado a su primer hija Maria Carolina, como la bisabuela!
Gracias a tío Paul y a Marguerite ( en Francia ) es que hemos podido vivir una super semana con los primos del otro lado del Atlántico.

28/3/2006

Valparaiso

Ville aux 45 cerros (collines), il fait bon s’y promener de bas en haut grace aux ascenseurs. On prend le plus v i e u x, le plus incliné, le plus connu, un autre dans un recoin… Et à chaque détour, apparaissent des maisons de toutes les couleurs. La municipalité a fait campagne pour motiver les habitants a repeindre leurs facades. cf. photos (!).
Enfin, n’oublions pas le port qui domine “Valpo” (et son économie) de ses énormes cargos et containers. Nous retrouvons Claire et Philippe avec qui nous visitons une maison du poete Neruda, la “Sebastiana”.

Oh ! Santiago de Chile !

Des centaines de bus déboulant plus vite les uns que les autres, des badauds et des spectacles dans les rues, un centre ville dense mais des quartiers plus aérés accessibles à pieds, voilà ce que nous retiendrons de Santiago, capitale du Chili. Dans cette ville où tout semble etre “culture” (et où rien n’est donc plus vraiment “culture” ?), nous découvrons Pablo Neruda, poète émérite - Prix Nobel de littérature en 1971 -, diplomate dès l’age de 23 ans, plus tard ambassadeur en France ; nous visitons la maison “la Chascona” qu’il a faite construire dans les années 1960, un vrai bijou.
Santiago restera aussi l’endroit ou avec Claire et Philippe, nous aurons assisté à un concert de Manu Chao qui s’écriait toutes les 2 minutes : ” Oh ! Santiago !“.
Manu Chao

26/3/2006

appareil photo

DEGOUTES !
A la descente du bateau a Puerto Montt, Estelle montre a Tiffany nos dernieres photos. Puis direction notre hotel en bus. Nous nous rendons alors compte de la disparition de notre appareil photo.
Branle-bas de combat, nous retournons au débarcadaire et visionnons (le lendemain) la camera de securite. Pas de chance : nous étions dans un angle mort. Apres déclaration a la police, nous agissons :
* annonce a la radio locale a midi
* petite annonce dans le journal local durant 3 jours
* affichage papier dans quelques endroits de la ville

L’ensemble avec promesse d’une recompence. On ne se fait guere d’illusion, mais ca valait le coup d’essayer. Les photos d’Ushuaia, du glacier Perito Moreno, du parc Torres del Paine et du bateau ont disparu.
A ce jour, aucune nouvelle.
Il n’y aura pas de photos sur le blog jusqu’au rachat d’un nouvel appareil.

Le bateau

Pour aller de Puerto Natales à Puerto Montt au Chili, 3 solutions : l’avion, le bus passant par l’Argentine (30 heures) ou le bateau. Nous choisissons cette derniere option apres mures réflexions en raison du prix. La perspective de naviguer entre les fjords nous a convaincus.
Nous nous retrouvons dans une cabine de 4 personnes (sans fenetre), avec un couple d’américains (Spencer et Tiffany) adorables, et qui ne ronflent pas ! Quelle chance !

Tres vite, nous connaissons la plupart des passagers ; un bon tiers est francais. Rencontres, discussions, mélanges des langues : l’ambiance est a l’échange d’expériences. Nous jouons aux cartes avec Spencer et Tiffany (on leur apprend meme le tarot !), aux echecs et au yam. Des documentaires, films en anglais sous-titres en espagnol sont proposés et le dernier soir, ont lieu un “Bingo” et une soirée dansante. Lionel achete 2 cartons et voila que nous gagnons 2 fois !!! Nous dansons la salsa au rythme de la mer.
Les paysages plutot jolis (fjords, un glacier, et le village de “Puerto Eden”). Le temps s’ameliore apres un depart reporte de 12 heures pour cause de mauvais temps. Pendant la traversee du golfe, le bateau tangue enormement (les passagers ont ete invites a prendre des comprimes). Lionel et Spencer manquent de tomber de leurs couchettes pendant la nuit (Tiffany et Estelle ont prevu le coup et se sont installees en bas).
3 jours, 3 nuits sur le bateau : on ne regrette pas. Depuis, nous croisons régulièrement sur notre chemin des gens du bateau…

18/3/2006

Perito Moreno, le glacier d’El Calafate (Argentine)

Cela ressemble a une grand-messe, ou un evenement footbalistique type coupe du monde. On nous dit que “cela arrive tous les 4 ans” , pourtant là, cela ne fait que 2 ans.
Par groupe, armée de sandwichs, la population converge pour rejoindre le point de vue. Parmi les nombreux argentins, certains n’ont pas hésité à fermer la tienda (le magasin) pour etre présents.
Il reste 2 km a parcourir. Des bruits de canon déchirent l’air. Encore 500 mètres, déjà on l’apercoit : le glacier gigantesque “Perito Moreno“.
50 mètres de hauteur, dominant 2 lacs, ce glacier d’un bleu éclatant, tout en falaise, se disloque sur une centaine de mètres de ses 1.5 km de largeur. Une voute creusée sous le glacier par les lacs menacent de s’effondrer. Des pans de plusieurs tonnes du glacier plongent dans l’eau .
Nous restons 4 heures, sous la pluie, au vent, pour apprécier le spectale hors du commun. “Fox glacier et Cie (Nouvelle - Zélande), allez vous rhabiller“. Les grands coups de semonce résonnent et enfin, dans un splash époustouflant, la moitié de la voute s’effondre : applaudissements, appareils photos sortis par centaines malgré la pluie, “c’est énorme“.
Mais qu’est-ce que je fais là à écrire cet article : le reste de la voute tient encore, le spectacle continue. Ciao.

15/3/2006

Le parc Torres Del Paine

Entre Ushuaia et Puerto Natales, de nombreuses personnes nous ont fait part de leur engouement pour le parc “Torres del Paine”. Mais nombre d’entre eux étaient estropiés, éclopés, aux genous, aux pieds…. Après réflexion, nous nous sommes donc décidés pour 1 journée sur place, pour voir les tours (les Torres) mais en évitant soigneusement le “W”, cette marche de 4/5 jours avec sacs et tentes sur le dos.
Légers comme l’air, nous avons marché 3 heures aller, 2 heures 45 retour (contre 8 heures pour les valeureux W-istes) avec un temps agréable malgré un vent tres fort. Estelle Bravard a failli s’envoler plus d’une fois, mais Lionel Althuser l’a rattrapée !
Le parc est l’occasion de se ruiner : 16 euros l’entrée, 16 euros le bus + 4 euros le minibus. Ne parlons pas du prix des refuges sur place , meme certains campings sont chers.
Toutefois, notre conclusion est : les Torres valent le détour

14/3/2006

Chili ou Argentine ?

Nous pensions ne visiter que le Chili. Mais la réalité des routes et des curiosités nous entraine a passer “x” fois la frontière. Notre passeport collectionne les tampons chiliens et argentins.
Les 2 pays se partagent la Terre de Feu et la Patagonie. Punta Arenas au Chili, Ushuaia en Argentine, le parc Torres del Paine au Chili, le parc national des glaciers à El Calafate en Argentine… Du coup, nous transportons des pesos chiliens et argentins en permanence. Heureusement que ce ne sont pas les memes montants : 1000 pesos Chiliens = 5 pesos Argentins (mas o menos). Cote dépenses, meme si on entend que le Chili est plus cher que l’Argentine, on ne constate pas une énorme différence entre les 2 pays dans le sud. A voir dans le nord des 2 pays…

12/3/2006

Ushuaia

Punta Arenas : nous sommes à 12 heures de bus du bout du monde, dénomination usurpée par Ushuaia en Argentine. C’est l’occasion de traverser le détroit de Magellan, escortés par des dauphins noirs et blancs.
Nous visitons à proximité le parc national de la Terre de Feu avec Pierig “notre” breton du bout du monde. S’y trouvent des barrages de castors, mais ses habitants ont deserté les lieux : dommage.
La visite de l’ancien pénitencier d’Ushuaia est l’occasion de mieux connaitre la ville et ses habitants.
Le Cap Horn est a nos portes mais hors de portée (850 US dollars la croisiere). Ne parlons pas des 2500 US dollars pour atteindre l’Antartique ! Nous nous contentons d’un vol de 45 minutes en avion a 55 US dollars. Nous avons ainsi le loisir de voir Ushuaia d’en haut, le phare et Puerto Williams, la ville la plus australe, la vraie, en d’autres termes, le vrai bout du monde, chilien.

NB: premier commentaire = réponses à vos commentaires

10/3/2006

Punta Arenas

Fini la chaleur et les tacos : voici Punta Arenas en Patagonie, coté Chili.
A ces latitudes, nous pourrions nous attendre à la neige et un froid quasi-polaire, mais une parka (achetée en solde -rentrée des classes oblige - pour Estelle), suffit, pour affronter le vent.
Punta Arenas est une ville tranquille avec de larges allées, elle rappelle la Nouvelle-Zelande. Les restaurants et la nourriture ressemblent à ceux de France.
La faune est toutefois différente; nous allons voir une colonie de pingouins (ou manchots ?). Pas de banquise, mais de simples nids dans les herbes hautes, dont nous sommes séparés par des cordelettes. L’un de ces petits animaux rigolos passe en dessous et se retrouve sur notre chemin. Dommage que le bus nous laisse si peu de temps avec eux.
Copain - copine

Nous rencontrons Patricio (par Hospitalityclub), meteorologiste du coin. Difficile de comprendre le temps du lendemain : “temps variable", “les 4 saisons en une journée". Nous devons avoir de la chance car depuis 4 jours, nous avons que du soleil…

6/3/2006

Aventures en aeroports

Culiacan - 7H : notre avion decolle dans 1h30 et nous nous apercevons que sur le billet d’avion est ecrit 25 mars au lieu de 25 fevrier ! Heureusement, nos avocats mexicains plaident en notre faveur au guichet d’enregistrement et nous nous envolons à la derniere minute pour Mexico.
Mexico - 21H : notre avion prend 4h30 de retard, suite à un probleme de radar dans la tour de controle de l’aeroport. C’est le bazar dans l’aeroport de Mexico.
Santiago du Chili - 12H a midi : notre correspondance est ratee. Personne ne nous informe de la connection suivante a 13H05. Passer la douane, recuperer les bagages et nous voila à attendre 6h le prochain vol pour Punta Arenas.
Punta Arenas - 0H30 : mini-scandale d’une francaise dans l’aeroport : Estelle Bravard avait obtenu l’assurance de trouver un transfert et un hotel payes (par Lan Chile Airlines) à l’arrivee. Personne pour accueillir ni Lionel Althuser, ni ladite Estelle Bravard.
On ne sait plus ou - 1H30 : enfin au lit, 36 heures apres avoir quitte notre bon matelas chez Jesus.
Punta Arenas centre, le lendemain (de 9H à) 15H : apres plusieurs visites chez la Lan, une nuit d’hotel avec 2 repas nous est offerte. Et quel hotel ! 175 dollars la nuit, avec restaurant panoramique !

Moralite : au dicton “Tout vient à point à qui sait attendre", ajoutons “et insister un peu".

Yasmin

Nous avons rencontre Yasmin et Michel en 2002 lors d’un voyage entre Mexico et Cancun. Depuis, nous nous sommes revus a Bordeaux (chez Michel) et a Paris.
Cette annee est l’occasion de nous revoir a Culiacan (chez Yasmin). Nous nous retrouvons donc la-bas en fevrier pour combiner cette visite avec l’arrivee des baleines dans la region de Basse Californie.
Yasmin, organisatrice nee, met en place un programe “all inclusive", d’une main de maitre : enfin, nous n’avons plus a penser aux lendemains… C’est tres agreable !
Yasmin adore la bonne cuisine, elle nous fait decouvrir des plats typiques delicieux… miam !
Yasmin, c’est surtout une verve exceptionnelle : elle connait tout le monde tres vite et nous sort de toutes les situations grace a son bagou.
Morceaux choisis
* A la Paz, arretes par une policiere dans une rue en sens interdit (bravo !) et sous le coup de payer une amende, Yasmin prend les devants, s’excuse a gogo, explique que nous sommes perdus, expose “ils sont francais", decrit le parcours de la journee, demande notre chemin… Finalement, la policiere nous indique la voie et nous laisse partir.
* A Guerrero , aller voir les baleines coute 48 dollars par personne… Yasmin, apres de longs conciliabules, obtient les billets a 28 dollars par personne.
* A Santa Rosalia, Lionel oublie a l’hotel son … calecon ! Nous repassons par la ville 2 jours plus tard. Yasmin va a l’hotel. Personne. Elle se debrouille pour trouver la maison des proprietaires : personne. Le voisin l’envoie dans la famille dont la soeur du pere du proprietaire telephone au fils… qui finalement nous attendra a l’hotel pour nous rendre le calecon.. Ouf ! Tout ca pour un calecon !
* A La Paz, location de voiture : on la rend 3 heures plus tard que prevu… pas de probleme : Yasmin assure.

Vous l’aurez compris, Yasmin est un atout majeur pour des backpackers : elle est tres genereuse et fait son possible pour faire plaisir. A noter qu’en plus, c’est une excellente cuisiniere et coiffeuse (cf la coupe de Lionel) et une masseuse emerite !

Merci Yasmin pour ce chouette sejour au Mexique !

Basse Californie - Mexico

Allez en Baja California les mois suivants : decembre, janvier et fevrier : vous y verrez des baleines qui batifolent en sautant comme des dauphins. C’est exceptionnel.
Baleine qui saute comme un dauphin

Pour nous remettre de ce spectacle, nous visitons Mazatlan, ses plages, son centro historico. Encore l’occasion de gouter a l’hospitalite de la famille de Yasmin (Aron et Aidee). Retour a Culiacan avec une soiree “200 crepes francaises” en guise d’au revoir a notre famille mexicaine preferee.
Une escale de 10h a Mexico nous permet de visiter le magnifique site de Teotihuacan. Temples du soleil et de la lune atteints apres 1 heure de bus (entree gratuite pour les etudiants), un peu d’histoire azteque apres tous ces bons repas, cela permet de mettre en perspective le temps present.

3/3/2006

Baja California

Soudain, la vie se teinte de vert et de bleu turquoise. Elle s´habille de petites touches brillantes sur la mer et la fortune se reveille avec nous : elle decide de nous recouvrir de sa drape. Quelle experience si fabuleuse de se sentir freres, amis et partager la singuliere aventure dans un petit morceau de terre, d’eau, de soleil gourmand eclabousse de tacos (sin chile), de cactus geants et l’emotion grandiose de faire d’un beau reve, une realite.
Fabuleux destin qui reste imprime dans l’histoire, la votre et la notre. Un immense desert de minuscules chandelles piquantes … qui s’approchent et se revelent de veritables geants phalliques. La mer s’ouvre soudain devant nos yeux incredules pour laisser apparaitre sa majeste la baleine grise.
Comment ne pas etre emerveille par cette masse de 15 m de long et de pres de 30 T qui s’attarde à nos cotes, sereine et paisible, accompagnée de son baleineau qui, lui, nous envoie un clin d’oeil complice.
Moments sublimes et magiques qui resteront pour longtemps graves dans nos memoires.

Yasmin et Michel

28/2/2006

Tacos et Tostadas

Au Mexique, on peut manger :

Des Tostadas : tortillas de maïs frites (rigides) que l’on tartine a son gré de coquillages, poulpes, poissons ou crevettes crus.
Des Tacos : tortillas de maïs ou de ble non frites que l’on fourre avec de la viande (boeuf, poulet, chorizo, porc) du poissons ou des crevettes frites.

Dans les deux cas, on peut rajouter à son envie des tomates, oignons, piment, citrons, concombres, chou, guacamole et sauces en tout genre. Durant notre semaine en Baja California, on en a pratiquement mangé tous les jours midi et soir. A tel point que Yasmin, pourtant mexicaine, n’en avait jamais mangé autant en si peu de temps ! Quand on aime…

25/2/2006

Bonnes adresses et adresses deconseillees au MEXIQUE

Baja California del Sur

LA PAZ
Hosteria del convento
FI Madero sur 85
col.centro
tel : 12.2.35.08
prix : 200 pesos la chambre avec 2 lits
–>En plein centre, le receptionniste est tres gentil, les chambres sont sommaires mais avec eau chaude.

LES MEILLEURS TACOS de LA PAZ
Rancho Viejo
B. dominguez Esq. M. De Leon #228
tel : 12.8.46.47
prix entre 12 et 20 pesos
–>Les tacos sont VRAIMENT VRAIMENT super bueno : gouter ceux “Asada". La viande est fraiche ; le restau ouvert 24h/24.

Au nord de la LA PAZ
* LOPEZ MATEO
–>Pour voir les baleines (on en a vu plein !)
prix : bateau pour 6 personnes 1 heure = 650 pesos / 2 heures = 900 pesos

* SANTA ROSALIA
Hotel 6
Calle 6 av.Constitucion
tel : 61515 20995
prix : 200 pesos la chambre avec 1 lit
–>Hotel simple, qui donne sur une route centrale de la ville. Les lits sont assez bons dans les chambres numero 1 et 3.

* GUERRERO NEGRO
San Ignacio
BLVD, Emiliano Zapata S/N col.Fundo Legal
tel : 01 615 157 02 70
prix : 200 pesos la chambre avec 1 lit
–>Les chambres neuves avec 2 grands lits sont extras (pour 4 personnes ).
Pour les chambres avec un seul lit double, verifier les matelas : sur l’ensemble des chambres, il y a 2 chambres qui en ont des neufs.

On a vu des baleines depuis le quai, mais elles sont loin. Pour les approcher et voir cet edifiant spectacle des baleines sautant dans la mer, c’est au minimum 308 pesos par personne a negocier ferme sinon c’est le double. Si vous n’etes pas mexicains, ca sera tres dur.
Nous, on avait notre magique Yasmine.

Au sud de la LA PAZ
CABO SAN LUCAS
–>Unpetit mot pour vous dire que le petit tour de bateau pour “voir le Pacifique et le golfe de Cortes", il reste quelques phoques a voir et la couleur de l´eau est belle.

Bonnes adresses et adresses deconseillees au VIETNAM

HANOI
Trong hotel
56 Hang Trong street
prix :13 dollars la chambre double
–>au centre de la ville, pres du lac, mais calme grace a une cour interieure.

BAIE d´HALONG a CAT BA
Tous les hotels
prix : 3 dollars la chambre double
–>pres du quai, une palanquée d´hotels a été construite pour accueillir les chinois qui passeraient par la frontiere au nord de la baie. Celles-ci ayant ete fermee aux chinois (toujours fermee fin 2005), il y a nettement plus d´offres que de demandes. Une bonne occasion pour nous !

HO CHI MINH
Thai Nhi
street Pham Ngu Lao
00 84 88 377 480
prix : 6 dollars avec la clim la chambre double
–> pas mal au milieu de tant d’autres. Par contre, accueil a revoir.

Bonnes adresses et adresses deconseillees au CAMBODGE

PHNOM PENH
Narin 2 Guesthouse
20 rue 111
012-820-873
012-820-873
prix :6 dollars pour 3 grands lits dans une grande chambre au dernier etage.

Grand View Guesthouse
4, rue 93
012-666-547,
www.grand.view.netfirms.com
prix : 7 dollars la chambre avec 2 lits
–> quartier du lac : infeste de rats. Hotel le mieux du coin, mais pas genial quand meme : chambres minuscules ou l’on etouffe. Si vous tenez a rester aux abords de ce lac agreable en soiree (coucher de soleil), visitez bien les chambres, dans les hotels plutot au fon de la rue.

BANLUNG
Tribal Hotel and Guesthouse
Tel : 075-974074
tribalhotel@camintel.com
prix : 3 dollars a marchander la chambre double
–> La proprietaire n’est pas tres aimable, mais l’hotel est bien

SIEM REAP garden house n° 0169
0129 Wat Bo Village
Tel :012-756-158
garden@camintel.com
prix : 7 dollars la chambre avec 2 lits
–>chambres vraiment accueillantes avec clim et TV, en plein centre ville.

On vous conseille vivement de rester au MINIMUM 3 jours a Angkor, le site archeologique est merveilleux.
Notre Tuk Tuk qui a ete vraiment super s’appelle Mister Rabot : numéro de tel - 012 320 869. Il parle anglais. Si vous l’appelez de France, vous pourrez lui demander de venir vous prendre a l’aeroport. Compter 20 dollars toute une journee de bons et loyaux services (en fonction des endroits que vous choisirez de visiter).

Bonnes adresses et adresses deconseillees en CHINE

DATONG
–>A droite en sortant de la gare : prendre la grande rue a droite sur 200 metres au moins et entrer dans une impasse, un petit restau fait l’angle. Nous avons oublie le nom de l’hotel au fond de l’impasse, mais moins cher que ceux ayant pignon sur rue, ils offrent des prestations tres correctes.
NE PAS MANQUER les boudhas a quelques kms au nord de la ville (un bus y va pour qq yuans), et negocier un taxi (si on est 3 ou 4) pour aller voir les temples suspendus a 70 km au sud de la ville. Le détour est largement conseillé !
L´agent de voyage (du Ministère du tourisme gouvernementale) de la gare ne vous rate en général pas. Il parle anglais, propose des tarifs assez onéreux - mais tout est relatif - et parle anglais.

YANGSHUO (proche GUILIN)
Bamboo house
(2nd hotel plus calme que le premier)
12 w street (au bout du village)
prix : 100 yuans la chambre avec 2 lits matrimonials !
–>chambres tres confortables, mais pas de vue. On conseille les balades a velo (le tandem, c’est genial aussi) au milieu des rizieres et des pains de sucre.

BEIHAI
Jin Sha Dao hotel
Road 10, Silver Beach
tel : (0779) 3893818
prix : 60 yuans mais on a marchande la chambre double
–> pres de la Silver Beach, la grande au fond du dernier etage est tres calme, mais beaucoup d’escaliers et pas de lit double. Les 2 chambres avec lit double sont au 1er etage donc trop bruyantes. Dans l’ensemble, l’hotel est de trrres bon standing pour le prix, et on peut se rendre sur la plage a pied : c’etait “limite coup de coeur".

Bonnes adresses et adresses deconseillees en RUSSIE

IRKOUTSK
Hotel Arena
Sverdkova st, #29
prix : 15 dollars la chambre double
–> matelas pourris, pas d’eau chaude

ILE D’OLKON: Ville de Khuzhir
Chez Nikita
–> impossible de le louper : tout le monde connait. Nikita, ancien joueur de tennis, s’est fait le mecene du village.
Mais il y a aussi dans le village des habitants qui peuvent vous loger : depuis chez Nikita, face a la porte d’entree, parter sur la main gauche parallelement au lac, sur 800 metres. Et demander ou loger. Il y a un couple sympa qui a 2/3 maisons (2 en 2005, 3 certainement aujourd’hui). Les cloisons sont toutefois assez fines.
Dans tous les cas, essayer le bania !

Bonnes adresses et adresses deconseillees en NOUVELLE CALEDONIE

CONSEIL : reserver a l’avance car la demande est souvent superieure a l’offre. Tous les gites et hotels proposes ci-dessous nous ont paru corrects sans plus.

Grande-Terre en Nouvelle-Calédonie

HIENGHENE
Gîte du Wéhout : Mme BOUANOU Chantal
tél: 42 43 57 (vous tombez sur l’office du tourisme)
Prix: nuitée 1000/pers/nuit ( 8,5 euros)
Repas 1800/pers (15 euros, cher en / qualité/prix); bougna négocié: intéressant
–> Faré : assez correct mais lit peu confortable

KONE
Hotel Hibiscus
tel :47 22 61
Le petit déjeuner: 8,5 euros/ pers : cher, le repas pour 15 euros semblait correct.
Le prix pour une chambre pour 4 : 74 euros
–>hotel style Novotel avec Clim et piscine.

Ile de LIFOU
EASO
Chez BENOIT
tel : 45 90 08
Repas : 15 euros
–>prix/confort correct MAIS REPAS cher en rapport qualité/prix. Les toilettes et douches sont communes. Bonne eau chaude.
A noter : les TORTUES sont a 30 metres de la plage tous les matins vers 6 heures du mat. On les voit tres bien depuis le quai.

Faré de la FALAISE : chez Louise
tel : 45 02 01
–>un peu spartiate (lit et sanitaire); mais accueil sympa et magnifique vue sur la mer. En janvier, il y avait des milliers de papillons.

24/2/2006

Bonnes adresses et adresses deconseillees en NOUVELLE-ZELANDE

Conseil : en saison, reserver les hotels, voitures, places de bateau a l’avance ou, pour les hotels, arriver bien tot dans la journee. Il peut etre interessant d’acheter la carte BBH pour 40 dollars si vous restez longtemps.
Les prix sont ici donnes pour 1 lit pour 2 personnes.

WESTPORT
TripInn
72 queen St
tel : 03 789 7367
prix : 50 dollars NZ pour 2
–>Belle cuisine commune dans une maison historique, les chambres a l’exterieur nous ont plu : mais nous n’etions que 2 dans une chambre de 6.

QUEENSTOWN
Southern Laughter : sir Cedrics
4 Isle St
tel :03 441 8828
prix : 54 dollars NZ la chambre double
–> On a eu une jolie petite chambre double au fond au premier etage.

AKAROA
Onuku Farm Hostel
PO Box 50 au bout de la Bankx Peninsula
tel : 304 7066
prix : 20 dollars NZ par personne
–>Demander les petites cabanes en bois, ou planter sa tente dans le camping au milieu des moutons. Pour 30 dollars NZ par personne, nous avons fait du kayak au milieu des dauphins !

KAIKOURA
Top Spot Backpackers
22 Deal St
tel : 03 319 5540
prix : 50 dollars NZ la chambre double
–>Demander la maison calme de l’autre cote du parc. Il y a 3 chambres, une cuisine commune et un joli jardin.
A NOTER : on peut voir des phoques de tres pres (10 m), a 2 km au sud du centre ville, en allant sur le parking de la “colony of seal". Tout simplement…

TAUPO
Sunset Lodge
5 tremaine Av
tel : 07 378 5962
prix : 45 dollars NZ la chambre double
–>Matelas pourris. C’est petit et bruyant : les chambres sont pres de la veranda, de la cuisine ou des douches.

ROTORUA
Rotorua Central Backpackers
1076 Pukuatua St
tel : 07 349 3285
prix : 46 dollars NZ la chambre double
–>Calme avec lit King Size et Hot Spa. L’accueil est bon, la cuisine est belle. Le bonheur proche du coup de coeur.

THAMES
Gateway Backpackers
209 Mackag St
tel : 07 868 6339
prix : 46 dollars NZ la chambre double
–>calme et familial

AUCKLAND et WELLINGTON
Base Backpackers
prix dortoirs : 27 dollars /personnes
–>En depannage, grand complexe au centre de la ville avec bons matelas. Pour les filles, “sanctuaire". Il y a beaucoup de routards qui connaissent ces lieux, ce qui nous a permis d’y vendre notre tente.
A Auckland :, 16-22 Fort Street, tel 64 9300 9999, avec une –> belle terrasse au sixieme etage.
A Wellington :, 21-23 Cambridge Terrace Wellington, tel 64 4801 5666

17/2/2006

Culiacan

Apres tant de paysages découverts, une experience humaine nous attend a Culiacan au Mexique : la famille de Yasmin nous invite. Et quelle famille ! La maman est entourée de ses 8 enfants, d’innombrables petits-enfants et arrieres-petits enfants. Chez elle, l’ambiance est celle d´une hacienda transformée en restaurant : un ¨va et vient¨ continue, on se sert, on s´embrasse, on se congratule.
Nous dormons chez Jesus (un des 4 freres) et Elsa qui nous dorlotent. Jesus vend des matelas : c´est notre meilleur lit depuis septembre.
Chaque repas est l´occasion d´une invitation chez un membre différent de la famille qui s’évertue a nous cuisiner les meilleures spécialités du coin. Un délice ! Crevettes, poissons, tortillas, tamales… aux noms mexicains.
Cirque, visite de la ville, match de foot, tout est organisé : c´est beau les vacances chez les amigos…

La petite famille

Despues de tantos paisajes descuviertos, una experiencia humana nos espera a Culiacan en Mexico : la familia de Yasmin nos invita. ¡ Y que familia ! La abuela esta rodeada de 8 hijos, innombrables nietos y bis-nietos. En su casa, el ambiente es como el de una hacienda transformada en restaurante : un “va y ven” continuo, la gente se sirve, se saluda muy calidamente con un fuerte abrazo y se convive alegremente.
Nosotros dormimos en casa de Jesus (el hermano mayor) y Elsa qui nos atienden como reyes. Jesus vende colchones entre otras cosas : es nuestra mejor cama desde septiembre.
Cada comida es la ocasion de un invitacion en la casa de un miembro diferente de la familia que se desvive al cosinarnos las mejores especialidades de la region. ¡ Una delicia ! Camarones, pescado, tacos, ensaladas, machaca, tamales… con nombres mexicanos.
Circo, visita de la ciudad, juego de football, todo esta organisado : son lindas las vacaciones en casa de amigos.

10/2/2006

Denver -english version -

Big cars, clean roads and streets, huge T-bones, burgers, pizzas, spreading cities, nice houses (Matt´s one is really great - this guy is ready to get married !), we´re in the States, folks.
Moreover, we arrive for the Superbowl and we meet our friends Bruce and Matt. OK, let´s go to Bill´s house to eat home made pizza, watch Pittsburg win and new adverts (half of the broadcast), and have few beers - not all diet ! -
Denver downtown, 400 grammes´ steaks (Estelle is REALLY keen on those), rest, web, and even a bit of exercise for Lionel. So, ¨that´s good stuff¨.
Then, on february the 8th, we leave at 4 AM, to test Bruce adaptation to get ready in the early morning… He managed (this guy is also ready to get married !) and drove us to the airport to fly to Mexico.
On the road again !

9/2/2006

Marie-Jo et Blair

Marie-Jo est la marraine de Clothilde, la presque soeur d’Estelle. Francaise, elle vit aux USA depuis une vingtaine d’annees, mariée a Blair qui est americain. Connaissant bien les 2 pays, elle nous a eclaires sur bons nombres de points (le systeme educatif aux USA, le travail, les differences de cultures).
La premiere fois que Blair est venu en France (dans la famille de Marie-Jo), il a ete embrasse par des femmes plus qu’en 25 ans aux USA. En effet, ils ne sont pas habitués a se faire la bise !
On a ete chez eux “comme a la maison” : nourris, loges et habilles (bientot en ligne sur les photos les casquettes et T-shirt Van Vliet !). Un grand merci a Marie-Jo et Blair ainsi qu’aux 2 garcons et a bientot a Paris !

Marie-Jo is part of Estelle´s best friend family. She´s in the US for 20 years, married with Blair. They both explained us a lot about the ¨american way of life¨. Marie-Jo explained Estelle the education system, types of work you can find, and differences between french and american cultures. Blair spoke with Lionel about nationality, taxes, wines and girls… especially that they´re not used to kissing in the US Ñ that´s one good point when they are in France, you kiss when you meet friends !
We spend a great and confortable time being with them, easing up : thank you very much and see you soon in Paris !

8/2/2006

Denver

Grosses voitures, rues propres, énormes super bons steaks, hamburgers, pizzas, villes qui s´étalent sur des kilometres, maisons confortables (magique celle du bon a marier Matt), nous sommes bien aux USA.
En plus, nous arrivons chez nos 2 ricains d´amis (Matt et Bruce) pour la finale du Superbowl, l´occasion de bonnes pizzas home made chez Bill, de nouvelles pubs pendant la moitié de la retransmission et de quelques bonnes bieres - pas toutes bonnes pour le régime -.
Un tour au centre-ville de Denver, un resto avec des steaks de 400 grammes (le bonheur pour Estelle), du repos, de l´internet, et meme un footing pour Lionel. Bref, that´s good staff. Départ a 4 heures du mat pour tester les capacités d´adaptation de Bruce qui nous emmene sur la route du Mexique. C´est reparti !

English version of this article

1 jour gagne !!!

Partis le 1er fevrier de Auckland a 22H, nous arrivons a Los Angeles vers 13H le 1er fevrier ! Et oui, c’est ainsi que Phileas Fog a gagne son pari du tour du monde….
Pas de probleme de passeport a notre arrivee (on avait peur car il faut un passeport electronique) mais 3 heures de retard. Et la navette prevue pour nous emmener a Desert Palm chez Marie-Jo, est partie. Heureusement, on nous aide tant et si bien que nous partons l’apres-midi meme et gratuitement en plus ! Pour nos premiers pas aux USA, ca commence bien !

7/2/2006

7/02/2006 : sur le chemin du retour

Sur nos 320 jours de voyage, voici le 160 ieme.
Nous avons traverse 10 pays, 4 frontieres “a pieds", 6 en arrivant a l’aeroport.
2997 photos prises avec l’appareil numerique, 363 photos tranferees et reparties dans 20 albums.
Bientot la 2000 ieme visite comptabilisee sur le blog.
L’aventure continue !!!

Les kiwis

Quoi, les kiwis, des fruits ?
Vous allez provoquer un record de crises cardiaques chez nos amis neo-zelandais.
Les kiwis sont de petits animaux, les plus petits de la famille des “ratite", famille qui compte dans ses rangs les emus et les autruches. Il y a 5 especes de kiwis : great spotted, little spotted, Brown, Tokoeka et Rowi. Pour le reste, se referer a un dictionnaire ou un moteur de recherche !

6/2/2006

Californie - Palm Desert

Incroyable de se trouver la, 10 jours apres les glaciers en Nouvelle-Zelande ! Il fait bon pres du desert, en Californie, pres de 25 degres le jour, et on se regale de pamplemousses tout juste tombes de l’arbre du jardin et de cuisine tex-mex. C’est aussi l’occasion de voir des animaux d’Afrique !
A Palm Desert, nous sommes chouchoutes par Marie-Jo et Blair qui nous font decouvrir le desert de Californie. et de s’acheter de bonnes chaussures, grace a Marie-Jo qui connait les bons magasins. Nous voila equipes pour nos futurs treks !

4/2/2006

La proprete en Nouvelle-Zelande

En Nouvelle-Zélande, il y a peu de poubelles ou meme pas du tout a certains endroits. Pourtant, les rues, routes et chemins sont très propres. Lors du Tongarino Crossing, nous n’avons vu qu’1 mouchoir sur toute la durée (8 heures) de marche. Plus de 500 marcheurs et pique-niqueurs passent par la ! Les touristes en Nouvelle-Zélande seraient-ils bien éduqués ?
Du coup, les Néo-Zélandais se promènent pieds-nus dans les rues et dans les magasins. Cela est très pratique quand on a les pieds plein d’ampoules après les 8 heures de marche…
Dans les Hotels “Backpackers", les cuisines sont partagées entre tous les habitants souvent jeunes et de tous pays. Chacun fait sa cuisine et doit ensuite faire sa vaisselle, la ranger et nettoyer les tables. Ca marche ! Et dans les auberges de jeunesse en France ?

3/2/2006

Nouvelle Zelande : le nord

La Nouvelle-Zelande “du nord” est encore moins depaysante que “celle du sud". Toutefois, on aura pu se delecter de bonnes marches a pieds pres des volcans, dont le celebre Tongarino Crossing, au milieu de l’ile du nord, une grimpette de 8 heures avec des photos assez jolies.
Une peu plus au nord, vous trouverez LE spot touristique de cette ile : Rotorua (Rotorua Vegas pour les intimes) avec des “villages” de Maoris factices mais qui permettent une approche de la culture maori, en quelques heures. Les maoris n’ont de langue que parler, et d’ailleurs, on leur a parle (en anglais), on a meme pu les toucher. Ah, delire, super. Bref, bof. Encore une fois, il faut du temps pour reellement rentrer dans de reels villages. On aura toutefois pu comprendre que ce n’etait pas un peuple a se laisser faire (cf. le Haka avant chaque match de rugby), inspire de leur traditionnelle danse d’accueil, danse de “challenge"). On n’entre dans le village qu’a la condition d’etre digne de le faire.
Plus interessant, cette serie exceptionnelle de geysers, disperses tout au long des volcans de l’ile. Meme sur la plage a Coromandel, on peut se bruler les pieds sur le sable, car l’eau bouillante passe juste en dessous !
Enfin, Auckland, la ville des marins, nous a semble agreable : il y faisait bon en ce mois de fevrier : on a pu prendre un verre avec John, qui nous a confirme que c’est grace a leur fermete que les maoris ont su imposer une vie commune et respectueuse entre communautes de colons et autochtones.
Accueil, a la mode maori

25/1/2006

Logement en Nouvelle-Zelande

En Nouvelle-Zelande, il y a le choix pour se loger (les prix donnés sont pour un couple).
Il y a les Bed&Breakfast à 130 euros la nuit, les motels à 90 euros, les hotels backpackers à 35 euros, les campings à 15 euros.
Nous, nous avons débuté des sessions de camping sauvage. Trouver l’endroit n’est pas facile, car la plupart des terrains sont cloturés. Une astuce : chercher près des rivières… Le camping sauvage, c’est gratuit, mais il faut alterner de temps en temps avec un vrai camping ou on trouve des douches et des cuisines super bien équipées. Pour avoir beaucoup plus chaud, nous allons aussi dans ces hotels dits “backpackers", ici légion. Ce sont souvent des maisons ou l’on loge dans une chambre et ou l’on partage la cuisine bien équipée et la salle de bain. Un système super sympa mais qui coute quand meme 35 euros au minumum…
Nous sommes loin des hotels à 4 euros du Cambodge et du Vietnam !

La Nouvelle Zelande

L’autre bout du monde : nous pouvons dire que nous y sommes.
Pour le coup, il n’est pas tant dépaysant que loin : le climat, les paysages s’approchent des souvenirs que nous avons de la France, les glaciers pour Estelle, les “terrains vague” pour Lionel.
La faune est toutefois sensiblement différente. En raison des courants froids de l’Antarctique, nous avons vu ici des dauphins,des phoques tandis que les pingoins se cachent un peu plus et les baleines sont au large.
Sur ” l’ile du sud ” ou nous restons 9 jours, nous profitons des hotels dits “backpackers”, tout équipés, tout confort et qui du coup contribuent, avec la location quasi-obligatoire de véhicule, à l’explosion du budget moyen quotidien.
Nous faisons donc du camping sauvage. La tente est vite rentablisée. Les nuits sont fraiches. La rivière l’est aussi. Estelle prend alors des photos à censurer

24/1/2006

JAVA : Le “bullshiter” de l’annee

C’est en Indonesie que nous avons rencontre le menteur le plus incroyable de la planete. Plutot que d’appeler son bureau “Tourist information“, il devrait l’appeler “Tourist desinformation“.
Le bus nous ayant depose devant son bureau (comme par hasard), il a commence par nous preciser que la gare routiere se trouvait a 7 km. C’etait pour nous dissuader de partir, elle ne se trouvait qu’a 1 km.
Puis, pour aller jusqu’au “mont Bromo” (Bromo volcano), cela devait couter 25000 Rupiah par personne. Le tarif est au maximum de 15000. Un bemo devait arriver vers 19h30 : en realite, il n’y a pas plus de bemo apres 18h que de dents dans le bec des poules.
Nous devions avoir une voiture avec chauffeur dès 11h du matin, nous avons partage un minibus a 8 personnes vers 12h. Arrivee prevue a 19h, nous sommes arrives a 23h.
En bref, amis voyageurs du cote de Probolingo, attention, cet homme est un menteur, people traveling close to Probolingo - Bromo : this man is a liar. Divisez par 2 tous les prix, sans negocier. Don’t pay more than half he asks for.

21/1/2006

La Nouvelle Caledonie, par Lionel Althuser et Estelle Bravard

La Nouvelle-Calédonie, ou Nouvelle-Ecosse (selon James Cook, arrivé là-bas vers 1774) est marquante par :
- la beauté de son lagon aux couleurs en dégradé de bleues, à la faune assez riche (tortues, dauphins)
- de belles plages de sable clair bordées de cocotiers
- un paysage vallonné et souvent sec (vu le climat ensoleillé et chaud)
- des touristes très peu nombreux (quelques japonais ayant le gout de l’aventure, quelques australiens débarques de leur gros bateau)
Les calédoniens sont accueillants, souriants, attentionnés, se disent bonjour, meme si une certaine tension entre kanaks, caldoches et ”zoreilles” est sensible, y compris pour le touriste de passage.
Celui-ci devra s’attendre à un logement rudimentaire (ex1. les “farés”, cases en bois et paille, ex2. internet seulement à Nouméa, 1 euro les 5 min.) : autant camper . Attention : facturations sans état d’ame. Le cout de la vie semble exhorbitant pour quelqu’un arrivant d’Asie, simplement démesuré pour quelqu’un venant de “France".
Le touriste pourra toutefois profiter de “la brousse”, ou nos amis Mimi et Annie ont choisi de rester lorsqu’ils ne sont pas sur Nouméa. Il se promenera dans ces fonds de vallée et leur flore variée, et profitera des belles vues d’altitude (ex. le cœur de Voh) et pourra se rapprocher de la mer, l’occasion de se battre avec des noix de coco. Ce sera moins onéreux qu’un tour organisé en bateau.
L’histoire et les coutumes kanaks apparaissent au niveau institutionnel (musées, centres culturels) ; les “tribus” 9les grandes familles kanaks) semblent quant à elles plus préoccupées de vivre au jour le jour ou de profiter des touristes de passage.
Vous l’aurez compris, la Nouvelle Calédonie, c’est beau mais il faut, soit avoir les moyens, soit etre débrouillard (avoir sa tente) et faire des choix.
Comme il y a 3 ans, nous avons eu la chance de monter sur le catamaran de Gérard et Marie-France, qui ont choisi de se séparer de tout sur terre pour vivre sur mer, et de voyager, eux aussi. Nous profitons de la présente pour les remercier et leur souhaiter bon voyage, amis globe-sailers.

NB : super premier commentaire !

La famille Hautcoeur

Dans la famille Hautcoeur, il y a Simone la grand-mère dynamique au possible et si généreuse. Sans nous connaitre, elle nous a ouvert ses portes, à tous les 4 ! A 74 ans, elle est la reine du volant et marche comme un cabri sur les chemins de montagne.
Emile, dit Mimi, son petit-fils, a construit sa maison au coeur de la foret à Sarraméa : c’est un homme de la nature qui chasse le cerf et cuisine comme un chef (miam sa salade thaitienne et miam encore les squaschs !).
Annie est l’ex-voisine de Lionel quand elle habitait Paris il y a quelques années. Elle a tout quitté pour venir vivre au soleil de Nouvelle-Calédonie. Maintenant, elle navigue entre Sarramea et Noumea, organisant son monde avec patience et gentillesse.
Leur fille, Deliciosa (du nom d’un fruit de NC), est le centre de tout ce petit monde. Elle est très attachante, du haut de ses 3 ans et demi. Elle s’est découvert durant notre séjour une passion pour la coiffure des cheveux d’Estelle et une belle aptitude à dessiner Lionel.
N’oublions pas la petite dernière : Rebelle, la chienne de la maison qui, bien que petite, sait éloigner les poules et les cerfs de la maison !
Merci à la famille Hautcoeur pour cet agréable séjour en Nouvelle Calédonie !

19/1/2006

Nouvelle-Caledonie par Margot, maman de Lionel

On a surtout de la Nouvelle Calédonie l’image de belles plages de sable clair bordées de cocotiers, ce qui est exact. Mais on sait peut-être moins que c’est une île au paysage extrêmement vallonné pour ne pas dire montagneux et bien des bords de mer sont caillouteux et peu accessibles.
En cette saison d’été aride la terre est sèche, la végétation moins luxuriante qu’aux Antilles par exemple, la chaleur accablante (souvent 35° C). La mer étant à 28 - 30° C, on y entre plus facilement que dans l’Atlantique !
Les Calédoniens sont des gens extrêmement accueillants, très souriants et surtout très attentionnés les uns vis à vis des autres. Toute personne qui en croise une autre, blanche ou noire, fait un petit signe et un sourire, les gens ne se bousculent pas et sont d’une politesse exceptionnelle ! Voilà à coup sûr un des plus grands dépaysement par rapport à la métropole.
Dans le Nord de l’île, les kanaks qui vivent pour la plupart dans des maisons “actuelles", souvent très rudimentaires, (bois et tôle) ont presque tous à côté de cette maison, un “faré” case ronde en bois et paille. Ce faré équipé seulement de nattes en paille ou de matelas en mousse constitue leur pièce à vivre et est très souvent affublé d’une antenne parabolique qui leur permet de capter Canal + sat. ce qui donne un contraste pour le moins amusant : la case en paille avec son antenne satellite ! L’électricité semble être installée absolument partout, et le réseau téléphonique couvre tout le territoire.
Sur l’île de LIFOU, qui elle est plate, avec les fameuses plages bordant la mer qui a tous les tons de bleu et turquoise, l’accueil des habitants est extrêmement chaleureux et les jours semblent se dérouler dans la bonne humeur.
Bien entendu, les touristes sont très peu nombreux compte tenu de l’éloignement par rapport à la métropole, les Japonais restent dans les hôtels et les Australiens brillent par leur absence qui s’explique par des tarifs extrêmement élevés et une absence remarquable d’infrastructures touristiques. A part les séjours en pension complète à l’hôtel toute autre formule devient problématique : peu d’hôtels, les gîtes d’un confort plus que sommaire et de propreté très douteuse, l’eau courante aléatoire et pas de restaurants !!…
Les prix très élevés contribuent à un mode de vie simple et frugal. Dans les campagnes en dehors de la chasse, la pêche et un peu de culture, il n’y a rien à faire. Mais les gens sont souriants et agréables.
Nous avons donc vécu le confort routard pour avoir le plaisir de retrouver nos enfants pour les fêtes de fin d’année.
Choc thermique au retour : partis à 35° C, après 23 heures d’avion + 2 heures d’escale on atterrit pour trouver 2-3° C auquel il faut ajouter un décalage horaire de 10 heures. Dur, dur d’être parents et touristes!!
Bonne année à tous.
PS : les moustiques nombreux et agressifs ont adoré nos peaux blanches…

18/1/2006

Le coeur de Voh

Si vous êtes à Koné, au nord de la Nouvelle-Calédonie, vous apprendrez que le “coeur de Voh” (célèbre photo de couverture du livre d’Arthus Bertrand : “La terre vue du ciel") est dans les parages.
Faites comme nous, en l’absence d’office de tourisme pour vous renseigner; à tout hasard, prenez la direction de Voh. Là, personne ne pourra vous renseigner autrement que par “c’est plus loin". Demandez gentiment aux gendarmes (tous de métropole), qui vous donneront de précieuses indications sur le chemin à suivre. En effet, vous aurez au préalable relevé une caractéristique déroutante de la Nouvelle Calédonie : l’absence totale de panneaux indicateurs de direction.
A la gendarmerie, on vous reçoit très gentiment, on vous montre grâce à une photo aérienne tous les repères nécessaires pour apercevoir sans hésitation le cœur que forme la mangrove.
Après, il ne “vous reste plus qu’à” escalader sous le soleil et pendant près d’une heure et demie les 300 à 400 mètres de dénivelés sur un chemin en plein soleil. Arrivés en haut, la vue vous récompensera de votre effort !!! Faites vite : dans quelques années la mangrove aura tellement progressé que le cœur aura disparu !

Un conseil toutefois : ne faites pas comme nous, choisissez une autre heure que 12 à 15 heures début janvier par 35° C !

Article signé Margot, relu par “parapluie20006″

Nouvelle-Calédonie par Gerard, papa de Lionel

Nouvelle-Calédonie, terre d’accueil, doit son nom à l’explorateur James Cook, sujet écossais ou calédonien arrivé là-bas vers 1774.
Depuis l’avion, avant l’atterrissage à TONTOUTA, on observe des couleurs bleues, vertes plus ou moins foncées (barrières de corail), translucides la plupart du temps, le long des côtes souvent très découpées, parfois avec des plages de sable blanc-beige, au milieu d’un océan Pacifique fascinant. On voit aussi et surtout des montagnes sèches, puisque c’est l’été.
A l’aéroport, contrôle de police et surtout phytosanitaire, probablement destiné à réduire l’entrée de conserves ou autres matières importées et commercialisées dans le pays.
Immédiatement, après une courte attente, nos deux pigeons voyageurs, E et L, nous convoient vers SARRAMEA où Annie, Mimi, et Déliciosa nous accueillent puis nous font connaître, tout près de là la sympathique et dynamique Simone, authentique caldoche ainsi que William (tahitien d’origine).
Tout de suite, dans l’ambiance d’un fond d’une vallée gardée précieusement naturelle, apparaît le faré de Mimi et Annie, oh combien séduisant pour tout écologiste ou amoureux de la nature.
Dans ce coin magique, nous ferons la visite de quelques cascades et nous assisterons au coucher des poules qui n’oublient pas de caqueter pour appeler avec autorité leur progéniture dans les branches d’arbres pour la nuit, afin de les protéger des prédateurs. C’est dans ce lieu de rêve (la nature à l’état pur) que nous fêterons Noël puis Nouvel An avec Mimi comme grand chef avec une délicieuse rouelle préparée à l’étouffée dans un foyer creusé dans le sol, accompagné de squashs non moins délicieux, le tout après une excellente salade tahitienne.
Pendant les 4 jours passés chez Simone, nous avons collecté quelques coques sur la plage de Teremba (et non pas Basse Terre), qu’elles étaient bonnes !, et vu des élevages de crevettes dans cette baie de Moindou.
Dans ce coin, le cagou, oiseau national au cri de chien s’est fait entendre sans se laisser voir ; parmi les autres oiseaux : des lunettes, des hirondelles, des oiseaux genre merles (?), etc. De magnifiques fleurs : frangipaniers, énormes bougainvillées, hibiscus à une ou deux têtes, des espèces de tiarés (fleurs de Tahiti)…, de toutes les couleurs sans parler des flamboyants et autres arbres jaunes et divers agrémentent le paysage. Au milieu de tout cela beaucoup de tarentes, genre de lézards aux cris caractéristiques et qui tiennent compagnie dans les maisons et farés, même la nuit.

De Sarraméa, cap sur Bourail puis par une transversale vers Houlailou où, comme à bien d’autres endroits, une boussole aurait été utile pour palier l’absence de panneaux de direction, puis Poindimié par une route en bordure de mer, avec plein de petits cols parfois bien pentus, l’altitude avoisine 100 à 200 m. Poindimié où il y a une magnifique piscine municipale, fermée ce jour-là, dommage ; une autre piscine, dans un Monitel (genre de Motel), où les gens se baignaient tout habillés et dont la couleur n’était pas aussi claire que celle de l’océan voisin et dont le prix firent que nous avons poussé jusqu’à Hienghène dans un gîte…. où nous avons passé la nuit dans le faré qui faisait office de bar, faré de la tribu We Houte.
Hienghène : nombreux points de vue et la fameuse poule, un rocher dans la mer. Bronzage à la plage chez Maria qui nous a fait goûter des gobbis de mulet (brochettes de poisson cuit sur la braise), expliqué l’élevage de bigorneaux pour faire des amorces pour aller pêcher. Visite du centre culturel, de cases de chefferie, de sculpteurs ; documents sur l’histoire et les coutumes kanakes. Ce fut l’occasion de manger du bougna, plat traditionnel à base d’igname, tarot, écrevisses, bananes.
Ensuite, direction Koné par une transversale montagneuse (feux de forêts au loin) par différents cols. Le soir, pot chez Jacques , l’infirmier et son fils Maxime. A midi, nous rencontrons notre premier petit restaurant sympa avec du poisson comme le mahi-mahi ou du thon fris et de la salade tahitienne.
Le lendemain, ascension en plein midi, bien 40°, pour admirer le cœur de Voh. (voir « la terre vie du ciel »). Heureusement, les gendarmes, très sympas, étaient là pour nous indiquer le chemin. Bien sûr, séances photos diverses et sur le chemin, photo d’une belle araignée.

Après le réveillon, embarquement sur le Betico, direction LIFO,U une des îles Loyauté ou l’accueil fut fantastique avec des gens d’une extrême gentillesse; remarquable .
Le soir, gîte chez Benoît après un repas préparé par Patricia (Ali Noé) aidée de Rosewee et Rosalie, toutes kankes.
Le lendemain, petite balade à Notre Dame de Lourdes pour un magnifique point de vue sur la mer ; et baignade dans la baie de Jisek ou Lionel a failli prendre un coucher de soleil en photo.
Jour suivant : magnifique tortues le long du ponton de chez Benoît. Estelle, j’ai bien dit Estelle, à 5 heures du matin y était pour admirer ces fascinantes tortues ! L’après-midi, match de cricket, façon calédonienne dans une ambiance de fêtes de nouvel an.
Avant de partir débarquement de touristes australiens en croisière, avec accueil avec chants, danses locale et ventes d’objets divers sous le grand faré (sculptures, t-shirt, gousses de vanille, peintures de paysages…)
Le 4 janvier, nous rendons la voiture et partons en stop de Lucilla pour le faré Falaise dans la tribu de JO KIN où nous passerons deux jours au milieu d’un multitude de papillons.
Baignade l’après-midi dans une crique avec fortes vagues, au milieu de kanaks plongeant et virevoltant surtout lorsqu’il y avait de grosses vagues.
Visite d’une vanilleraie à Mucaweng, avec force détails sur la culture de la vanille (fécondation, tuteurs, 3 étapes de séchage…). Tout près, une église et un monument pour la tribu (avec une tortue symbole du bonheur ; un serpent symbole du mal ; une lance et une clé symboles de la tribu).
L’après-midi, visite d’une chefferie à Hnatalo avec explication du fonctionnement de la tribu et de la coutume (mariage du fils du chef avec épouse désignée ; prélèvements pour la tribu…)
Ici le bois : kuli et pinus, différent du niaouli de la Grande Terre.
Dernier jour sur LIFOU : complaintes de Louise qui fait tourner le faré sans beaucoup d’aide de Georges son mari. C’est d’ailleurs Louise qui “nous ramène” au port, le 4*4 étant conduit par Lionel.
Avant d’embarquer sur le Betico pour le retour, longue discussion avec l’indépendantiste du coin, bien que pas pressé pour l’indépendance surtout sans les subventions.

Le soir, repas à Nouméa sur le catamaran de Gérard et Marie-France.
Le samedi, tour sur ce catamaran « ORO ». Snorkeling, magnifiques poissons. Estelle a même caressé un gros poisson. Pour Gérard et Margot, coups de soleil indiscutables, malgré la ou les crèmes.
Dernier jour : visite du marché de Nouméa puis du fameux centre TJIBAOU.

17/1/2006

Le stop en Nouvelle-Caledonie

Pour aller du sud au nord de la Nouvelle-Calédonie, il n’y a qu’une grande route : ceci pourrait expliquer le succès du stop ; pas le temps de lever le pouce qu’une voiture s’arrete déjà. Qu’ils soient métropolitains, Caldoche ou Kanak, en voiture, fourgon ou pick-up, les gens nous prennent.
A Nouméa, on pourrait croire que ce serait plus difficile : et ben non ! Toujours aussi sympathiques, les habitants s’arretent.
Plus fort : pour aller de la banlieue de Nouméa à l’aéroport ce dimanche ou les bus sont absents, avec nos énormes bagages, nous ne faisons pas peur à un Caldoche sympathique qui nous laisse au péage ce qui nous permet d’etre pris 2 minutes plus tard par une famille Kanak jusqu’à l’aéroport (en tout 37 km !).
Encore plus fort, sur Lifou, c’est à 4 (avec Gerard et Margot) que nous sommes pris pour retourner dans notre gite au fin fond du nord. Vraiment très fort !

15/1/2006

Réveillon 2005

Pour un réveillon sous les Tropiques on pourrait penser à une terrasse au bord de cette belle mer de tous les tons de bleu…
Trop classique ! Lionel et Estelle nous ont amenés à Sarramea, à l’intérieur des terres, tellement à l’intérieur que l’endroit était inaccessible en voiture ! Donc on oublie robe en soie, escarpins et noeud papillon… et on arrive, à pied, dans la brousse chez Annie (ex-parisienne) et son mari Emile (vrai caldoche) et leur fille Déliciosa qui viennent de construire une maison en bois dans la forêt (le faré est en cours de construction) et là dans la douceur du soir nous dégustons sur une terrasse dans la brousse un festin préparé par Emile (un vrai “kanak blanc") dans un foyer à pierres.
Rassurez-vous robe en soie, escarpins et noeud pap’ étaient restés en France devant le dilemme des bagages : il y avait “en commande” une tonne de chocolat, des kilos de livres, champagne et vin, plus des “bonnes choses de France"…
Nous avions un peu forcé sur les bonnes choses, mais étant nés sous une bonne étoile nous avions pu passer le contrôle des douanes et phytosanitaire (vérification d’absence de conserves) sans encombres…
Coté hébergement nous étions chez la maman d’Emile une vrai Caldoche de 78 ans, haute en couleur, dynamique à souhait et accueillante ! Bref, un passage d’année original et sympathique.
Article signé Margot

Les francs pacifiques

En Nouvelle-Calédonie, le ticket de cinéma (pour voir le dernier Harry Potter) coûte 1100 francs… francs pacifiques, rassurez-vous !
N’empêche que vous n’y pensez pas toujours quand on vous donne un prix puisqu’ils vous disent “francs". Pour Lionel fort en maths, pas de problème : il divise le tout par 119.35 pour obtenir les euros. Par contre, Estelle préfère enlever 1 zéro et diviser par 2 pour obtenir le tout en francs… français cette fois !
Une fois encore, nous avons eu l’impression d’être millionnaire en retirant de l’argent…

14/1/2006

Bonnes adresses et adresses deconseillees en INDONESIE

BALI
The legian mas beach inn
Jalan Melasti Gang Labak Bena
tel : (0361) 755334
prix : 40000 roupies
–> On y arrive par une petite allee qui part de la rue. Calme avec un joli jardin central. Mais chambres tres simples et pas toujours tres propres.

JAVA : Yogjakarta
Hotel Sumaryo
Jalan Prawirotaman I #22
Tel : 377552
prix : 50000 roupies (depend fortement de la saison)
–> patios avec de confortables canapes. Les 2 chambres a cote de la piscine sont agreables.

23/12/2005

Australie

Avant Noël, nous atterrissons à Perth, à l’ouest de l’Australie, où vivent Merrylin et Toll rencontrés en Chine.
Et là, nos amis Ozies ont été fabuleux : tour de Perth, by day et by night, sortie “cinéma en plein air", fromage et vin (sauf pour Estelle), et soirée de Chritsmas chez des amis.
Ville montée de toutes pièces ces 30 dernières années, étendue car entourée de quartiers résidentiels, de petits parcs, voire petits lacs (Estelle et Toll se font littéralement agresser par un pélican gourmand de pain), Perth borde la mer et offre ses plages de surf : c’est un grand classique en Australie.
Les australiens sont “relax". Pas un mot de politique durand le repas arrosé du 22/12. Nos 6 amis australiens ont parlé business et cuture. Il nous a fallu leur arracher les “mauvais” souvenirs laissés par les hautes autorités françaises (le bateau Rainbow Warrior coulé en 1985).
Quant à Merrylin et Toll, ils nous ont dorlotés. Nous nous sommes promis de nous revoir à Paris, ou en Australie mais alors dans la ferme qu’ils exploitent à quelques 300 km de Perth.
Nous avons aussi été “recueillis” la nuit du 23 au 24 décembre chez Benoit et Caroline qui emménagent à Sydney, avec qui nous avons été voir le peu ordinaire et fort populaire marché aux poissons et fruits de mer de Sydney - ouvert 48 heures d’affilée avant Noël -. Merci les frenchies.

Cafards, rats et moustiques

Depuis Shanghai, nous prenons notre anti-paludisme, conformément aux conseils de l’institut Pasteur à Paris.
Les moustiques attaquent mais la chasse dans la chambre et le ‘’pschiut'’ sur la peau suffisent dans la plupart des cas. Nous n’avons utilisé la moustiquaire de Clothilde que 2 fois (notamment a Jakarta). Petite remarque : les moustiques ont tendance à s’attaquer plutot à Lionel qu’a Estelle… Heureusement, les peaux de Jérôme et Huy lui sont venus en renfort quelques fois.
Les cafards ne nous quittent plus depuis la Chine meme si nous avons eu un “break” au Cambodge. Ils sont de plus en plus gros : certains mesurent 4 cm ! C’est l’occasion de chasse à la chaussure. Le problème, c’est qu’ils grimpent partout ! (et sont rapides, ajoute Lionel)
Sur la côte sud de la Chine, les rats dans les rues semblaient chose normale pour les habitants. A Ko San road (Bangkok), on en a vu un tellement gros dans une poubelle qu’on l’a pris dans un premier temps pour un chat. Dans certains hôtels, c’est la bagarre sur les toits en tôle la nuit : mieux vaut prévoir les boules quies. Sur l’ile de Java, on en a eu 2 fois dans notre chambre : réveillé en pleine nuit par des bruits de froissement des sacs en plastiques contenant de la nourriture, Lionel a du courageusement partir à l’attaque pour rassurer Estelle ! C’est beau…

Java

Exit le supporter du club capital, nous voila lachés, seuls, en plein Jakarta, ville de tous les dangers selon de nombreuses sources, notamment “le routard". Malgré une insalubrité certaine (cf. l’anecdote sur les rats et autres animaux des villes), une pauvreté manifeste, des inégalités a tous les coins de rue, nous ne nous sommes pas sentis oppressés. Nous avons parcouru quelques kilometres dans les rues. Comme dans toutes les grandes villes, nous avons respiré du gaz d’échappement. Mais n’avons rencontré que sourires et/ou incrédulités (mais qu’est-ce qu’ils font la, eux, en pleine saison des pluies), pas d’agressivité. Sollicités par les taxis ou moto-taxis, les échoppes de “Nasi Goreng” (plat a 1/2 euro), la balade n’a certes pas été de tout repos mais elle nous a permis de visiter le musee national, le musee de Jakarta et surtout le port, avec ses beaux bateaux en bois.
Ainsi, notre périple en Java se termine plutot bien. L’ascension du mont Bromo a été l’occasion d’un rendez-vous manqué avec le lever de soleil mais aussi d’une balade agréable de 4h a 8h. A Yogyakarta, les temples de Borobudur et Prambanan ne manquent pas d’intéret, surtout si la visite de celui-ci s’accompagne d’un guide francophone érudit, pédagogique et qui a plutot le sens de l’humour.
En résumé, nous sommes prets a revenir sur Java.

19/12/2005

Bali : les rizières

Des rizières, nous en avons vu en Chine, au Vietnam, au Cambodge et en Thailande, mais c’est en Indonésie que l’on a trouvé les plus jolies. En terrasse, plates, à perte de vue, bordées de palmiers, de cocotiers ou de maïs, elles colorent le paysage d’un vert uni parcemées ca et là des chapeaux coniques des paysans au dos courbé. Elles représentent 20 % des terres à Bali et Java. La terre gorgée d’eau est tout d’abord labourée, puis les paysans y plantent une à une des touffes de riz qui plus tard seront fauchées et passées dans un tambour pour en détacher le riz. On compte 2 récoltes par an.

Bali : Location de voiture

60 000 roupiahs, soit moins de 60 euros (hors essence à 1/2 euro le litre) permettent 7 jours de location d’une voiture à Bali.

En route ! Lionel au volant (car il a eu la bonne idée de prendre un permis international), Jérome copilote avec une carte routière fraichement achetée et Estelle à l’arrière bien installée au milieu des bagages avec son oreiller, prête à dormir. Il n’y a pas de coffre, seul un espace minuscule à l’arrière permet de poser des chaussures. Du coup, les garcons laissent la moitié de leurs affaires à Kuta.
Très vite, un constat s’impose : la carte routière est périmée. Jérome jongle avec le Guide du routard et le Lonely Planet sur des cartes minuscules. Nous trouvons tout de même notre chemin : Ubud, Tulamben, Lovina, Pupuan avant un retour sur Kuta. Sur le chemin, de belles rizières, des forêts de palmiers et la pluie chaque après-midi, parfois des torrents comme à Pupuan, au centre de l’ile. En conséquence, les garcons déblaient la route envahie par un petit glissement de terrain.

C’est nouveau pour nous de ne pas être tributaires des bus ou taxis pour se déplacer et trouver les hotels. Une manière sympa de visiter Bali à moins que la route s’écroule devant nous ! (cf photo !)

15/12/2005

Bali

Salut à tous,

C’est le Jay-jay qui prend le clavier aujourd’hui à la demande expresse du team parapluie 2006 dans une forme olympique. C’est cool de se retrouver de l’autre coté du miroir…

Ici, c’est la saison des pluies, ce qui a étonné la partie masculine du team précité pourtant plutot au fait des considérations d’ordre météorologique. Mais avec un patronyme comme ca, ils ne sont pas du genre à se laisser dérouter par des averses aussi spectaculaires soient-elles.

La semaine à Bali a été l’occasion de faire le tour de cette magnifique ile, à base de défilé de rizières toutes plus belles les unes que les autres.
On a aussi été, dès potron minet, à la rencontre de dauphins à Lovina Beach (pour les férus de géographie, c’est au nord de l’ile) et ce, sur un splendide bateau aux couleurs du PSG, c’est véridique, les photos l’attestent. Cette dernière remarque étant spécialement dédicacée à Margot, Béné, Gérard et à toutes les supportrices et à tous les supporters du club capital…

Nous sommes sur l’ile de Java depuis le début de semaine et allons voir le Borobodur, le plus grand monument bouddhiste du monde, ce n’est pas moi qui le dit, c’est le guide… Estelle et Lionel vous raconteront tout ca prochainement sur ces ondes, pendant que de mon coté, je retrouverai les frimas parisiens (Lolo Fournier semble avoir besoin de soutien) en les laissant poursuivre en duo leur belle aventure.

La bise à toutes et à tous
Jay-jay
Deblayage avec Lionel et Jerome !!!

11/12/2005

Rebonds Bangkok/Hong Kong

Notre minibus avec pare-brise éclaté sur route très difficile a laissé place à la frontière thailandaise-cambodgienneà un bus double étage climatisé sur belle route goudronnée. Ce contrate, c’est le changement de pays ! A la frontière, nous passons au guichet des ‘’alien'’. Pour sur, nous ne ressemblons plus à grand chose…
A Bangkok, Koh San Road ne donne pas envie d’y rester : trop de touristes, trop cher, trop de bières, trop d’énergumènes tatoues, percés de toute part. Nous nous réfugions dans l’hotel de Jean-Claude avec sa piscine. Fabien nous quitte et nous partons pour Hong Kong pour 3 jours.
C’est rigolo d’entendre dans les magasins des chansons de Noel et de voir des sapins en plastique alors qu’il fait 25 degrés ! Mais l’énorme centre commercial qu’est Hong-Kong ne nous passionne peu et notre programme, c’est cuisine, dodo et DVD (Godard, Truffaut, De Funès, etc.).
Bali et Jerome, alias Jay-jay ('’paquet'’ bien recu) nous attendent.

5/12/2005

Patience récompensée

Retour à la réalité et au froid !!!

Rajout de quelques photos pour agrémenter les Brèves et anecdotes, ainsi que la disponibilité de l’album du Cambodge.

Un grand merci à Estelle et Lionel pour ce beau périple !

Webmasoeur

3/12/2005

Le lac de Tonlé Sap à coté de Siem Reap

Au cas ou vous prendrait l’idée saugrenue de vouloir faire autre chose que de la visite de temple à Siem Reap : le guide de référence franchouillard vous enverra vers Tonlé Sap .

S’il est certainement intéressant de connaitre la facon de vivre de ces villageois sur maison flottante, la maniere ici proposée de procéder à la rencontre diminue nettement l’intéret de la visite. Vous voila parqué sur un bateau, dont vous ne maitrisez ni l’allure, ni les arrets, ni la destination, (ni le tarif, à moins d’avoir payé la taxe sur-élevée proposée par la police sur la route menant au lac -passez outre avec le sourire, ils vous proposeront meme un “discount", ces mignons policiers).
Bon ben voila, y’a plus qu’à faire des photos des gens et de leurs chez-eux privés depuis votre bateau, 1h à 2h de promenade et retour à la case départ.
Il est préférable de se “faire” un marché (public) flottant ou de tenter de rester parmi ces habitants peu ordinaires une nuit. Essayer et revenez-nous avec vos impressions.

tonle Sap

Siem Reap

Siem Reap parait etre une ville cambodgienne comme les autres :
- des ONG (ex. l’école hoteliere formant des jeunes venus de contrées exclusivement rurales),
- des massages,
- encore des ONG (nous avons fait une rencontre peu ordinaire avec des enfants sourds dans une école spécialisée),
- des motos, parfois, souvent taxis,
- et des ONG, ici couplées aux massages (massages par des aveugles).
Ne rions pas, les ONG, le Cambodge parait en avoir terriblement besoin.

La particularité de Siem Reap est de se trouver à quelques kilometres des temples d’Angkor. Fabuleux, extraordinaires, superbes… N’entend-on pas des commentaires toujours dithyrambiques sur ces temples ?

Et bien, force est de constater que cette notoriété n’est pas déméritée. 3 jours suffisent à peine pour s’habituer à la magnificence de ces temples. Une semaine sur place, n’hésitez pas ! La recette s’approche du plan suivant :
- assurez-vous la disposition d’un tuk-tuk pret à aller à gauche, à droite, revenir, repartir, attendre la fin de la sieste, démarrer aux aurores, finir au crépuscule, dans la nuit (prenez donc mister Rabot : numéro de tel - 012 320 869, parlant anglais)
- munissez-vous d’un bon guide, nous avons acheté “la” référence, le guide écrit en 1994 par Maurice Glaize (guide écrit en 1944), il faut bien une semaine pour n’en comprendre que la moitié
- un guide humain peut donc etre utile et passionnant ; les tours-opérators sont premiers servis
- levez-vous à 7h, recouchez-vous à 12, repartez à 15
- et si l’énergie venait à vous fuir, vous pouvez compter sur Huy, qui passe en coup de vent (24h) depuis Ho-Chi-Minh pour une soirée au “Zoneone", club-dancing avec que des mecs (dixit Estelle), mais musique et locale et techno, et qui vous incitera à vous lever assez tot (4h30) pour aller apprécier l’aube sur Angkor Vat.

Les photos sont peu à coté du spectacle à apprécier sur place mais elles peuvent vous donner un premier éclairage. Fabien Bravard, le magic webmaster n’étant plus en vacances -nous pouvons témoigner que celles-ci n’étaient pas de tout repos-, il va mettre tout cela en ligne, apres avoir soufflé.

Maurice Glaize !!

28/11/2005

Banlung

Les dauphins d’eau douce : une vingtaine de ces mammifères se pavanent chaque jour au milieu des eaux du Mekong. Ils se trouvent à Kratie, au nord-est du Cambodge. Nous avons beaucoup ri en nous observant tentant de les photographier. Le temps de les repérer et d’appuyer sur le bouton, ils sont déja sous l’eau, peut-etre bien amusés, eux aussi.

Avec Séverine, francaise de Londres, Katharina, américaine de Chicago, nous partageons un bateau puis un taxi pour Banlung. Le trajet se fait sur une piste très cahotique. Banlung se mérite. Il y a pourtant de nombreux touristes (la plupart francais) car… il y a un aéroport pas loin !
Apres le périple, repos, puis sauts dans les cascades, les lacs, balades en vélo, et à moto sur des routes défoncées. Le soir, nous rentrons rouges de poussière et les fesses en bouillis.

Après 3 jours de villégiature, un taxi à partager nous ramène directement à Phnom Penh. Départ 4h du matin, 4 serrés à l’arrière, 13 heures, 15 dollars : un voyage tout en cahots, à vous casser le dos, mais pas le moral : à l’horizon se profilent les temples d’Angkor.

Nous passons une nuit dans le quartier “routards” donnant sur le lac de Phnom Penh, un coin infesté de moustiques, d’occidentaux aux mines défaites ("pas tibulaires tu vois… mais presque", disait l’autre - Coluche -) et sujet aux pannes d’éléctricité. En résumé, tout pour plaire, une nuit suffira : nous voilà parti pour Siem Reap.

23/11/2005

Kompong Cham

Une petite ville pleine de surprises : la colline de l’homme et celle de la femme, le Wat Nokor, mais aussi la rencontre avec un bonze : il s’appelle Moun et parle un anglais qu’il a appris tout seul. Content de le pratiquer, il nous invite à visiter sa Pagode Beong Kok (et not Bangkok en Thailande !). Nous arrivons le soir et sommes accueillis par une dizaine de bonzes en robe orange. Ils sont jeunes (21/23 ans), curieux de nous voir et visiblement heureux de nous parler. Moun nous invite chez lui : un petit espace limité par des tissus orange dans une grand salle : il n’a qu’un lit sans matelas, un petit bureau et plein de livres. Il nous offre de l’eau en bouteille et apporte un ventilateur : nous sommes accueillis comme des rois. Nous discutons de leur vie, de la notre en leur montrant les cartes postales de Paris et Chamonix. C’est tres enrichissant. Ils ne mangent que 2 fois par jour, ne boivent pas d’alcool, ne doivent pas etre touchés par des femmes (Estelle a failli faire une bourde au moment de la photo). Mais on n’a pas trop compris le pourquoi des robes orange. Il est tard : 3 bonzes nous ramenent à l’hotel. C’etait une soirée qu’on n’oubliera pas.

Le lendemain 7 heures, nous visitons une plantation d’hévéas : de jeunes gens sur des échelles en bois cisaillent le tronc des arbres pour y faire des rigoles (c’est la “saignée") d’ou coule la seve blanche jusque dans des bols. Puis direction l’usine de caoutchouc ou la seve est mélangée a de l’acide. L’ensemble déja caoutchouteux repose dans des bacs puis est broyée dans des machines. Au final, on obtient un caoutchouc jaunatre. On se demande en sortant quel était le travail exact de Gérard, le papa de Lionel…

Hévéa

Phnom Penh

Comme vous avez pu le remarquer sur la brêve précédente, nous avons un convive pour 3 semaines au Cambodge. C’est notre bien-nommé “webmasoeur“: il n’y aura donc pas de photos sur le blog pendant ses vacances.

Notre entrée au Cambodge s’est faite par voie fluviale : 10 heures de bateau a partir de Chau Doc sur le Mekong : tranquille mais un peu long tout de même…

Et nous voici dans la capitale du Cambodge pour la fête des eaux a l’heure de la pleine lune. Les bords du fleuve sont saturés de quelques 2 millions (source moyennement fiable) d’autochtones venus voir les courses de pirogues : sur celles-ci, il y a au moins 60 rameurs ! Des concerts (sponsorisés par la marque de cigarettes “Alain Delon", ‘’the taste of France'’) et un feu d’artifice ponctuent les soirées.

Les journées sont paisibles pour nous : pagodes, marché central, marché russe, coiffeur et visite dans les grandes surfaces qui nous rappellent l’Occident. Nous avons visité le Palais Royal, ou trone un batiment offert par Napoléon III, et la pagode carrelée d’argent avec des fleurs de lys sur chaque carreau. Sophanie Oum nous a guidé (en francais) dans le palais du roi. Elle est a la fois responsable des guides dans le palais et romancière. Ses livres font découvrir les horreurs du régime de Pol Pot (1975-1979). Madame Oum nous a offert un livre qui s’inspire de sa vie : ce témoignage offre une approche historique des khmers rouges et donne froid dans le dos…

Nous décidons de partir dans le nord-est du Cambodge.

Palais Royal

22/11/2005

bientot sur votre écran !!!

un avant gout des anecdotes qui vous attendent !

      ” Tintin chez les Bonzes “
      ” Tout savoir pour paparazzier Flipper le dauphin”
      ” Le Titanic était plus grand mais lui il a coulé “
      ” L’attaque des Coconuts enragées “

Et bien plus encore !

(sortie le XX novembre selon disponibilites des auteurs)

Same same but different

Bon, comme le couple des deux zozos ont 36 000 mails sur leurs boites respectives, je vais me charger de mettre une news pour que vous ne pensiez pas que le site se meurt ou qu’on est mort tout court.

En résumé, pendant ces 10 derniers jours nous avons expérimenté les routes cambodgiennes du Nord-Est (amateurs de rodéos, trouvez ici votre royaume) selon l’itinéraire suivant :

Phnom Penh -> Kompong Cham -> Kratie -> Ban Lung -> Phnom Penh

Nous nous dirigeons des demain vers les temples d’Angkor, normalement on aura le temps de mettre plus de breves et d’anecdotes !

Fabien (Estelle’s brother) in Cambodia
NB: Le titre est directement extrait de la bouche de cambodgiens qui vous expliquent la difference entre un beef-steak et un beef-steak, en litteral dans le menu.

14/11/2005

Le delta du Mekong

Le Mekong prend sa source dans le Tibet, traverse la Chine, forme la frontiere entre le Laos, la Thailande et la Birmanie, traverse le Cambodge et Vietnam pour se jeter dans la mer de Chine.
C’est dans ce cadre aguichant que nous comptions occire nos mesaventures ou deceptions du Vietnam. Aucun regret !
La verdure, la tranquillite des autochtones, les echanges souriants sur les marches flottants de Cantho sont une bouffee d’air pur. Si vous venez dans le delta du Mekong, prenez le temps. Le temps d’une longue balade en bateau - le plus petit possible -, le temps d’une pause - dejeuner dans un verger, le temps d’ouvrir les yeux, de couper le moteur et d’apprecier le silence.
Les photos sont en ligne.

Mekong

Arnaques à Hanoi

Samedi 2 heures du matin : nous sortons d’une soirée “Halloween vietnamisée” soiree . Taxi vert direction l’hotel; c’est un peu cher, mais on se dit que c’est la nuit. On sort du taxi qui part très vite : notre sac est dedans. Lionel se lance à sa poursuite mais sans succès : le chauffeur ne semble pas vouloir le voir. Pas eu le temps de relever la plaque d’immatriculation.
Yinan et Jean-Claude restent près de l’hotel au cas ou… le chauffeur rapporte le sac.
Nous prenons un autre taxi et essayons de lui expliquer la situation. Pas de chance : il ne parle pas anglais. Nous décidons de retourner à la soirée et là… coup de chance, nous arrivons dans le meme temps que le taxi vert. Lionel se précipite vers le chauffeur. Très surpris, il nous lance un ‘’ Heu, hello my friend ‘’. Commencent les négociations : il faut payer pour récupérer le sac mais le voila. Le chauffeur propose meme de nous ramener. Contenu du sac vérifié : tout y est (OUF, billets d’avion, appareil photo) sauf l’argent liquide. On ne peut rien dire… sauf quand il veut nous faire payer la course : “on n’a rien, t’as tout pris". On se sourit (bien entendu), et plus précisement, et sans trop d’étonnement, on se sert la main.
Tout rentre dans l’ordre : l’un a gagné sa soirée, environ 50 euros, nous autres avons eu droit a une bonne frayeur qui n’a d’équivalents que les “OUF” de soulagements qui ont suivi.

Suivent les compteurs de taxi truqués, les arrondis avec commission de 5%, les factures salées, les réparations d’appareil photo à prix… d’or et les embrouilles dans les hotels :
* Autre trajet, autre taxi : le retour identique à l’aller coute 3 fois plus ! Le meter est surement truqué… bon à savoir. On ne lui paye que comme à l’aller et il n’insiste pas.
* Un hotel : on a pris 2 chambres. Yinan est dans une double car elle attend Jean-Claude (peut-etre). Au dernier moment, il trouve un vol, on prévient notre réceptionniste qui entend lui faire payer un supplément car il eut fallu le prévenir avant 20 h….
* Un restaurant de fruit de mer… miam sauf que la note est salée : forcément, ils nous facturent les serviettes et la pastèque que nous n’avions pas demandée.

Enfin, 2 points intéressants pour les voyageurs au Vietnam :

- Le principe des prix différents selon la nationalité est en vigueur , notamment sur les bateaux. Il est d’ailleurs affiché : pour le retour de Cat Ba : 30000 dongs pour les vietnamiens et 70000 pour les autres. Quant à l’entrée des tunnels de Cu Chi, 8000 pour les uns et 65000 pour les autres… On en déduit qu’implicitement, les vendeurs d’autres denrées suivent le modèle public …

- Le principe des tours organisés fait baisser les prix . Le routard qui se débrouille (dépatouille) tout seul risque de payer plus cher qu’en s’intégrant gentiment dans un tour. Exemple : tunnels de Cu Chi : 2 bus de ville aller-retour (14000 dongs) + entrée dans le parc (65000 dongs) = 79000 dongs soit 5 dollars. Les tours proposent la meme chose avec un minibus ( pas besoin de changer de bus, plus rapide et un guide) pour 3 dollars…

8/11/2005

Le coiffeur en Chine

Dans les rues chinoises, il y a partout des magasins de telephones portables et des coiffeurs. Ils vous coiffent bien sur, mais en plus, ils vous massent.
Cela commence assis avec un peu de shampoing sur la tete ; la coiffeuse le fait mousser en massant le crane et avec seulement une pipette d’eau. Un bon quart d’heure plus tard, les cheveux sont bien mousseux et le crane bien masse. Alors elle s’occupe du cou, du dos et des bras. Suivant les masseurs, cela se passera assis ou couche.
Puis tout redevient normal pour un coiffeur : les cheveux sont rinces, seches et coiffes. Le tout pour 2,5 euros. Un regal, avec en prime chez certains coiffeurs le nettoyage des oreilles.

A savoir que certains coiffeurs ont des devantures roses… pour d’autres plaisirs
NB de Lionel : quelle guigne, pas eu le temps de tester ;-)

5/11/2005

Ho Chi Minh city

Quelle chaleur en sortant de l’avion ! Nous voici dans la capitale Ho Chi Minh ancienne Saigon. Toujours autant de mobylettes, mais routes plus organisées grace aux feux tricolores. Nous nous installons dans la rue Pham Ngu Lao, rue des hotels bon marché (8 ou 10 dollars). S’y rendent aussi bien les routards que les couples désirant adopter un bébé.

C’est le moment de rencontrer (merci Yolaine et Valérie) la géniale Sarah qui nous fait découvrir des mets vietnamiens et nous convie, en compagnie de Jean et Sara, dans un parc paisible sans mobylette, avec des dizaines de mariés se faisant photographier.
Nous rencontrons aussi l’adorable Moon, qui parle parfaitement bien le francais et nous emmene à Cu Chi visiter les tunnels dans la foret. C’est l’occasion de se faire embarquer dans un car d’étudiants a qui nous apprenons frere Jacques en francais. Grace à Moon, Estelle découvre la noix de coco qu’elle boit à tous les repas : ce serait bon pour le teint.

Avec Yinan, et Jean-Claude qui nous a rejoint quelques heures, nous avons visite :

    - la pagode de l’empereur de Jade,
    - la cathédrale d’Ho Chi Minh Ville avec sa statue de la vierge Maria qui semble pleurer depuis le 29/10/2005,
    - la piscine municipale de Cholon pour se rafraichir

Nous retrouvons Huy pour une virée dans un bar, Huy avec qui nous partons vers Cantho, dans le delta du Mekong.

hochiminh

4/11/2005

Photos Vietnam

Avec beaucoup de retard, et je m’en excuse platement, voici les photos du vietnam totalement en vrac pour le moment :

Nouvelles photos !

3/11/2005

Hanoi

La ville des mobylettes : elles grouillent de partout, dans tous les sens et tres bruyamment. Traverser ? Ne regarder pas, il faut se lancer et aller tout droit sans s’arreter !
Ici, tout le monde parle anglais, les prix sont donnés en dollars.
Pour nous, c’est l’occasion de retrouver Yinan et Jean-Claude, mais aussi Huy et Gilles qui organise un festival de cinéma présentant des films du festival de Cannes 2005. Nous rencontrons ainsi 2 réalisatrices et un critique de film tres sympathiques. Et pourquoi pas ne pas visionner un film en francais ? C’est l’occasion ! Et carrément la palme d’or, “l’enfant".
Egalement l’occasion de profiter d’un buffet a volonte de CHOCOLAT ! Miam ! Lionel en est meme écoeuré ! Soirées Halloween dans des endroits branchés grace a Huy ; le week-end est vite passe. Meme si nous en avons sans doute profité a l’extreme, on a ce sentiment de prégnance europenne dans cette ville. Enormément de touristes et/ou ” d’expats “.
Il faut des lors songer a visiter un peu le coin : la pagode au pilier unique, la baie d’Halong terrestre ou nous naviguons dans les marécages au milieu des pains de sucre. On aura vu l’essentiel de Hanoi apres le spectacle de marionnettes sur l’eau, curiosité vietnamienne.
Maintenant, nous prenons l’avion avec Yinan pour Ho Chi Minh.

le passage de la frontiere sino-vietnamienne

Dongxin : un pont. La Chine d’un coté, de l’autre le Vietnam. On va d’un pays à l’autre à pied : les formalités en anglais sont rapides et nous voilà au Vietnam. Mais alors pourquoi notre amie chinoise nous a dit que la frontière était fermée ?
La réponse nous est donnée par un restaurateur vietnamien de Nouvelle Calédonie (émigré en 1962) sur la baie d’Halong : le gouvernement chinois a fermé la frontiere à ses ressortissants pour qu’ils cessent de perdre leur argent dans les casinos viets de la baie d’Halong. Les dizaines d’hotels et restaurants de la baie, construits depuis 5 ans pour acceuillir les touristes chinois sont vides.
Quelques occidentaux (environ 500) déambulent mais rapportent moins que la masse de chinois (ils étaient plusieurs milliers à arriver chaque jour) qui passait avant février 2005, date fatidique de “fermeture” de la frontière. Pour revenir dans le coin, il leur faut prendre une autre route, soit 400 km, 9 heures de route. Dissuasif, pas vrai ?
Pour nous, il faut maintenant échanger nos yuans en dongs : pas de banque à l’horizon… Et d’un coup, sur un marché, une place, des femmes comptent des tonnes de billets : c’est la banque en plein air ! Nous changeons tous nos yuans et devenons millionaires, en dongs. Ca va chercher dans les 50 euros… il va falloir s’habituer a tous ces zéros.

30/10/2005

Ces gentils : de nouveaux amis !

Merci à :

* le jeune garcon de Tongli qui nous a laissé utiliser internet et ses ordinateurs 1 heure, gratuitement
* notre voisin de couchette du train Shanghai/Guilin qui nous a accompagné à un hotel pas cher (payez 120 Yuan, au lieu de 400) à 23h et qui a refusé que l’on paye une partie du taxi
* Pang, rencontrée dans la grotte de la flute de bambou à Guilin, qui nous a traduit en anglais les commentaires de la guide locale, que nous avons revu à Yangshuo pour une partie de vélo, chez qui nous avons diné à Beihai et qui a géré Estelle à l’hopital
* les grands-parents du train “assis dur” (23h30 à 8h Datong/Pingyao) qui nous ont nourri aux pommes
* la cordonnière à Tongli qui a réparé les chaussures de montagnes d’Estelle avec du cuir, pour 1 euro
* la vendeuse d’un petit supermarché Guilin qui a lu le détail des notices des vingtaines de soupes pour en trouver une ‘’ bu lad ‘’ (non spicy) pour Estelle.
* les serveurs de restaurant qui patientent de longues minutes, pour nous laisser choisir puis pour comprendre notre commande… personnalisée.
* les 3 jeunes filles qui nous ont trouvé des adresses d’hotel à 2h du mat à Beihai. Sans un mot d’anglais !
* Le monsieur de Dongxing qui nous a indiqué comment passer la frontière sino-vietnamienne.

Et la plus chouette : Yinan de Beijing a qui l’on téléphone à la première incompréhension rencontrée !

29/10/2005

Vietnam : baie d’Halong

La frontière sino-vietnamienne est fermée aux chinois, mais, nous - seuls européens dans la région - sommes passés sans souci de la Chine au Vietnam en traversant à pieds un pont d’une centaine de mètres. Puis bus, en s’adaptant à la nouvelle monnaie, direction Baie d’Halong.
Après une courte croisière dans la baie, notre séjour sur Cat Ba a permis une jolie balade dans la foret de la réserve nationale de cette ile et une initiation à la conduite de mobylette, grand sport local.
En route vers Hanoi, en traversant la baie d’Halong via Haiphong , ville portuaire bombardée par les francais en 1946, on ne sait pas pourquoi. Mais dès lors, le conflit indochinois s’ouvrait.

baie d'halong

22/10/2005

Fièvre dans la petite ville balnéaire de Beihai

Il y a 3 jours, Estelle est tombée malade : diarrhée l’après-midi puis vomissements la nuit, et fièvre dès l’aube. La fièvre amplifiant dans la matinée, nous sommes allés a l’hopital de notre amie chinoise qui nous a aidés a communiquer. Après prélèvements sanguin et d’urine, ils ont placé Estelle sous perfusion (bientot une photo), tout en nous expliquant “it’s good for her body“, seuls mots en anglais, le reste en chinois.
Lionel a dans le meme temps contacté les consulats de Shanghai et Canton(merci a eux, notamment Véronique Saubouam online sur son mail a Shanghai), et un chirurgien francais. Une journée passée dans ces conditions, perfusion après perfusion + 1 piqure (on vous dira quoi quand ca arrivera a nouveau et que notre niveau de chinois nous permettra la maitrise du vocabulaire clinique) et rien : 39,5 degres en arrivant, et… 39,5 en repartant… Jgglluuurps.

De retour a l’hotel, la fièvre est brusquement retombée dans la nuit et après 2 jours de repos, tout va bien : Estelle se nourrit de bouillons de pates ! On en a été quitte pour une bonne gastro ou une intoxication alimentaire.
Tout le monde a été au petit soin pour nous (a l’hopital, et a l’hotel ou ils offrent la soupe !). Plus aucune inquietude, a nous la plage et l’avancée vers le Vietnam.

Exploitation de la main d’oeuvre locale

Notre amie Pang est infirmiere, gagne 1500 yuan (150 euros) par mois, paye 500 de loyer.
Selon d’autres rencontres que nous avons faites sur le “terrain", un ouvrier dans le textile fait 6 journées de 12 heures par semaine, arrondissons a 2 x 35 heures. Il est payé 2000 yuan (ou 200 euros) par mois. Le calcul est vite fait. A un smic arrondi a 1000 euros par mois, on est a un cout x 10 de l’ouvrier francais : on n’est pas a 30 - 50 ou 70% de plus, on est a x 10
Toujours selon nos rencontres, dans une ferme, le revenu annuel serait de 500 yuan par an (50 euros !), mais le batit est preté par l’Etat, sous réserve de lui reverser 20% de la production. Le fermier peut neanmoins se nourrir des fruits (et legumes) de son travail. Il est reconnu par notre entourage (chinois) que la campagne est et reste pauvre actuellement.

Nous, les touristes, avons profite d’une demi-heure de coordorniere fournissant 2 bouts de cuir pour les chaussures d’Estelle (10 yuans, 1 euro) et d’une heure de coiffeur pour massage et coupe (25 yuans + 5 pour la coupe) .

Nous avons aussi cherche des porteurs pour nos sacs mais n’en avons pas trouve. Nos sacs sont aussi gros qu’un bonhomme par ici. Ceci explique sans doute cela.

Beihai, sous les pavés, les plages d’argent et la fievre

Apres la campagne, la plage.
Cote extreme sud de la Chine. Par 28 degrés de température ambiante et toujours autant de circulations en tous sens, la baignade fait du bien, malgré le vent d’hiver qui s’installe. Un crawl de 200 mètres, c’est un début, ca dérouille. Les propectus distribués dans les hotels de Beihai présentent les fonds marins de la “silver beach” sous un jour outrageusement favorable.
Retourner vers la campagne chez les parents de Pang nous paraissait donc tout indiqué. Mais l’affaire du moment a finalement été, nettement devant la - fausse - rumeur qui circule sur la fermeture de la frontière sino-vietnamienne pour cause de “grippe aviaire” (syndrome au gout du jour, 60 morts dans le monde et des milliards d’articles sur le sujet), les 39,5 degrés de température d’Estelle et notre séjour dans l’hopital ou travaille Pang.
On y aura appris, surtout Estelle… qu’en Chine, la perfusion est tout a fait habituelle, presque autant que la diarrhée carabinée (cf anecdotes pour plus d’informations).
Tout va mieux aujourd’hui et on s’est a nouveau baigné, entre 2 passages “repos” dans notre chambre 3 étoiles pour 6 euros a 200 mètres de la plage.
Pas de photos pour l’heure car peu de débit internet.

16/10/2005

Yangshuo, des balades et des amis

Les photos des célèbres pains de sucre de Guilin sont désormais en ligne, comme notre webmasoeur l’a si délicatement indiqué. ;-)
Pour découvrir ces paysages à forte notoriété du sud de la Chine, nous avons enfourché des vélos et navigué sur un petit bateau en croisant plein de gros bateaux remplis de pleins de touristes.
Ainsi, Lionel Althuser et Estelle Bravard étaient tranquillement installés sur un raffiot à 2 euros la place contre 50 euros au départ de Guilin, avec de nouveaux amis chinois : Pang, Deng et Jasmine rencontrés 3 jours plus tot à Guilin. Et voici Estelle en tandem avec Pang, la chinoise très habituée des vélos. Durant les 9 heures de trajets, elle nous a permis d’apprendre une dizaine de nouveaux mots dans 2 champs lexicaux principaux : le vocabulaire de la route (montée, descente, attention! ) et celui des fruits (orange, pomelon…). Imaginez 3 touristes chinois et 2 touristes francais perdus dans les pains de sucre et rizières : c’était nous !
Apres cette belle journée, 3 heures de vélo le lendemain vers “Moon Hill” nous ont suffi : mal aux fesses. Que de rencontres dans cette petite ville de Yangshuo : Tom et Lotta les hollandais, Régis et Christine les Belges et Merrilyn et Toll les australiens. Premiers desserts depuis 1 mois et demi (crème brulée et mousse chocolat chez ‘’le Votre'’ au diner avec ces Ozies).

15/10/2005

Lien vers la fiche Russie

Cliquez ici

mises à jour

quelques photos de plus dans l’album de Quilin, une dans l’album de shanghaï. Je sais pas pourquoi ils ont pas mis d’infos aujourd’hui !

Edit : en fait j’ai trouvé des brèves non publiées sur le blog, soit elles ne sont pas finies et c’est volontaire de leur part, soit ils ont cliqué sur le mauvais bouton ! Estelle ? Lionel ? Vous publiez les brouillons ou pas ?

Sinon voici une vidéo d’un spectacle que Lionel m’a envoyé. Si vous arrivez pas à la lire il vous faut des “codecs divx” (mettez des commentaires si ça marche pas).

Si vous avez des idées pour le site, hésitez pas à proposer !

Webmasoeur

13/10/2005

Boules quiès

Les boules quiès sont indispensables en Chine ! Dans le train, dans n’importe quelle classe, 2 chances sur 3 d’etre cernés de ronfleurs souvent très performants. S’il n’y en a pas, les vendeurs ambulants viennent régulièrement détailler leurs marchandises : pastèques, soupes ou chaussettes.
Dans le bus, s’offrent à vous la télévision et ses films de Kun Fu ou la musique à fond. On commence d’ailleurs à bien connaitre le tube du moment : ‘ni shi a super star !’
A l’hotel, ce sont les voitures et leurs klaxons dans l’avenue, ou au choix le groupe de touristes chinois qui palabre sur les paliers des chambres.
Aucun doute donc : les boules quiès sont indispensables !

12/10/2005

France

Si vous faites le calcul : ca lui fait 74 ans !
France Fustec nous a rejoint à Beijing et nous a suivi partout ! dans les trains, bus, bateau, montée, descente de milliers de marches d’escaliers (valise a la main !) et même a dormir sur une literie dure comme une planche. EN FAIT, elle gambade comme un cabri ! Au menu, noodles, bière, vin rouge si possible, et tout de même un petit déjeuner à l’occidental. France est la reine du marchandage, calculatrice au poing (plus facile que de palabrer en chinois) et elle a même accepté de s’initier à internet !
Merci France : grace à vous, vieillir ne nous fait plus peur !

Shanghai

Shanghai moins étendue que Beijing (avenues de 6 voies contre 10), mais plus concentrée avec d’immenses grattes-ciel (la tour Jinbao fait 88 etages et plus de 400 metres). Le “Bund” est bondé -immanquable jeu de mot-, sur le bord de fleuve, et les rues sont assaillies !
Pour récupérer, 2 jours a Tongli, la “Venise” (mouais…) de la Chine s’imposent : voitures interdites, jardins estampillés chinois, c’est à dire concus sur de petits lacs, des canaux et une spécialité culinaire : la cuisse de porc (miam). Ah oui, il s’y trouve aussi l’unique musée du sexe en Chine.
Autour de Shanghai, le lac d’Hangzou a été déprécié par la pluie et les jardins de Zuzhou nous ont paru un peu fades, malgré une jolie photo avec Estelle pausant, posée, déposée presque.
30 heures de train plus loin avec d’excellents ronfleurs, ici Guilin, plus au sud, 32 degrés. Wharfff. Estelle apprécie, Lionel moins. Le traitement anti-paludisme débute.
shanghaiiiiiii

4/10/2005

Les classiques de Beijing

Cité interdite, grande muraille, temple du ciel : nous avons passé en revue les classiques de Beijing, 5/6 photos. Moins classique, nous étions accompagnés par l’ultra dynamiqueFrance Fustec, née le 7/3/1931 à Quimperlé. Elle a semé Lionel dans la cité rouge et or, éclipsé Estelle au palais d’été et apparait en pleine forme sur la photo du temple du ciel.
Pourtant, Lionel fait des footing de fou chez Yinan (cf. Anecdotes), Yinan avec qui nous nous sommes empiffrés et que nous espérons revoir au Viet-nam dans 15 jours.
Direction Shanghai pour d’autres photos, d’autres brèves plus étayées.
Ah oui, première photo : il pleut… un peu.

muraille

30/9/2005

Petite boucle avant Beijing

Fin septembre 2005, nous assurons de plus en plus en chinois c’est de bon augure pour la suite : de 15 mots, nous avons progressé à 20. Estelle recopie des idéogrammes pour les billets de train et cela fonctionne.

Après Datong, direction Pingyao : question transport, assis sur les planches de 2nde classe de 23h30 à 8h50 (cf photo : imaginez tous ces chinois dans le meme wagon et assis cote a cote avec la tete qui flanche !). Puis… pas mieux : bus couchette qui sentait l’urine à chaque coup de frein, c’est à dire tout le temps. Encore des nuits de reve.

Arrivés à Pingyao, une jolie petite ville interdite aux voitures à l’intérieur des remparts, sieste obligatoire ! Puis petite ballade à vélo (très agréable pour celle qui ne pédale pas !).
Le lendemain, Xian, la ville de l’armée des soldats enterrés : la 8ème merveille du monde aux dires de certains. Puis retour express sur Beijing pour récupérer France à l’aéroport et retrouver les canards laqués !
Photos de cette série : ici

23/9/2005

A Beijing - footing sur 27 étages

Lionel a fait un footing dans le parc à coté de chez Yinan et il a fini en grimpant les 27 étages à pied. Lionel aime les défis à la noix…
Mais il était motivé car il savait qu’il allait envoyer cette petite dédicace à Franck : éh man, tu sais qu’en descendant sur Olkhon, dans le bus russe, on a eu droit à plein de chansons russes ok, mais aussi et surtout on a eu droit à notre copine Nadyia ! “Et c’est parti"…
Remarquez, en Chine, c’est Clayderman (clin d’oeil à Fabien).
Les 27 étages sont passés comme une lettre à la poste.

Chine

Premieres photos de la Chine, avec la ville a la frontiere sino-russe (Manzhouli), le parc du tigre, et Datong a 7 heures de train de Pekin

Sortie around Beijing

7 heures train de nuit en plus et voila Datong, avec ses fameuses grottes et son temple suspendu dans les falaises. cf. ici (nous sommes devant).
Un crochet par l’album photo vous permettra d’apprécier les 3 autres photos. Sur celle présentant l’un des 50 000 bouddhas sculptés directement dans la pierre - il faut le voir pour le croire-, les plus curieux devineront Estelle dans la pénombre. Toute petite…
Enfin, Estelle et Yinan posent juste avant notre rebond pour Datong. Yinan nous accueille a Beijing : nous avons mis chez elle un paquet de bocson. Lionel a refait connaissance avec la machine a laver deja rencontrée lors de notre séjour en 2004.
La bise a tous.

21/9/2005

Parc du tigre

Premiere chose faite en Chine, a Haerbin a pres de 1000 km de la frontiere : visite d’un parc avec des tigres et… et… un canard.
Vous devinez peut-etre ce qu’il s’est passe. cf. l’album photo - Dossier du Parc du tigre de Siberie !

19/9/2005

Mise à jour des photos de Russie

Photos à jour pour la Russie !

18/9/2005

Au pays du milieu (Zhong Guo)

La Chine. Après avoir passé avec succès la frontière (cf. nouvelle rubriqueanecdotes“) Lionel Althuser et Estelle Bravard atterrissent dans la petite Andorre de Russie, Manzhouli où les chinois parlent russe, les russes achètent chinois, ou les restos servent russe, les russes amènent leurs petites amies russes ou trouvent de la petite chinoise sur place. Nous voici maintenant a Haerbin, ville moyenne de 10 000 000 d’habitants. Pas facile de changer de langue. Pas vrai, 入该网页 ?
Lonely planet à côté de la plaque, nous devons nous débrouiller seuls. Avec les bouquins comportant des traductions en idéogrammes et notre vocabulaire de 15 mots (les francais sont très bien vus, autant se mettre en valeur tout de suite), on y arrive. Internet : 20 cts l’heure, bus : 10 cts, coiffeur avec massage (avis aux demoiselles) : 2.5 euros, repas : 1,5 euros.

16/9/2005

Passage de la frontière Sino-Russe

Vous avez le choix : formulaire en Russe (АНКЕТА ДЛЯ ЗАПОЛНЕНИЯ)ou formulaire en Chinois (您已经在地址栏中输入该网页的地) ?
Vous n’avez pas le choix : vous devez monter dans un bus qui est dans la file, reste 1 km avant la frontière. Vous devez patienter jusqu’aux barrières. La-bas : descente de tous les passagers. 1ère salle : controle des bagages, 2nde salle : controle des passeports et des visas.
Puis, remontez dans le bus et bis repetita à la frontière Chinoise.

Pour nous, ca a été le formulaire en russe avec l’aide de Coréens et 5 heures de formalités.

Et vive la libre circulation des personnes !
Avis à ceux qui ont voté “non", pour bloquer la construction européenne. Vous voulez freiner ? Venez méditer quelques instants à cette frontière.

Qui disait qu’on serait en retard ?

Irkutsk : 19h38 : nous nous pressons vers la gare pour rejoindre notre train couchette. Départ : 20H. Le train n’est pas affiché et nous nous regardons : notre séjour sur l’ile nous a fait oublier que les horaires des trains sont a l’heure de Moscou c’est-a-dire H+5 a Irkutsk.
5 heures d’avance : qui dit mieux ?
Rebond : ca a été l’occasion de revoir Julia et ses copains de la faculté linguistique au centre ville.

Perdus sur l’ile

Notre tentative de traverser l’ile d’Olkhon en largeur ( 12 km) a échoué malgré une carte des lieux, la super boussole des collegues de la météo et 6 heures de marche. Les raisons : carte non a jour et mauvaise entente avec la boussole… La ballade s’est bien terminée en un pique-nique improvisé avec Baba Katia, Diedouchka Nokolai et leur amie qui ramassaient des airelles. Nouveau programme : thé, vodka, légumes et poisson.

déboussolées !

15/9/2005

Le bania : comment c’est-k-t-y que ca marche ?

C’est une cabane au fond du jardin avec 2 pieces et un fourneau. Dans une piece, 5 bassines, de l’eau froide dans des tonneaux, une grosse louche, des bancs. Dans la seconde piece, des bancs et une température de 45 degrés. Faut-il prendre la louche et amener les bassines sur le fourneau ? Faut-il asperger les pierres au-dessus du fourneau ?
Pour brouiller les pistes, on vous donne des branches de bouleaux. Le mode d’emploi est en russe…
Finalement, Lionel a fait du chaud-froid et Estelle a fait la lessive.
Pour info quand meme, les branches de bouleaux servent à se flageller pour dilater les pores et éliminer les toxines (cf Lonely planet)

Mesdames on reste sage, on touche pas !

Y a-t-il des franzouskis dans le transsibérien ?

Nous avons cru pendant quatre jours etre les seuls étrangers à bord du train. Dernier jour, sortie au wagon-restaurant, nous découvrons … 60 francais ! Ils étaient en premiere classe à l’autre bout du train : des retraités de la SNCF.

13/9/2005

Lac Baikal

2 jours sur l’ile d’Olkhon, avec “bania”, ballade (perdus à la boussole) : heureusement que papi et mami étaient là…
On se serait cru à la mer. Nous étions pourtant à 600 metres d’altitude. Si vous venez vers Irkutsk, n’y restez pas : allez sur cette ile !
Au passage, nous avons donné des cours de francais à des jeunes sibériens : cela a rappelé des souvenirs à Estelle.
Allez, direction la Chine.
Rendez-vous vers le 20 septembre.

Papi et mami

9/9/2005

Album photo !

Juste pour vous prévenir que l’album photo est dispo dès maintenant depuis la page d’accueil.

Ci dessous le lien pour accéder directement aux photos prises sur le territoire russe :
Photos !

Le train train quotidien : tatak tatoum

Transsibérien : 4 nuits, 3 journées dans le meme wagon, à la meme place, une couchette de 170 (!!!) x 60 cm (une chacun heureusement) ont permis de revivre les bons moments à Moscou avec la famille Guerassimova, et de faire connaissance avec nos très proches voisins de palier.
Un minimum de russe est nécessaire : celui d’Estelle a suffi. Un peu de chance est utile : Julia, francophone, nous a servi d’interprete.
Au menu, cartes, papotage, lecture et dodo, bercés par le tatak tatoum.
Babouchka et vendeurs de poissons fumés (enfin, on trouve surtout de la “piva” - biere - et des cigarettes) sur les quais et fuite du wagon restaurant, gavant, gavé d’allemands (Zupper, das Piva ein Euro !), de bataves et de franzouski…
Zupper mais voila, apres, c’est dur de prendre la photo.

Ici Irkustsk, hotel pas chic et cher, sans eau chaude (toujours pas de douche pour la frileuse Estelle). Direction une ile au centre du lac Baikal, eaux translucides, profondeur vertigineuse (4000 m), nuits chez l’habitant.
Le 13/09, pas de place en train pour Pekin, direction la frontière à Zabaikalsk , pour rejoindre Manzhouli en Chine… en taxi.

5/9/2005

Au train du transsibérien

Les choses sérieuses commencent : nous montons dans ce fameux train.
Nous avons choisi la classe PLATSKARNYIE, c’est-a-dire dodo avec toute la joyeuse troupe du wagon, sans compartiment, avec des couchettes qui se rabattent pour faire siege la journée. La premiere classe comportait l’assurance de se ruiner, avec le risque de s’ennuyer (2 par compartiment) et la seconde classe le risque d’avoir 2 congéneres imbibés a bicoler blein de vobka…

Train

4/9/2005

Moscou a train d’enfer, musiques et danse

Si le foot est international, on peut tout de meme echanger ses crampons du foot pour des chaussures de danse. Sous la houlette de Sylvain, qui accompagne Jerome (du club ASACEM = aviation civile et meteo), nous decouvrons un reseau mondial de salsa addicts.
Nous dansons donc de 23h30 a 4h au Karma cafe a Moscou et apprenons que le “O’Sullivan", place Blanche a Paris, propose des debuts de soiree Salsa. Avis a nos amis danseurs blases des quais de Seine.
Le registre “des grands classiques” francais (Piaf, Aznavour) est passe en revue par Nilda Fernandez, accompagne par une joyeuse troupe de toulousaing. Nous etions sur la liste des invites a laisser entrer librement : Olga est magique.
Bilan : 2 nuits blanches a Moscou.
La journee : promenade sur la Place Rouge et photos devant la Basilique de Basile-le-Bienheureux, visite a la Datcha, rencontre avec la Babouchka qui a connu le professeur Bravard en 1970 et presence dans un monastere orthodoxe au moment de la messe nous ont permis de revenir aux découvertes des trésors de la Russie.
Place Rouge sous un ciel gris

NB: Nous avons répondu aux commentaires du 1/09. cf. rubrique “commentaires”

1/9/2005

Arrives en Russie

Accueil fabuleux chez Rima et George les parents de Olga. Hmmm, le saumon frais, les amis !
C’est grand, Moscou et c’est le 858ieme anniversaire de la ville. Rencontre avec le parisien J. Bauer de la splendide ASACEM, prevue ce 2 sept a cote du Kremlin.
Transsiberien ce lundi 5 septembre, pas de breves entre le 5 et le 20 septembre.

26/8/2005

Nous quittons les reperes

Quinze derniers jours de preparation, nettoyage d’appart, formalites, sacs a dos a remplir. Plus d’horaires, plus de transports, derniers “au revoir". Nous quittons les reperes usuels, routiniers.
Quelle etrange sensation !

19/8/2005

A chaque pays sa fiche

Un carnet sera rempli pays par pays (les fiches pays) selon le calendrier que nous allons suivre.
Il y aura un courte description du pays, une carte avec notre trajet et nos impressions.

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