Voyages 2005-2006

1/8/2006

Bonnes adresses contre celles deconseillées

Voici une nouvelle rubrique : Bonnes adresses contre celles deconseillées pour donner des adresses sympathiques ou le contraire… le tout accompagné de quelques conseils, avec des indications par villes.
Chaque pages WEB des pays où nous sommes restés plus de 5 jours commence par cet article puis par les bonnes (et mauvaises) adresses que nous avons pu tester.

Les codes sont des smileys classiques :
Si nous avons été satisfaits :

Si nous n’avons pas été satisfaits :

Si nous avons eu un coup de coeur :

Nous conseillons à tous une visite du site : http://www.hospitalityclub.org. Ici s’inscrivent des personnes pretes a aider des voyageurs, par des conseils voire des hebergements : etre recus sur place par des locaux, c’est extraordinaire.

Ne pas hésiter a contacter les agences de voyages locales qui proposent parfois des billets d’avions peu onéreux. Exemple : au Mexique, Culiacan/Mexico en avion nous a couté 1030 pesos contre 940 pour le bus (premiere classe il est vrai, mais tout de meme 20 heures, c’est long !) : 90 pesos, c’est moins de 8 euros.

D’autres conseils sont integres dans cette rubrique, classés par ville visitée.

15/7/2006

Madrid, espace Schengen

Nous revoici dans l’espace de libre circulation européen. Le contrôle de passeport s’effectue en 10 secondes, pas besoin de remplir de formulaire : on se croirait à la maison. D’autant plus que Pedro , chez qui nous passons nos 4 jours madrilènes nous donne les clés de la sienne. Il nous invite même à danser la salsa jeudi soir, ce que bien entendu nous nous empressons d’accepter.
Nous prenons quelques photos de Don Quichotte (et de Cervantès, place de l’Espagne), et nous nous rendons au musée du Prado (Le Louvre local) et au Palais Royal .
La chaleur pesante rend difficile le rattrapage du décalage horaires mais les madrilènes sont souriants, les rues agréables. Aussi, nous profitons de ces quatre jours dans la capitale espagnole pour flaner dans les parcs et nous reposer.

10/7/2006

Le Quito colonial

Enfin, nous prenons un peu de temps pour visiter Quito. Ce sera une journée au Quito colonial avec ses places, églises et couvents. Au couvent “San Fransisco", nous avons droit à une visite guidée personnelle qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur les franciscains, l’Ecole de peinture “Quiteños” et ses arts. Il faut dire que Quito est inscrite au Patrimoine de l’Humanité. Et pour finir la journée, un bon ceviche de crevettes et coquillages ! Miam !

Sur l'Equateur

Otavalo

Dernier samedi en Equateur.
C’est l’occasion de visiter l’un des plus grands marchés d’Amérique du Sud : le marché d’Otavalo à 2 heures de Quito. Et sa réputation n’est pas volée. Il est tellement grand qu’on ne passe jamais par le même endroit ! Pour le bonheur des yeux, les vendeurs sont tous en costumes : les femmes avec des jolies chemisiers blancs et une robe noire fendue et les hommes en blanc avec un beau chapeau. Des tapis, des pulls en alpaga, des vêtements de toutes sortes, des bottes… on ne sait plus où donner de la tête. Lionel Althuser et Estelle Bravard font le plein de souvenirs : attention, les bagages explosent !

Baños

Après 10 mois de vaines recherches, nous trouvons un hotel ou l’on peut dormir tranquille : personne ne crie, seuls le bruit de la riviere et le gazouilli des oiseaux rappellent que le monde existe… ajoutons tout de même les grondements du volcan Tungurahua. Il gronde depuis plusieurs années et il a même entrainé 2 évacuations de la ville de Baños quelques années plus tot. Il faut dire qu’en cas d’éruption, la ville serait, selon certains, recouverte en 15 minutes.
La grande sortie à la mode est de monter à 21h sur les flancs du volcan pour photographier les jets de lave dans la nuit. Une fois parvenus au lieu de rendez-vous, on ne voit rien. Il pleut. Ou bien l’on se trouve dans les nuages.
Mais pas la peine de monter pour l’entendre cracher ses gaz. Les touristes ne restent en général pas longtemps. Les locaux vous diront que le volcan a juste quelques maux d’estomac, mais nous non plus, on ne fera pas long feu… On ne sait jamais…

4/7/2006

Quilotoa

On l’avait vue sur un poster a Quito, alors on est allé la voir de plus près.
La lagune du Quilotoa est un lac au fond d’un cratère de volcan, à 4000 mètres d’altitude. Magnifique, surtout lorsqu’il y a du soleil qui colore les eaux en bleu-vert. Par contre, en ce mois de juillet (comme au mois d’aout parait-il), il y a un vent à vous faire tomber par terre. On l’entendra toute la nuit faire danser le poële de notre dortoir. Nous rencontrons Sonia et Hugo dans un hotel tenu par une communaute d’Indiens. Mais, vite, vite, on redescend vers des temperatures plus chaudes direction Baños.

2/7/2006

Galapagos

1 journée de transfert de Quito et nous voici rendus aux iles du Pacifique les plus célèbres du monde pour leur écosysteme. Cette notoriété n’est pas volée. Dès la sortie de l’avion, après avoir acquitté la taxe d’entree au parc (100 dollars), on se remet de ses émotions en regardant les pelicans et les fregates voleter au-dessus de notre premier bateau. On regarde l’eau azur en espérant voir plus de faune, toujours plus. Un coup de bus et nous voici a Puerto Ayora. Tiens, il y a une otarie dans le port.
Arrivés sur l’ile d’Isabella, on rencontre des iguanes marins. Pas un, ou deux, mais vingt, trente. On nous propose d’aller voir des flamands roses et des tortues terrestres. Le lendemain, nous voyons des pingouins (heu, manchots !!!, des tortues (de mer cette fois), des requins et toujours nos iguanes marins.
2 jours plus tard, nous nageons avec de jeunes otaries (un moment inoubliable) qui visiblement s’amusent plus avec nous qu’à attendre sagement le retour de leur maman partie pecher. Une tortue apparait a quelques mètres pendant que les fous et autres oiseaux aux pattes bleus volent au-dessus de notre bateau. Sur l’ile où nous débarquons, des iguanes (terrestres cette fois) témoignent de leur splendeur.
Le bilan est nettement positif - sauf pour le compte bancaire -. Et d’ailleurs, pour couronner le tout, pas de douche froide : la France gagne haut-la-main son quart de finale contre Brésil. Zizou, Zizou !

23/6/2006

Ecuadorrrrrrrrrrr

Nous arrivons à Quito, capitale de l’Equateur, le jour de la victoire hissstorrrrrrico de l’équipe de football nationale sur le Costa Rica, synonyme de qualification pour les 1/8ième de finale de la coupe du monde. Ils se voient deja champions du monde ici, des maillots jaunes vifs aux couleurs nationales sont portés par toutes les classes d’age ! Gooooollllll… Ecuadorrrrrrrrrrr.
Nous restons sérieux et passons 4 jours dans un village très agréable de 1500 habitants, Mindo, pour prendre des cours particuliers d’espagnol. En pleine montagne, en même temps que 3 heures quotidiennes de cours, nous randonnons pour observer des toucans, des papillons par milliers, des colibris, des cascades et tombons nez à nez avec un cerf sauvage. Nous serions les premiers à photographier cet animal !
Après cette approche culturelle, linguistique et ornithologique, nous revenons à Quito, en terre quasiment francaise (bar “Chez Alain") pour participer a l’euphorie footballistique. Allez les bleus, le match contre le Togo commence dans 1/2 heure.

18/6/2006

Cusco

Cusco est une jolie ville coloniale où il fait bon vivre. Fabien et Gregory sont avec nous pour une semaine ruinas. Tout d’abord, nous visitons la Vallée Sacrée (Pisac…) puis bien sur le Machu Picchu, ce site inca caché au sommet d’une montagne de telle sorte que la cité est invisible de la vallée et enfin les ruines autour de la ville.
Tout semble bien conservé, mais pour “le Macchu", nous nous attendions à plus édifiant. Par contre, les montagnes alentours sont impressionnantes et on ne peut pas s’empecher de se demander comment les incas sont arrivés là (-haut).
Après la visite et une bonne journée de marche, les bains chauds d’Aguas Calientes sont les bienvenus. Les Salinas proches de ce village nous émerveillent avant de rentrer sur Cusco. Nous visitons les ruines pres de Cusco à cheval. Au menu de notre dernier repas a Cusco, le “cui", autrement dit le cochon d’Inde. Ca ressemble a du lapin.

PS : Nous quittons Cusco avec regret, laissons les garcons partir pour d’autres aventures (4 jours de treck au Choch…) et nous nous envolons vers l’Equateur. Pour les photos (Macchu Puichu par ex.), il faudra attendre le retour de Fabien en France.

Machu-Picchu - la complainte des alpins

¡ Hola les gringos ! Gregory et Fabien vous écrivent de Cusco (Pérou)
Durant 4 jours nous avons dû nous adapter a plein de choses notamment :
1- manger des papas (pommes de terre) , du riz (aroz), des oeufs (huevos), le jus de papaye (Jugo por Estelle et Lionel / Zumo pour Greg )… à 7 heures du matin (7 de la mañana),
2- re-manger pour le midi (almuerzo) –> le même repas avec toujours plus !!!!!! + FOOT bravo la France, vive la France, nul de chez nul (0-0 contre la Suisse pour rappel),
3- se redémonter le bide !

Toutefois, nous avons vu des superbes sites tels que Pisac, le Machu-Picchu, les eaux thermales d’Aguas Calientes (le nom est très signicatif : des sources chaudes servent de bains municipaux )…

Bonne continuation aux deux amoureux.

Arrivée au Pérou

Le Lac Titicaca mesure 8000 km2. Nous le longeons tout en traversant la frontière pour arriver au Pérou. Nous partons de Copacabana (Bolivie) en bus locaux vers Ayaviri. C’est tellement la panique que nous préférons acheter un siège de plus pour nos sacs a dos. A chaque arret, les péruviens eux-memes sont penchés a la fenetre pour surveiller leurs affaires.
A Ayaviri, quelle surprise de ne pas se faire prendre d’assaut par les cyclopouces (ca faisait longtemps qu’on n’en avait pas vu, d’ailleurs) et/ou les hoteliers. En fait, on se retrouve tout seul dans un hotel qui semble n’avoir pas servi depuis longtemps. Le lendemain , nous débarquons sur la place en meme temps que l´hymne Péruvien : c’est la “fete du drapeau". Des enfants et plus grands défilent au pas.
Belle entrée au Pérou.

15/6/2006

Le Lac Titicaca

Apres La Paz et ses embouteillages, Copacabana, au bord du lac Titicaca côté bolivien, nous apparait comme un havre de paix. Nous y arrivons avec l’oncle de Miguel qui nous emmene directement dans son hotel. C’est bien agréable de ne pas avoir a réfléchir a l’endroit où l’on va !
Nous avons pu admirer au musée de la belle église de la ville les robes que portera la Vierge de Copacabana jusqu’en 2043. Pour ceux connaissant Copacabana comme le nom d’une plage du Brésil, soulignons que celui-là vient d’un marin perdu en mer et qui a prié, prié Notre Dame de Copacabana, pour qu’elle le sauve. Ce faisant, il a appelé la plage où il a débarqué du nom de la Vierge.
Nous embarquons pour l’Isla del Sol pour y dormir une nuit. C’est l’Ile de la tranquilité avec ses lamas, anes et cochons. Nous y avons fait une cure de truites devant un magnifique coucher de soleil qui colore le lac en violet : féérique !

8/6/2006

Dénivelés

Apres 7 mois a un niveau proche de celui de la mer, on fait du Yo-yo de dénivelés en Bolivie : 3656 m Uyuni, 4000 m Potosi, 2790 m Sucre, 3706 m Oruro, 2500 m Cochabamba, 300 m Villa Tunari, 3800 m La Paz, 5555 m Huayna Potosi , 3800 m La Paz, 300 m Rurrenabaque, 3800 m La Paz, 1750 m Coroico, 3800 m La Paz. Et tout ca en 1 mois ! Et parfois en 1 jour par la Ruta de la Muerte (cf. anecdotes) Voir toutes les photos : par ici

4/6/2006

La Selva

C’est en Bolivie que l’on choisit de visiter la Selva, autrement dit la jungle. Nous y partons 2 jours au Madidi parque, et sommes chanceux puisque nous rencontrons des sangliers, dérangés en plein bain de boue, des singes qui sautent de branches en branches pour se sauver, des perroquets. Et lors de notre sortie nocturne, nous observons des yeux rouges de crocodiles et un faon attiré par la lumiere de notre lampe de poche. Dans la foret, grace aux guides, nous decouvrons surtout une végétation étonnante, : une liane pour boire de l’eau, et des arbres a soigner tous les maux dont le paludisme, et meme… un arbre qui sent l’ail !!!!
La famille Tapir Le crocodile

La “pampa”

Rurrenabaque, a l’atmosphere torride des tropiques, est le point de départ pour des séjours en jungle et en “pampa", a la liziere de la jungle. Dans ce décor de herbes hautes et petites rivieres, est notable le développement d’une faune exceptionelle : des anacondas, des crocodiles, des caimans, des tortues, des tapirs, des garcias (sorte de hérons blancs ou gris, sauvages), des singes et… des dauphins roses.
La nuit, nous circulons en bateau pour observer les yeux rouges des crocodiles : des dizaines de ces yeux nous scrutent. Le jour, nous prenons des dizaines de photos et puisque les guides assurent que c’est “no problema", nous nageons aux cotés des dauphins. Nous pechons des piranhas (aux dents éguisés), et organisons une battue pour trouver des anacondas. Le malheureux promeneur distrait (2 metres de long) de cette famille de reptile devra endurer les tours de cou de 25 touristes.
Les crocodiles (ceux a proximite de notre camp) auront eu le bon gout de se contenter des restes de notre diner et de ne pas nous croquer.

2/6/2006

Le Choquequirao

Ecrit par Fabien et Greg

1) Depuis le terminal terrestre de Cusco :
On a pris celui de 6h00, mais celui d’apres ca doit etre limite faisable. Au pire, utiliser les frontales. bus Dresde pour Abancay : 13 soles. Demander de s’arreter pour le Choquequirao (ils ont l’habitude). En gros, ils vous laisseront à Ramal (orthographe) au bout de 3h. La, il y a toujours au moins un taxi qui attend les touristos pour aller a Cachora, 30-40 minutes, 15-30 soles suivant le nombre.

2) A Cachora, on a demandé une mule et un muletier dans un petit magasin tenu par une femme sympa a coté de l’hostal del Campo. On a loué une tente pour 10 soles par jour (attention on etait serré comme des patates à 2 dedans). 40 soles/jour pour le muletier et la mule et il faut lui payer sa bouffe (environ 10 soles en pasta). On a pris 4 bouteilles de 2,5 litres sur la mule + 2 petites mais on n’a pas eu assez d’eau. Je conseille 6 bouteilles de 2,5. Le long du trajet, ils vendent eau et coca (environ 4 endroits en tout environ 5 soles les petites bouteilles coca, eau…). Partis a 11h25 en marchant vite, on est arrivé largement à l’heure.

3) On part a 3000m, descend vers 2600m puis remonte a 3000m puis redescend a 1900m pour le premier campement qui se situe à Chisquina (a peu pres ca le nom). Tu ne paies pas l’emplacement de la tente. On a mis 4 heures pour y arriver (attention plein de moustiques !!!!)

4) Départ vers 6-7h le matin pour la journée la plus difficile : descente au fleuve (1500m) puis montée non stop jusqu’a l’endroit du site à 2900 environ ("30eme kilometre", entrée 11 soles). Restent 2 kilometres de montagne russe pour arriver au campement et attendre le muletier ou l’inverse ;-) . On a marché relativement vite ; du coup on a pu visiter le site dans l’aprem jusqu’au coucher du soleil (on s’est caillé les miches par contre (vent sur le site vers 17h)). On est monté pendant 45 minutes encore plus haut dans la foret pour avoir un point de vue plus sympa mais on n’est pas allé plus loin parce que le chemin redescendait. La zone administrative ne vaut pas le coup, par contre la zone agricole tout en bas vaut vraiment le coup d’oeil (cascades, légumes géants… On l’a faite le lendemain matin.

5) On avait sous-évalué nos besoins nutritifs mais on a pu se faire faire a manger par une locale du coin (a coté d’une nouvelle sanisette à Santa Maria) pour 3 soles 1 oeuf + patates + riz . Sinon 4 soles les 2 oeufs !

6) Arrivée a Chisquina, puis le lendemain on est parti a 5 heures du mat et on est arrivé à 9h30 à Cachora (apparemment c’etait un record, tout ca pour ne pas rater le match de foot ;) On a pris le bus tout pourri de la ville à 10h30-10h45 qui va à Abancay (un bus coloré, 3 soles par personne et ils te laissent sur la route. Attention, il n’y en a qu’un apparemment et ils t’en parlent pas, pour que tu paies un taxi un max).

7) A Ramal au bord de la route de l’embranchement pour Cachora à 11h45, ne pas prendre de taxis qui coutent une fortune ni ecouter ceux qui te disent ” y a qu’un seul bus". Il suffit d’attendre un bus de luxe direction Cusco et faire signe. Il y en a toutes les heures apparemment. On a payé 7 soles, mais on ne nous a pas donné de ticket (style au noir en gros).

Autre chose : le Canyon de Colca, c’est quasiment pareil que le Choquequirau, les ruines en moins, les touristes en moins mais l’oasis en plus.

La Paz

La Paz, capitale economique de la Bolivie (Sucre en est la capitale). C’est immense (cf. article sur les taxis ci-dessous) et très encombré, mais on peut apprécier cette ville dans les montagnes. Il faut préciser qu’on a la chance d’etre logé chez Miguel (rencontre sur Hospitalityclub.org) et sa famille. C’est l’occasion de leur faire des crepes dans la cuisine familiale. Sarah la maman est aux petits soins pour nous.

Pour nous, La Paz rime avec culture (musées Costumbrista, du Littoral de Bolivie, del Oro, la Casa de Murillo, musée des instruments de musique, l’église San Francisco), sport (Huana Potosi et la ruta de la muerte), marchés et gastronomie (on s’est fait quelques bons restos classés “chic” - 4 euros le plat, on vous rassure- ).
On est quand meme content de partir car il ne fait pas chaud a 4000 metres d’altitude !

24/5/2006

Exploit a J-55 : 5555 metres d’altitude

Le 22 mai, a 5 heures du matin heure locale, Lionel Althuser et Estelle Bravard atteignent des sommets, par - 15·C. Certes, pas LE sommet du Huayna Potosi (6088 metres) ; mais pour notre premiere ascension, nous dansons a 5555 metres. Seulement un pas, car les conditions etaient séveres pour des non-initiés : 3 heures de montée jusqu’au camp de base, de 4700 metres a 5130 metres, difficultés a trouver le sommeil entre 19h et 0h30, lever par -5·C, chausse définitive des crampons de neige et marche en file indienne dans la nuit étoilée.
855 metres de dénivelé au total dont plus de 80% au-dessus de l’altitude du Mont-Blanc.. Nous avons eu quelques difficultés a respirer mais pas de mal des montagnes. Nous sommes fiers d’avoir esquissé un pas de salsa a 5555 metres.

Fatiguée Quelques heures avant le départLe crocodile

23/5/2006

Villa Tunari

Passage d’un trait de 2600 mètres à 290 metres d’altitude, de la frontière de l’altiplano à la frontière de la jungle, Villa Tunari. Une descente en voiture avec Cecile et Yan qui nous ont gentillement embarques avec eux. Sur la route, il y avait plus de camions qu’a Chamonix ! Sans parler des travaux et du systeme de regulation : 2 heures dans un sens, puis 2 heures dans l’autre…
A Villa, les gens sont gentils (en tout cas, on ne s’est rien fait voler), il fait beau (en ce mois de mai 2006), chaud, il y a de belles balades et des animaux à voir.
Un centre de rééducation des animaux (Parque Machia, cf. www.intiwarayassi.org ) permet d’aller discuter avec 4 - 5 singes, et des oiseaux de toutes les couleurs. Seuls les bénevoles travaillant dans ce centre ont “le droit” de voir les jaguars qui s’y trouvent.
Dans cette region, on cultive la coca, d’ou certaines tensions entre les paysans et la police : mieux vaut rester sur la grande route. Avec Rodrigue qui est proprietaire d’un restaurant et qui connait le coin, nous partons une journee entiere avec les responsables du musee archeologique de Cochabamba. Ils recherchent des antiquites datant des incas : il est interessant de voir comment les langues se delient quand ils evoquent des interets economiques et touristiques pour la population locale.

Nous avons respiré un bon bol d’air humide et chaud, et en route vers l’altiplano again, direction La Paz.

22/5/2006

Les commentaires n’apparaissent plus en temps reel

Le site est la cible de commentaires générés automatiquement et non sollicités (plus de 2700 entre le 12 et le 17 mai). Nous sommes contraints de les filtrer avant de les publier. Aussi, un certain delai est necessaire avant que vos commentaires apparaissent.

18/5/2006

Cochabamba

Une semaine a Cochabamba aura éte salutaire pour se remettre de nos emotions et refaire la garde-robe d’Estelle.
Il y a bien des vols partout (un australien vient tout juste de se faire prendre son appareil photo en allant “visiter le christ roi"), mais heureusement, il y a aussi des gens adorables. A l’Alliance francaise, Elisabeth, Sonia et Marie-Jo la directrice nous aident pour nous heberger et nous indiquent des adresses pour nos achats. Au restaurant Argentin d’Estela, nous sommes comme chez nous et a l’hotel, Ronald a une solution a tous les problemes.
De plus, très rapidement, on retrouve nos Amigos, Marie et David, le lendemain, Yan et Cecile et surtout Benedicte. En groupe, nous ecumons les restaurants de Cochababamba !

11/5/2006

Potosi et Sucre

Grande nouvelle : la greve des bus en Bolivie dure depuis 10 jours. De Potosi, nous rejoignons Sucre, la jolie ville coloniale, en taxi. Nous y admirons des empreintes de dinosaures en distinguant les pas du tyrex et du brontosaure : “des millions d’années nous contemplent"…
Nous nous rendons au célèbre marché de Tarabuco, tout en couleurs : une grosse journée de marche pour Anne-Lise et Estelle qui marchandent a tous les coins, pendant que Thomas et Lionel s’installent a la terrasse d’un troquet.
Nous retournons ensuite à Potosi et visitons une mine ou nous croisons des mineurs dignes de Germinal, une joue gonflée par 100 grammes de coca chiquée a toute heure de la journée.
Prenant le seul bus qui fonctionne, nous partons pour Oruro, puis Cochabamba tandis que Anne-Lise et Thomas repartent vers la France.

9/5/2006

Salar del Uyuni

Bonjour a tous,
Voici un nouveau chroniqueur : Thomas, qui arrive tout droit de Grenoble, accompagne d’Anne Lise. Nous rejoignons Estelle et Lionel pour 15 jours.
Et alors….. Pour nos premiers jours en Amerique du Sud, nous avons pu decouvrir des paysages magnifiques, hors du commun.
En route, suivez nous a travers ces quelques lignes.
Depart de San Pedro d’Atacama pour rejoindre Uyuni : 8H a 3900 metres d’altitude. Nous constituons une voiture de 6 personnes, ce qui nous permet de rencontrer les sympathiques, motives et motivants Marie et David. Sans oublier notre super guide, Carlos.
Et nous voila parti pour 3 jours de 4 x 4 a travers les Andes. Premieres emotions avec le Laguna blanca, mais c’est le Laguna verde : un lac de couleur verte au pied d’une montagne, qui nous enthousiasme le plus.
Nous poursuivons notre periple afin d’atteindre un petit bassin avec une eau a 37 degres : inutile de vous dire que nous profitons de la baignade a 4000 metres. Puis, nous decouvrons les geysers : une eau souffree bouillonnante. La journee se termine par le couche de soleil sur la Laguna colorada, la ou s’envolent les flamants roses.
La deuxieme journee, nous emmene en direction du Salar, une immense etendue de sel. C’est un paysage tres different que nous decouvrons : une etendue desertique, le desert de Salvador Dali.
Pour le 3eme journee, le leve est a 5H. C’est la sequence emotion : le soleil se leve sur le Salar, dans la fraicheur matinale. La journee est consacree a la traversee du Salar, en mettant un pied sur l’Isla des Pescado, qui est aussi couverte de cactus.
Nous rejoignons Uyuni, emerveilles par cette traversee des Andes.
Thomas

Photos avant le depart (pour plus, cf albums photos), avec le cousin (cf. anecdotes) et le salar d’Atacama.

Connie, Lionel, Estelle, Pascal le cousin Salar Atacama, peu propre

30/4/2006

San Pedro d’Atacama

San Pedro d’Atacama, joli petit village couleur terre.
Notre camp de base est l’Etnico, le restaurant de Pascal, le cousin. Tous les soirs, RDV avec Guena, Olivier, Alexandra et Etienne sur la place centrale du village pour s’echanger nos experiences du jour. Pour nous, le premier jour aura consiste en du “sandboarding” sur les dunes de sable de la “vallee de la mort". Second jour, nous partons en voiture avec Cecile et Yann - rencontres 2 mois plus tot sur le bateau du sud Chili -, pour voir le desert d’Atacama et les “lagunas” (des lacs d’altitude). Enfin, troisieme sortie pour la Vallee de la Lune, le paysage lunaire soupoudre de sel est extra-ordinaire, que ce soit a l’aube ou pour le coucher de soleil.
Une semaine a San Pedro pour profiter des jus de fruits et de la bonne nourriture du restaurant de Pascal : rien de tel pour attendre nos prochains visiteurs.

23/4/2006

Traversée des Andes, vers San Pedro de Atacama

De Salta (Argentine), retour au Chili par le Paso Jama, 10h, dont 3h a 4200 metres.
De superbes paysages, de superbles couleurs, bref, une journée de bus qui passe vite, sauf pour Estelle qui doit rester éveillée pour son mal d’oreille. Elle chique ses premieres feuilles de coca pour réduire la douleur; cela se passe bien. Nous voyons au passage les premiers vicunas, les premiers salars (étendue toute blanche de sel). Des photos valent mieux qu’un long discours, mais la qualite des connexions internet ne nous permet pas de les envoyer. Seule solution : soyez patients.

17/4/2006

Le sud de Salta (Argentine du nord)

Partis de Salta vers Cachi, dans le brouillard a 3000 metres d’altitude sur 2 des 4 heures de route, sur une route en terre, glissante, ca monte et ca semble vertigineux. A Cachi, il fait plutot froid. Le dortoir du camping municipal, c’est la grande classe pour 10 pesos (3 euros) : visez plutot, 16 lits pour nous tout seuls. Le moins cher que l’on ai payé depuis… l’Indonesie !
Le lendemain, a peine arrives a l’arret, nous montons dans le bus qui démarre pour Los Molinos avec 15 minutes d’avance. Le chauffeur nous explique en catimini : “nous partons en avance aujourd’hui". Sympa pour ceux qui auront raté le bus…
Le plus dur reste a faire : entre Los Molinos et Angastaco, 30 km sont a faire en stop. Une voiture toutes les 1/2 heures. Peu de passage… et bien, la seconde voiture nous emmene. Nous sommes a l’arriere d’un pick-up en compagnie d’Eduardo et Daniela avec qui nous discuterons tout au long de l’heure de voyage.
Arrives a Angastaco, quelques photos de cette jolie bourgade et nous remontons dans un bus bondé. Durant 2 heures, le bus se remplit encore et encore (retour du dimanche de Paque oblige) : cela donne du 5km/h en montée et du 30 en descente. Apres une telle journée, nous méritons un bon Asado !
Le lendemain, départ de Cafayate pour traverser la fameuse Quebrada de Las Conchas. Ces montagnes rouges sculptées par les vents sont belles, mais l’absence de soleil et les vitres sales du bus en gachent la vision. Malgré les panneaux indicateurs des formes à voir, nous ne distinguons que le crapaud et la gorge du diable. Au final, ce sont les églises présentes dans tous les villages, et remplies lors des cérémonies de Paques, qui auront marqué cette boucle “sud de Salta", tout autant que les beaux paysages.

14/4/2006

Argentine du nord : Salta, et toujours plus proche de la Bolivie

Salta, dite la belle (”Salta la linda“), 1200 metres d’altitude, devient notre quartier général pour notre tournée en Argentine du Nord.
Nous y laissons nos bagages et voyageons légers, et revenons feter la “semaine sainte". Pour commencer, direction le nord, les montagnes colorées. Nous partons demain 15 avril pour le “sud du nord".
A Humahuaca, minuscule village, à 3000 metres d’altitude, l’impression de changer de pays prend les touristes de passage ; un avant-gout de la Bolivie, dont nous ne sommes qu’a 200 km ? Au menu des repas, du lama et au milieu des guérites a souvenirs, des couleurs vives. Des cactus, une église blanche (de 1634) avec un toit bleu, le lieu est calme, joli.
A Tilcara, le paysage est plus étonnant, les montagnes rougissent un peu plus. Pour Paques se déroule une “procession de la Vierge” : des centaines de personnes défilent, venues d’un pélerinage de 25 km en montagne, gros sacs, tentes, instruments de musique et parfois bébés sur les épaules. C’est une cacophonie de percussions et flutes de pan dans une ambiance colorée.
A Purmamarca, le décor coupe le souffle. Le “cerro” (la colline) aux sept couleurs vire sur tous les tons du jaune au rouge, en passant par le rose. Ce spectacle magnifique est envoutant. L’appareil photo fait un boulot extraordinaire; il faudra passer nous voir a Paris pour apprécier les photos “panoramiques". Cliquez ici pour quelques mises en bouche.
Nous posons, devant ce beau paysage Nous posons, devant ce beau paysage

Cordoba versus Villa General Belgrano

Cordoba, grande ville argentine (plusieurs millions d´habitants) sur laquelle on s’étendra pas. De jolies églises et on passe son chemin pour rejoindre Villa General Belgrano a 1heure de bus… sous la grele. Mais c’est un séjour verdoyant et reposant au coeur de la foret dans cette petite bourgade de 10 000 habitants (guere plus) qui vous attend si vous vous y rendez. Beaucoup d’allemands, de la cuisine suisse, allemande, suisse-allemande, une sorte d’enclave européenne au milieu de l’argentine ; vous avez dit émigration ? Nous vous répondons : ils ont eu raison, le coin est fort sympathique.

8/4/2006

Mendoza

Depuis Santiago, 8 heures de bus pour traverser la frontière et la cordillière des Andes : les paysages montagneux, de roches rougeatres, sont magnifiques. Nous arrivons a Mendoza.
A la station de bus, la famille Cuneo est présente (ils sont 6 pour nous accueillir à notre arrivée) : meme sans photo préalable, nous nous reconnaissons facilement.
Le lendemain, Pablo, qui travaille dans des bodegas (dans les caves) nous fait connaitre le milieu viticole de Mendoza, de A a Z : les vignes, les vendanges, l’irrigation, les caves (celles de Champagne, celles de vino tinto) et la degustation.
Quel bonheur de partir dans la montagne, guidés par Patricia et Guillermo, pour se balader dans les ruines, admirer l’Aconcagua et les paysages accidentés de la cordillière. Mendoza est en fait un oasis au milieu du désert.
Repos le soir et repas de famille autour d’un Asado, barbecue typiquement argentin, preparé par Guillermo. Nous rencontrons d’autres “cousins” : c’est incroyable de se retrouver en famille en Argentine !

Desde Santiago de Chile, 8 horas de omnibus para atravesar la Cordillera de los Andes, frontera entre Argentina y Chile. Los paisajes montañosos, rocosos de color rojizo son magníficos. Llegamos a Mendoza. En la estación de omnibus la familia Cúneo está presente ( son 6 personas para recibirnos en nuestra llegada ). Aún sin conocernos al menos por foto, nos reconocemos facilmente.
Al día siguiente, Pablo, que trabaja en una bodega, nos hace conocer el medio vitivinicola de Mendoza, de la A a la Z: los viñedos, la cosecha, la forma de irrigar, las bodegas ( de Champaña y de Vino )y finalmente la degustación. Qué alegría fue ir a visitar la montaña, guiados por Patricia y Guillermo, pasear por las ruinas de unas minas, admirar el cerro Aconcagua y los paisajes escarpados de la Cordillera de los Andes. Mendoza es en efecto un oasis en el medio del desierto. Descanso hacia fin de la tarde y cena en familia, un “Asado” tipicamente argentino preparado por Guillermo. Nos encontramos con otros primos. Es increíble de encontrase y sentirse en familia en Argentina!

28/3/2006

Valparaiso

Ville aux 45 cerros (collines), il fait bon s’y promener de bas en haut grace aux ascenseurs. On prend le plus v i e u x, le plus incliné, le plus connu, un autre dans un recoin… Et à chaque détour, apparaissent des maisons de toutes les couleurs. La municipalité a fait campagne pour motiver les habitants a repeindre leurs facades. cf. photos (!).
Enfin, n’oublions pas le port qui domine “Valpo” (et son économie) de ses énormes cargos et containers. Nous retrouvons Claire et Philippe avec qui nous visitons une maison du poete Neruda, la “Sebastiana”.

Oh ! Santiago de Chile !

Des centaines de bus déboulant plus vite les uns que les autres, des badauds et des spectacles dans les rues, un centre ville dense mais des quartiers plus aérés accessibles à pieds, voilà ce que nous retiendrons de Santiago, capitale du Chili. Dans cette ville où tout semble etre “culture” (et où rien n’est donc plus vraiment “culture” ?), nous découvrons Pablo Neruda, poète émérite - Prix Nobel de littérature en 1971 -, diplomate dès l’age de 23 ans, plus tard ambassadeur en France ; nous visitons la maison “la Chascona” qu’il a faite construire dans les années 1960, un vrai bijou.
Santiago restera aussi l’endroit ou avec Claire et Philippe, nous aurons assisté à un concert de Manu Chao qui s’écriait toutes les 2 minutes : ” Oh ! Santiago !“.
Manu Chao

26/3/2006

Le bateau

Pour aller de Puerto Natales à Puerto Montt au Chili, 3 solutions : l’avion, le bus passant par l’Argentine (30 heures) ou le bateau. Nous choisissons cette derniere option apres mures réflexions en raison du prix. La perspective de naviguer entre les fjords nous a convaincus.
Nous nous retrouvons dans une cabine de 4 personnes (sans fenetre), avec un couple d’américains (Spencer et Tiffany) adorables, et qui ne ronflent pas ! Quelle chance !

Tres vite, nous connaissons la plupart des passagers ; un bon tiers est francais. Rencontres, discussions, mélanges des langues : l’ambiance est a l’échange d’expériences. Nous jouons aux cartes avec Spencer et Tiffany (on leur apprend meme le tarot !), aux echecs et au yam. Des documentaires, films en anglais sous-titres en espagnol sont proposés et le dernier soir, ont lieu un “Bingo” et une soirée dansante. Lionel achete 2 cartons et voila que nous gagnons 2 fois !!! Nous dansons la salsa au rythme de la mer.
Les paysages plutot jolis (fjords, un glacier, et le village de “Puerto Eden”). Le temps s’ameliore apres un depart reporte de 12 heures pour cause de mauvais temps. Pendant la traversee du golfe, le bateau tangue enormement (les passagers ont ete invites a prendre des comprimes). Lionel et Spencer manquent de tomber de leurs couchettes pendant la nuit (Tiffany et Estelle ont prevu le coup et se sont installees en bas).
3 jours, 3 nuits sur le bateau : on ne regrette pas. Depuis, nous croisons régulièrement sur notre chemin des gens du bateau…

18/3/2006

Perito Moreno, le glacier d’El Calafate (Argentine)

Cela ressemble a une grand-messe, ou un evenement footbalistique type coupe du monde. On nous dit que “cela arrive tous les 4 ans” , pourtant là, cela ne fait que 2 ans.
Par groupe, armée de sandwichs, la population converge pour rejoindre le point de vue. Parmi les nombreux argentins, certains n’ont pas hésité à fermer la tienda (le magasin) pour etre présents.
Il reste 2 km a parcourir. Des bruits de canon déchirent l’air. Encore 500 mètres, déjà on l’apercoit : le glacier gigantesque “Perito Moreno“.
50 mètres de hauteur, dominant 2 lacs, ce glacier d’un bleu éclatant, tout en falaise, se disloque sur une centaine de mètres de ses 1.5 km de largeur. Une voute creusée sous le glacier par les lacs menacent de s’effondrer. Des pans de plusieurs tonnes du glacier plongent dans l’eau .
Nous restons 4 heures, sous la pluie, au vent, pour apprécier le spectale hors du commun. “Fox glacier et Cie (Nouvelle - Zélande), allez vous rhabiller“. Les grands coups de semonce résonnent et enfin, dans un splash époustouflant, la moitié de la voute s’effondre : applaudissements, appareils photos sortis par centaines malgré la pluie, “c’est énorme“.
Mais qu’est-ce que je fais là à écrire cet article : le reste de la voute tient encore, le spectacle continue. Ciao.

12/3/2006

Ushuaia

Punta Arenas : nous sommes à 12 heures de bus du bout du monde, dénomination usurpée par Ushuaia en Argentine. C’est l’occasion de traverser le détroit de Magellan, escortés par des dauphins noirs et blancs.
Nous visitons à proximité le parc national de la Terre de Feu avec Pierig “notre” breton du bout du monde. S’y trouvent des barrages de castors, mais ses habitants ont deserté les lieux : dommage.
La visite de l’ancien pénitencier d’Ushuaia est l’occasion de mieux connaitre la ville et ses habitants.
Le Cap Horn est a nos portes mais hors de portée (850 US dollars la croisiere). Ne parlons pas des 2500 US dollars pour atteindre l’Antartique ! Nous nous contentons d’un vol de 45 minutes en avion a 55 US dollars. Nous avons ainsi le loisir de voir Ushuaia d’en haut, le phare et Puerto Williams, la ville la plus australe, la vraie, en d’autres termes, le vrai bout du monde, chilien.

NB: premier commentaire = réponses à vos commentaires

10/3/2006

Punta Arenas

Fini la chaleur et les tacos : voici Punta Arenas en Patagonie, coté Chili.
A ces latitudes, nous pourrions nous attendre à la neige et un froid quasi-polaire, mais une parka (achetée en solde -rentrée des classes oblige - pour Estelle), suffit, pour affronter le vent.
Punta Arenas est une ville tranquille avec de larges allées, elle rappelle la Nouvelle-Zelande. Les restaurants et la nourriture ressemblent à ceux de France.
La faune est toutefois différente; nous allons voir une colonie de pingouins (ou manchots ?). Pas de banquise, mais de simples nids dans les herbes hautes, dont nous sommes séparés par des cordelettes. L’un de ces petits animaux rigolos passe en dessous et se retrouve sur notre chemin. Dommage que le bus nous laisse si peu de temps avec eux.
Copain - copine

Nous rencontrons Patricio (par Hospitalityclub), meteorologiste du coin. Difficile de comprendre le temps du lendemain : “temps variable", “les 4 saisons en une journée". Nous devons avoir de la chance car depuis 4 jours, nous avons que du soleil…

6/3/2006

Basse Californie - Mexico

Allez en Baja California les mois suivants : decembre, janvier et fevrier : vous y verrez des baleines qui batifolent en sautant comme des dauphins. C’est exceptionnel.
Baleine qui saute comme un dauphin

Pour nous remettre de ce spectacle, nous visitons Mazatlan, ses plages, son centro historico. Encore l’occasion de gouter a l’hospitalite de la famille de Yasmin (Aron et Aidee). Retour a Culiacan avec une soiree “200 crepes francaises” en guise d’au revoir a notre famille mexicaine preferee.
Une escale de 10h a Mexico nous permet de visiter le magnifique site de Teotihuacan. Temples du soleil et de la lune atteints apres 1 heure de bus (entree gratuite pour les etudiants), un peu d’histoire azteque apres tous ces bons repas, cela permet de mettre en perspective le temps present.

3/3/2006

Baja California

Soudain, la vie se teinte de vert et de bleu turquoise. Elle s´habille de petites touches brillantes sur la mer et la fortune se reveille avec nous : elle decide de nous recouvrir de sa drape. Quelle experience si fabuleuse de se sentir freres, amis et partager la singuliere aventure dans un petit morceau de terre, d’eau, de soleil gourmand eclabousse de tacos (sin chile), de cactus geants et l’emotion grandiose de faire d’un beau reve, une realite.
Fabuleux destin qui reste imprime dans l’histoire, la votre et la notre. Un immense desert de minuscules chandelles piquantes … qui s’approchent et se revelent de veritables geants phalliques. La mer s’ouvre soudain devant nos yeux incredules pour laisser apparaitre sa majeste la baleine grise.
Comment ne pas etre emerveille par cette masse de 15 m de long et de pres de 30 T qui s’attarde à nos cotes, sereine et paisible, accompagnée de son baleineau qui, lui, nous envoie un clin d’oeil complice.
Moments sublimes et magiques qui resteront pour longtemps graves dans nos memoires.

Yasmin et Michel

17/2/2006

Culiacan

Apres tant de paysages découverts, une experience humaine nous attend a Culiacan au Mexique : la famille de Yasmin nous invite. Et quelle famille ! La maman est entourée de ses 8 enfants, d’innombrables petits-enfants et arrieres-petits enfants. Chez elle, l’ambiance est celle d´une hacienda transformée en restaurant : un ¨va et vient¨ continue, on se sert, on s´embrasse, on se congratule.
Nous dormons chez Jesus (un des 4 freres) et Elsa qui nous dorlotent. Jesus vend des matelas : c´est notre meilleur lit depuis septembre.
Chaque repas est l´occasion d´une invitation chez un membre différent de la famille qui s’évertue a nous cuisiner les meilleures spécialités du coin. Un délice ! Crevettes, poissons, tortillas, tamales… aux noms mexicains.
Cirque, visite de la ville, match de foot, tout est organisé : c´est beau les vacances chez les amigos…

La petite famille

Despues de tantos paisajes descuviertos, una experiencia humana nos espera a Culiacan en Mexico : la familia de Yasmin nos invita. ¡ Y que familia ! La abuela esta rodeada de 8 hijos, innombrables nietos y bis-nietos. En su casa, el ambiente es como el de una hacienda transformada en restaurante : un “va y ven” continuo, la gente se sirve, se saluda muy calidamente con un fuerte abrazo y se convive alegremente.
Nosotros dormimos en casa de Jesus (el hermano mayor) y Elsa qui nos atienden como reyes. Jesus vende colchones entre otras cosas : es nuestra mejor cama desde septiembre.
Cada comida es la ocasion de un invitacion en la casa de un miembro diferente de la familia que se desvive al cosinarnos las mejores especialidades de la region. ¡ Una delicia ! Camarones, pescado, tacos, ensaladas, machaca, tamales… con nombres mexicanos.
Circo, visita de la ciudad, juego de football, todo esta organisado : son lindas las vacaciones en casa de amigos.

8/2/2006

Denver

Grosses voitures, rues propres, énormes super bons steaks, hamburgers, pizzas, villes qui s´étalent sur des kilometres, maisons confortables (magique celle du bon a marier Matt), nous sommes bien aux USA.
En plus, nous arrivons chez nos 2 ricains d´amis (Matt et Bruce) pour la finale du Superbowl, l´occasion de bonnes pizzas home made chez Bill, de nouvelles pubs pendant la moitié de la retransmission et de quelques bonnes bieres - pas toutes bonnes pour le régime -.
Un tour au centre-ville de Denver, un resto avec des steaks de 400 grammes (le bonheur pour Estelle), du repos, de l´internet, et meme un footing pour Lionel. Bref, that´s good staff. Départ a 4 heures du mat pour tester les capacités d´adaptation de Bruce qui nous emmene sur la route du Mexique. C´est reparti !

English version of this article

7/2/2006

7/02/2006 : sur le chemin du retour

Sur nos 320 jours de voyage, voici le 160 ieme.
Nous avons traverse 10 pays, 4 frontieres “a pieds", 6 en arrivant a l’aeroport.
2997 photos prises avec l’appareil numerique, 363 photos tranferees et reparties dans 20 albums.
Bientot la 2000 ieme visite comptabilisee sur le blog.
L’aventure continue !!!

6/2/2006

Californie - Palm Desert

Incroyable de se trouver la, 10 jours apres les glaciers en Nouvelle-Zelande ! Il fait bon pres du desert, en Californie, pres de 25 degres le jour, et on se regale de pamplemousses tout juste tombes de l’arbre du jardin et de cuisine tex-mex. C’est aussi l’occasion de voir des animaux d’Afrique !
A Palm Desert, nous sommes chouchoutes par Marie-Jo et Blair qui nous font decouvrir le desert de Californie. et de s’acheter de bonnes chaussures, grace a Marie-Jo qui connait les bons magasins. Nous voila equipes pour nos futurs treks !

3/2/2006

Nouvelle Zelande : le nord

La Nouvelle-Zelande “du nord” est encore moins depaysante que “celle du sud". Toutefois, on aura pu se delecter de bonnes marches a pieds pres des volcans, dont le celebre Tongarino Crossing, au milieu de l’ile du nord, une grimpette de 8 heures avec des photos assez jolies.
Une peu plus au nord, vous trouverez LE spot touristique de cette ile : Rotorua (Rotorua Vegas pour les intimes) avec des “villages” de Maoris factices mais qui permettent une approche de la culture maori, en quelques heures. Les maoris n’ont de langue que parler, et d’ailleurs, on leur a parle (en anglais), on a meme pu les toucher. Ah, delire, super. Bref, bof. Encore une fois, il faut du temps pour reellement rentrer dans de reels villages. On aura toutefois pu comprendre que ce n’etait pas un peuple a se laisser faire (cf. le Haka avant chaque match de rugby), inspire de leur traditionnelle danse d’accueil, danse de “challenge"). On n’entre dans le village qu’a la condition d’etre digne de le faire.
Plus interessant, cette serie exceptionnelle de geysers, disperses tout au long des volcans de l’ile. Meme sur la plage a Coromandel, on peut se bruler les pieds sur le sable, car l’eau bouillante passe juste en dessous !
Enfin, Auckland, la ville des marins, nous a semble agreable : il y faisait bon en ce mois de fevrier : on a pu prendre un verre avec John, qui nous a confirme que c’est grace a leur fermete que les maoris ont su imposer une vie commune et respectueuse entre communautes de colons et autochtones.
Accueil, a la mode maori

25/1/2006

La Nouvelle Zelande

L’autre bout du monde : nous pouvons dire que nous y sommes.
Pour le coup, il n’est pas tant dépaysant que loin : le climat, les paysages s’approchent des souvenirs que nous avons de la France, les glaciers pour Estelle, les “terrains vague” pour Lionel.
La faune est toutefois sensiblement différente. En raison des courants froids de l’Antarctique, nous avons vu ici des dauphins,des phoques tandis que les pingoins se cachent un peu plus et les baleines sont au large.
Sur ” l’ile du sud ” ou nous restons 9 jours, nous profitons des hotels dits “backpackers”, tout équipés, tout confort et qui du coup contribuent, avec la location quasi-obligatoire de véhicule, à l’explosion du budget moyen quotidien.
Nous faisons donc du camping sauvage. La tente est vite rentablisée. Les nuits sont fraiches. La rivière l’est aussi. Estelle prend alors des photos à censurer

21/1/2006

La Nouvelle Caledonie, par Lionel Althuser et Estelle Bravard

La Nouvelle-Calédonie, ou Nouvelle-Ecosse (selon James Cook, arrivé là-bas vers 1774) est marquante par :
- la beauté de son lagon aux couleurs en dégradé de bleues, à la faune assez riche (tortues, dauphins)
- de belles plages de sable clair bordées de cocotiers
- un paysage vallonné et souvent sec (vu le climat ensoleillé et chaud)
- des touristes très peu nombreux (quelques japonais ayant le gout de l’aventure, quelques australiens débarques de leur gros bateau)
Les calédoniens sont accueillants, souriants, attentionnés, se disent bonjour, meme si une certaine tension entre kanaks, caldoches et ”zoreilles” est sensible, y compris pour le touriste de passage.
Celui-ci devra s’attendre à un logement rudimentaire (ex1. les “farés”, cases en bois et paille, ex2. internet seulement à Nouméa, 1 euro les 5 min.) : autant camper . Attention : facturations sans état d’ame. Le cout de la vie semble exhorbitant pour quelqu’un arrivant d’Asie, simplement démesuré pour quelqu’un venant de “France".
Le touriste pourra toutefois profiter de “la brousse”, ou nos amis Mimi et Annie ont choisi de rester lorsqu’ils ne sont pas sur Nouméa. Il se promenera dans ces fonds de vallée et leur flore variée, et profitera des belles vues d’altitude (ex. le cœur de Voh) et pourra se rapprocher de la mer, l’occasion de se battre avec des noix de coco. Ce sera moins onéreux qu’un tour organisé en bateau.
L’histoire et les coutumes kanaks apparaissent au niveau institutionnel (musées, centres culturels) ; les “tribus” 9les grandes familles kanaks) semblent quant à elles plus préoccupées de vivre au jour le jour ou de profiter des touristes de passage.
Vous l’aurez compris, la Nouvelle Calédonie, c’est beau mais il faut, soit avoir les moyens, soit etre débrouillard (avoir sa tente) et faire des choix.
Comme il y a 3 ans, nous avons eu la chance de monter sur le catamaran de Gérard et Marie-France, qui ont choisi de se séparer de tout sur terre pour vivre sur mer, et de voyager, eux aussi. Nous profitons de la présente pour les remercier et leur souhaiter bon voyage, amis globe-sailers.

NB : super premier commentaire !

19/1/2006

En attendant nos petites histoires et une courte analyse de la vie en Nouvelle-Caledonie, vous pouvez :
- admirer nos 36 photos choisies de Nouvelle-Caledonie, Chez Emile et Annie (et Deliciosa)
- lire le resume de Margot Althuser sur son sejour la-bas
- lire le resume un peu plus long de Gerard Althuser sur son sejour la-bas

15/1/2006

Bonne Année !

On dit que l’on a jusque mi-janvier pour souhaiter les voeux. Ouf ! Nous avons trouvé internet ce 15/01/2006 a l’aéroport de Sydney, en transit pour la Nouvelle-Zélande.
A nos familles, amis, rencontres de voyages et au monde entier finalement, nous souhaitons le meme bonheur de vivre que nous connaissons depuis quelques mois. Bonne année, bonne santé, prospérité, et beaucoup d’amour tout au long de cette nouvelle année.

Merci à tout ceux qui nous ont envoyé leurs voeux sur le blog ou par mail.
Gros bisous à tous

Bonne année
Estelle et Lionel

NB: en attendant un récit des aventures en Nouvelle-Calédonie dans cette rubrique des Breves, vous pouvez trouver sur ce blog quelques anecdotes : ici

23/12/2005

Joyeux Noel

Que vous soyez a la mer, a la montagne, dans les villes, dans les champs :
Joyeux Noel a tous, Merry Christmas, Selamat Natal, etc.

Pour nous, ce sera les pieds dans l’eau sous les cocotiers de Nouvelle-Caledonie.

Australie

Avant Noël, nous atterrissons à Perth, à l’ouest de l’Australie, où vivent Merrylin et Toll rencontrés en Chine.
Et là, nos amis Ozies ont été fabuleux : tour de Perth, by day et by night, sortie “cinéma en plein air", fromage et vin (sauf pour Estelle), et soirée de Chritsmas chez des amis.
Ville montée de toutes pièces ces 30 dernières années, étendue car entourée de quartiers résidentiels, de petits parcs, voire petits lacs (Estelle et Toll se font littéralement agresser par un pélican gourmand de pain), Perth borde la mer et offre ses plages de surf : c’est un grand classique en Australie.
Les australiens sont “relax". Pas un mot de politique durand le repas arrosé du 22/12. Nos 6 amis australiens ont parlé business et cuture. Il nous a fallu leur arracher les “mauvais” souvenirs laissés par les hautes autorités françaises (le bateau Rainbow Warrior coulé en 1985).
Quant à Merrylin et Toll, ils nous ont dorlotés. Nous nous sommes promis de nous revoir à Paris, ou en Australie mais alors dans la ferme qu’ils exploitent à quelques 300 km de Perth.
Nous avons aussi été “recueillis” la nuit du 23 au 24 décembre chez Benoit et Caroline qui emménagent à Sydney, avec qui nous avons été voir le peu ordinaire et fort populaire marché aux poissons et fruits de mer de Sydney - ouvert 48 heures d’affilée avant Noël -. Merci les frenchies.

Java

Exit le supporter du club capital, nous voila lachés, seuls, en plein Jakarta, ville de tous les dangers selon de nombreuses sources, notamment “le routard". Malgré une insalubrité certaine (cf. l’anecdote sur les rats et autres animaux des villes), une pauvreté manifeste, des inégalités a tous les coins de rue, nous ne nous sommes pas sentis oppressés. Nous avons parcouru quelques kilometres dans les rues. Comme dans toutes les grandes villes, nous avons respiré du gaz d’échappement. Mais n’avons rencontré que sourires et/ou incrédulités (mais qu’est-ce qu’ils font la, eux, en pleine saison des pluies), pas d’agressivité. Sollicités par les taxis ou moto-taxis, les échoppes de “Nasi Goreng” (plat a 1/2 euro), la balade n’a certes pas été de tout repos mais elle nous a permis de visiter le musee national, le musee de Jakarta et surtout le port, avec ses beaux bateaux en bois.
Ainsi, notre périple en Java se termine plutot bien. L’ascension du mont Bromo a été l’occasion d’un rendez-vous manqué avec le lever de soleil mais aussi d’une balade agréable de 4h a 8h. A Yogyakarta, les temples de Borobudur et Prambanan ne manquent pas d’intéret, surtout si la visite de celui-ci s’accompagne d’un guide francophone érudit, pédagogique et qui a plutot le sens de l’humour.
En résumé, nous sommes prets a revenir sur Java.

15/12/2005

Bali

Salut à tous,

C’est le Jay-jay qui prend le clavier aujourd’hui à la demande expresse du team parapluie 2006 dans une forme olympique. C’est cool de se retrouver de l’autre coté du miroir…

Ici, c’est la saison des pluies, ce qui a étonné la partie masculine du team précité pourtant plutot au fait des considérations d’ordre météorologique. Mais avec un patronyme comme ca, ils ne sont pas du genre à se laisser dérouter par des averses aussi spectaculaires soient-elles.

La semaine à Bali a été l’occasion de faire le tour de cette magnifique ile, à base de défilé de rizières toutes plus belles les unes que les autres.
On a aussi été, dès potron minet, à la rencontre de dauphins à Lovina Beach (pour les férus de géographie, c’est au nord de l’ile) et ce, sur un splendide bateau aux couleurs du PSG, c’est véridique, les photos l’attestent. Cette dernière remarque étant spécialement dédicacée à Margot, Béné, Gérard et à toutes les supportrices et à tous les supporters du club capital…

Nous sommes sur l’ile de Java depuis le début de semaine et allons voir le Borobodur, le plus grand monument bouddhiste du monde, ce n’est pas moi qui le dit, c’est le guide… Estelle et Lionel vous raconteront tout ca prochainement sur ces ondes, pendant que de mon coté, je retrouverai les frimas parisiens (Lolo Fournier semble avoir besoin de soutien) en les laissant poursuivre en duo leur belle aventure.

La bise à toutes et à tous
Jay-jay
Deblayage avec Lionel et Jerome !!!

13/12/2005

Modifications commentaires

Comme Gérard a pu le constater, vos commentaires n’apparaissent plus en temps réel. En effet, le site est la cible de commentaires générés automatiquement et non sollicités donc nous sommes obligés de filtrer vos commentaires et de supprimer les spams avant de les publier.

Mais rassurez vous, tous vos commentaires sont stockés alors continuez à faire vivre le blog !

11/12/2005

Rebonds Bangkok/Hong Kong

Notre minibus avec pare-brise éclaté sur route très difficile a laissé place à la frontière thailandaise-cambodgienneà un bus double étage climatisé sur belle route goudronnée. Ce contrate, c’est le changement de pays ! A la frontière, nous passons au guichet des ‘’alien'’. Pour sur, nous ne ressemblons plus à grand chose…
A Bangkok, Koh San Road ne donne pas envie d’y rester : trop de touristes, trop cher, trop de bières, trop d’énergumènes tatoues, percés de toute part. Nous nous réfugions dans l’hotel de Jean-Claude avec sa piscine. Fabien nous quitte et nous partons pour Hong Kong pour 3 jours.
C’est rigolo d’entendre dans les magasins des chansons de Noel et de voir des sapins en plastique alors qu’il fait 25 degrés ! Mais l’énorme centre commercial qu’est Hong-Kong ne nous passionne peu et notre programme, c’est cuisine, dodo et DVD (Godard, Truffaut, De Funès, etc.).
Bali et Jerome, alias Jay-jay ('’paquet'’ bien recu) nous attendent.

5/12/2005

Patience récompensée

Retour à la réalité et au froid !!!

Rajout de quelques photos pour agrémenter les Brèves et anecdotes, ainsi que la disponibilité de l’album du Cambodge.

Un grand merci à Estelle et Lionel pour ce beau périple !

Webmasoeur

3/12/2005

Siem Reap

Siem Reap parait etre une ville cambodgienne comme les autres :
- des ONG (ex. l’école hoteliere formant des jeunes venus de contrées exclusivement rurales),
- des massages,
- encore des ONG (nous avons fait une rencontre peu ordinaire avec des enfants sourds dans une école spécialisée),
- des motos, parfois, souvent taxis,
- et des ONG, ici couplées aux massages (massages par des aveugles).
Ne rions pas, les ONG, le Cambodge parait en avoir terriblement besoin.

La particularité de Siem Reap est de se trouver à quelques kilometres des temples d’Angkor. Fabuleux, extraordinaires, superbes… N’entend-on pas des commentaires toujours dithyrambiques sur ces temples ?

Et bien, force est de constater que cette notoriété n’est pas déméritée. 3 jours suffisent à peine pour s’habituer à la magnificence de ces temples. Une semaine sur place, n’hésitez pas ! La recette s’approche du plan suivant :
- assurez-vous la disposition d’un tuk-tuk pret à aller à gauche, à droite, revenir, repartir, attendre la fin de la sieste, démarrer aux aurores, finir au crépuscule, dans la nuit (prenez donc mister Rabot : numéro de tel - 012 320 869, parlant anglais)
- munissez-vous d’un bon guide, nous avons acheté “la” référence, le guide écrit en 1994 par Maurice Glaize (guide écrit en 1944), il faut bien une semaine pour n’en comprendre que la moitié
- un guide humain peut donc etre utile et passionnant ; les tours-opérators sont premiers servis
- levez-vous à 7h, recouchez-vous à 12, repartez à 15
- et si l’énergie venait à vous fuir, vous pouvez compter sur Huy, qui passe en coup de vent (24h) depuis Ho-Chi-Minh pour une soirée au “Zoneone", club-dancing avec que des mecs (dixit Estelle), mais musique et locale et techno, et qui vous incitera à vous lever assez tot (4h30) pour aller apprécier l’aube sur Angkor Vat.

Les photos sont peu à coté du spectacle à apprécier sur place mais elles peuvent vous donner un premier éclairage. Fabien Bravard, le magic webmaster n’étant plus en vacances -nous pouvons témoigner que celles-ci n’étaient pas de tout repos-, il va mettre tout cela en ligne, apres avoir soufflé.

Maurice Glaize !!

28/11/2005

Banlung

Les dauphins d’eau douce : une vingtaine de ces mammifères se pavanent chaque jour au milieu des eaux du Mekong. Ils se trouvent à Kratie, au nord-est du Cambodge. Nous avons beaucoup ri en nous observant tentant de les photographier. Le temps de les repérer et d’appuyer sur le bouton, ils sont déja sous l’eau, peut-etre bien amusés, eux aussi.

Avec Séverine, francaise de Londres, Katharina, américaine de Chicago, nous partageons un bateau puis un taxi pour Banlung. Le trajet se fait sur une piste très cahotique. Banlung se mérite. Il y a pourtant de nombreux touristes (la plupart francais) car… il y a un aéroport pas loin !
Apres le périple, repos, puis sauts dans les cascades, les lacs, balades en vélo, et à moto sur des routes défoncées. Le soir, nous rentrons rouges de poussière et les fesses en bouillis.

Après 3 jours de villégiature, un taxi à partager nous ramène directement à Phnom Penh. Départ 4h du matin, 4 serrés à l’arrière, 13 heures, 15 dollars : un voyage tout en cahots, à vous casser le dos, mais pas le moral : à l’horizon se profilent les temples d’Angkor.

Nous passons une nuit dans le quartier “routards” donnant sur le lac de Phnom Penh, un coin infesté de moustiques, d’occidentaux aux mines défaites ("pas tibulaires tu vois… mais presque", disait l’autre - Coluche -) et sujet aux pannes d’éléctricité. En résumé, tout pour plaire, une nuit suffira : nous voilà parti pour Siem Reap.

23/11/2005

Kompong Cham

Une petite ville pleine de surprises : la colline de l’homme et celle de la femme, le Wat Nokor, mais aussi la rencontre avec un bonze : il s’appelle Moun et parle un anglais qu’il a appris tout seul. Content de le pratiquer, il nous invite à visiter sa Pagode Beong Kok (et not Bangkok en Thailande !). Nous arrivons le soir et sommes accueillis par une dizaine de bonzes en robe orange. Ils sont jeunes (21/23 ans), curieux de nous voir et visiblement heureux de nous parler. Moun nous invite chez lui : un petit espace limité par des tissus orange dans une grand salle : il n’a qu’un lit sans matelas, un petit bureau et plein de livres. Il nous offre de l’eau en bouteille et apporte un ventilateur : nous sommes accueillis comme des rois. Nous discutons de leur vie, de la notre en leur montrant les cartes postales de Paris et Chamonix. C’est tres enrichissant. Ils ne mangent que 2 fois par jour, ne boivent pas d’alcool, ne doivent pas etre touchés par des femmes (Estelle a failli faire une bourde au moment de la photo). Mais on n’a pas trop compris le pourquoi des robes orange. Il est tard : 3 bonzes nous ramenent à l’hotel. C’etait une soirée qu’on n’oubliera pas.

Le lendemain 7 heures, nous visitons une plantation d’hévéas : de jeunes gens sur des échelles en bois cisaillent le tronc des arbres pour y faire des rigoles (c’est la “saignée") d’ou coule la seve blanche jusque dans des bols. Puis direction l’usine de caoutchouc ou la seve est mélangée a de l’acide. L’ensemble déja caoutchouteux repose dans des bacs puis est broyée dans des machines. Au final, on obtient un caoutchouc jaunatre. On se demande en sortant quel était le travail exact de Gérard, le papa de Lionel…

Hévéa

Phnom Penh

Comme vous avez pu le remarquer sur la brêve précédente, nous avons un convive pour 3 semaines au Cambodge. C’est notre bien-nommé “webmasoeur“: il n’y aura donc pas de photos sur le blog pendant ses vacances.

Notre entrée au Cambodge s’est faite par voie fluviale : 10 heures de bateau a partir de Chau Doc sur le Mekong : tranquille mais un peu long tout de même…

Et nous voici dans la capitale du Cambodge pour la fête des eaux a l’heure de la pleine lune. Les bords du fleuve sont saturés de quelques 2 millions (source moyennement fiable) d’autochtones venus voir les courses de pirogues : sur celles-ci, il y a au moins 60 rameurs ! Des concerts (sponsorisés par la marque de cigarettes “Alain Delon", ‘’the taste of France'’) et un feu d’artifice ponctuent les soirées.

Les journées sont paisibles pour nous : pagodes, marché central, marché russe, coiffeur et visite dans les grandes surfaces qui nous rappellent l’Occident. Nous avons visité le Palais Royal, ou trone un batiment offert par Napoléon III, et la pagode carrelée d’argent avec des fleurs de lys sur chaque carreau. Sophanie Oum nous a guidé (en francais) dans le palais du roi. Elle est a la fois responsable des guides dans le palais et romancière. Ses livres font découvrir les horreurs du régime de Pol Pot (1975-1979). Madame Oum nous a offert un livre qui s’inspire de sa vie : ce témoignage offre une approche historique des khmers rouges et donne froid dans le dos…

Nous décidons de partir dans le nord-est du Cambodge.

Palais Royal

22/11/2005

Same same but different

Bon, comme le couple des deux zozos ont 36 000 mails sur leurs boites respectives, je vais me charger de mettre une news pour que vous ne pensiez pas que le site se meurt ou qu’on est mort tout court.

En résumé, pendant ces 10 derniers jours nous avons expérimenté les routes cambodgiennes du Nord-Est (amateurs de rodéos, trouvez ici votre royaume) selon l’itinéraire suivant :

Phnom Penh -> Kompong Cham -> Kratie -> Ban Lung -> Phnom Penh

Nous nous dirigeons des demain vers les temples d’Angkor, normalement on aura le temps de mettre plus de breves et d’anecdotes !

Fabien (Estelle’s brother) in Cambodia
NB: Le titre est directement extrait de la bouche de cambodgiens qui vous expliquent la difference entre un beef-steak et un beef-steak, en litteral dans le menu.

14/11/2005

Le delta du Mekong

Le Mekong prend sa source dans le Tibet, traverse la Chine, forme la frontiere entre le Laos, la Thailande et la Birmanie, traverse le Cambodge et Vietnam pour se jeter dans la mer de Chine.
C’est dans ce cadre aguichant que nous comptions occire nos mesaventures ou deceptions du Vietnam. Aucun regret !
La verdure, la tranquillite des autochtones, les echanges souriants sur les marches flottants de Cantho sont une bouffee d’air pur. Si vous venez dans le delta du Mekong, prenez le temps. Le temps d’une longue balade en bateau - le plus petit possible -, le temps d’une pause - dejeuner dans un verger, le temps d’ouvrir les yeux, de couper le moteur et d’apprecier le silence.
Les photos sont en ligne.

Mekong

5/11/2005

Ho Chi Minh city

Quelle chaleur en sortant de l’avion ! Nous voici dans la capitale Ho Chi Minh ancienne Saigon. Toujours autant de mobylettes, mais routes plus organisées grace aux feux tricolores. Nous nous installons dans la rue Pham Ngu Lao, rue des hotels bon marché (8 ou 10 dollars). S’y rendent aussi bien les routards que les couples désirant adopter un bébé.

C’est le moment de rencontrer (merci Yolaine et Valérie) la géniale Sarah qui nous fait découvrir des mets vietnamiens et nous convie, en compagnie de Jean et Sara, dans un parc paisible sans mobylette, avec des dizaines de mariés se faisant photographier.
Nous rencontrons aussi l’adorable Moon, qui parle parfaitement bien le francais et nous emmene à Cu Chi visiter les tunnels dans la foret. C’est l’occasion de se faire embarquer dans un car d’étudiants a qui nous apprenons frere Jacques en francais. Grace à Moon, Estelle découvre la noix de coco qu’elle boit à tous les repas : ce serait bon pour le teint.

Avec Yinan, et Jean-Claude qui nous a rejoint quelques heures, nous avons visite :

    - la pagode de l’empereur de Jade,
    - la cathédrale d’Ho Chi Minh Ville avec sa statue de la vierge Maria qui semble pleurer depuis le 29/10/2005,
    - la piscine municipale de Cholon pour se rafraichir

Nous retrouvons Huy pour une virée dans un bar, Huy avec qui nous partons vers Cantho, dans le delta du Mekong.

hochiminh

4/11/2005

Photos Vietnam

Avec beaucoup de retard, et je m’en excuse platement, voici les photos du vietnam totalement en vrac pour le moment :

Nouvelles photos !

3/11/2005

Hanoi

La ville des mobylettes : elles grouillent de partout, dans tous les sens et tres bruyamment. Traverser ? Ne regarder pas, il faut se lancer et aller tout droit sans s’arreter !
Ici, tout le monde parle anglais, les prix sont donnés en dollars.
Pour nous, c’est l’occasion de retrouver Yinan et Jean-Claude, mais aussi Huy et Gilles qui organise un festival de cinéma présentant des films du festival de Cannes 2005. Nous rencontrons ainsi 2 réalisatrices et un critique de film tres sympathiques. Et pourquoi pas ne pas visionner un film en francais ? C’est l’occasion ! Et carrément la palme d’or, “l’enfant".
Egalement l’occasion de profiter d’un buffet a volonte de CHOCOLAT ! Miam ! Lionel en est meme écoeuré ! Soirées Halloween dans des endroits branchés grace a Huy ; le week-end est vite passe. Meme si nous en avons sans doute profité a l’extreme, on a ce sentiment de prégnance europenne dans cette ville. Enormément de touristes et/ou ” d’expats “.
Il faut des lors songer a visiter un peu le coin : la pagode au pilier unique, la baie d’Halong terrestre ou nous naviguons dans les marécages au milieu des pains de sucre. On aura vu l’essentiel de Hanoi apres le spectacle de marionnettes sur l’eau, curiosité vietnamienne.
Maintenant, nous prenons l’avion avec Yinan pour Ho Chi Minh.

29/10/2005

Vietnam : baie d’Halong

La frontière sino-vietnamienne est fermée aux chinois, mais, nous - seuls européens dans la région - sommes passés sans souci de la Chine au Vietnam en traversant à pieds un pont d’une centaine de mètres. Puis bus, en s’adaptant à la nouvelle monnaie, direction Baie d’Halong.
Après une courte croisière dans la baie, notre séjour sur Cat Ba a permis une jolie balade dans la foret de la réserve nationale de cette ile et une initiation à la conduite de mobylette, grand sport local.
En route vers Hanoi, en traversant la baie d’Halong via Haiphong , ville portuaire bombardée par les francais en 1946, on ne sait pas pourquoi. Mais dès lors, le conflit indochinois s’ouvrait.

baie d'halong

22/10/2005

Beihai, sous les pavés, les plages d’argent et la fievre

Apres la campagne, la plage.
Cote extreme sud de la Chine. Par 28 degrés de température ambiante et toujours autant de circulations en tous sens, la baignade fait du bien, malgré le vent d’hiver qui s’installe. Un crawl de 200 mètres, c’est un début, ca dérouille. Les propectus distribués dans les hotels de Beihai présentent les fonds marins de la “silver beach” sous un jour outrageusement favorable.
Retourner vers la campagne chez les parents de Pang nous paraissait donc tout indiqué. Mais l’affaire du moment a finalement été, nettement devant la - fausse - rumeur qui circule sur la fermeture de la frontière sino-vietnamienne pour cause de “grippe aviaire” (syndrome au gout du jour, 60 morts dans le monde et des milliards d’articles sur le sujet), les 39,5 degrés de température d’Estelle et notre séjour dans l’hopital ou travaille Pang.
On y aura appris, surtout Estelle… qu’en Chine, la perfusion est tout a fait habituelle, presque autant que la diarrhée carabinée (cf anecdotes pour plus d’informations).
Tout va mieux aujourd’hui et on s’est a nouveau baigné, entre 2 passages “repos” dans notre chambre 3 étoiles pour 6 euros a 200 mètres de la plage.
Pas de photos pour l’heure car peu de débit internet.

16/10/2005

Yangshuo, des balades et des amis

Les photos des célèbres pains de sucre de Guilin sont désormais en ligne, comme notre webmasoeur l’a si délicatement indiqué. ;-)
Pour découvrir ces paysages à forte notoriété du sud de la Chine, nous avons enfourché des vélos et navigué sur un petit bateau en croisant plein de gros bateaux remplis de pleins de touristes.
Ainsi, Lionel Althuser et Estelle Bravard étaient tranquillement installés sur un raffiot à 2 euros la place contre 50 euros au départ de Guilin, avec de nouveaux amis chinois : Pang, Deng et Jasmine rencontrés 3 jours plus tot à Guilin. Et voici Estelle en tandem avec Pang, la chinoise très habituée des vélos. Durant les 9 heures de trajets, elle nous a permis d’apprendre une dizaine de nouveaux mots dans 2 champs lexicaux principaux : le vocabulaire de la route (montée, descente, attention! ) et celui des fruits (orange, pomelon…). Imaginez 3 touristes chinois et 2 touristes francais perdus dans les pains de sucre et rizières : c’était nous !
Apres cette belle journée, 3 heures de vélo le lendemain vers “Moon Hill” nous ont suffi : mal aux fesses. Que de rencontres dans cette petite ville de Yangshuo : Tom et Lotta les hollandais, Régis et Christine les Belges et Merrilyn et Toll les australiens. Premiers desserts depuis 1 mois et demi (crème brulée et mousse chocolat chez ‘’le Votre'’ au diner avec ces Ozies).

15/10/2005

mises à jour

quelques photos de plus dans l’album de Quilin, une dans l’album de shanghaï. Je sais pas pourquoi ils ont pas mis d’infos aujourd’hui !

Edit : en fait j’ai trouvé des brèves non publiées sur le blog, soit elles ne sont pas finies et c’est volontaire de leur part, soit ils ont cliqué sur le mauvais bouton ! Estelle ? Lionel ? Vous publiez les brouillons ou pas ?

Sinon voici une vidéo d’un spectacle que Lionel m’a envoyé. Si vous arrivez pas à la lire il vous faut des “codecs divx” (mettez des commentaires si ça marche pas).

Si vous avez des idées pour le site, hésitez pas à proposer !

Webmasoeur

12/10/2005

Shanghai

Shanghai moins étendue que Beijing (avenues de 6 voies contre 10), mais plus concentrée avec d’immenses grattes-ciel (la tour Jinbao fait 88 etages et plus de 400 metres). Le “Bund” est bondé -immanquable jeu de mot-, sur le bord de fleuve, et les rues sont assaillies !
Pour récupérer, 2 jours a Tongli, la “Venise” (mouais…) de la Chine s’imposent : voitures interdites, jardins estampillés chinois, c’est à dire concus sur de petits lacs, des canaux et une spécialité culinaire : la cuisse de porc (miam). Ah oui, il s’y trouve aussi l’unique musée du sexe en Chine.
Autour de Shanghai, le lac d’Hangzou a été déprécié par la pluie et les jardins de Zuzhou nous ont paru un peu fades, malgré une jolie photo avec Estelle pausant, posée, déposée presque.
30 heures de train plus loin avec d’excellents ronfleurs, ici Guilin, plus au sud, 32 degrés. Wharfff. Estelle apprécie, Lionel moins. Le traitement anti-paludisme débute.
shanghaiiiiiii

4/10/2005

Les classiques de Beijing

Cité interdite, grande muraille, temple du ciel : nous avons passé en revue les classiques de Beijing, 5/6 photos. Moins classique, nous étions accompagnés par l’ultra dynamiqueFrance Fustec, née le 7/3/1931 à Quimperlé. Elle a semé Lionel dans la cité rouge et or, éclipsé Estelle au palais d’été et apparait en pleine forme sur la photo du temple du ciel.
Pourtant, Lionel fait des footing de fou chez Yinan (cf. Anecdotes), Yinan avec qui nous nous sommes empiffrés et que nous espérons revoir au Viet-nam dans 15 jours.
Direction Shanghai pour d’autres photos, d’autres brèves plus étayées.
Ah oui, première photo : il pleut… un peu.

muraille

30/9/2005

Petite boucle avant Beijing

Fin septembre 2005, nous assurons de plus en plus en chinois c’est de bon augure pour la suite : de 15 mots, nous avons progressé à 20. Estelle recopie des idéogrammes pour les billets de train et cela fonctionne.

Après Datong, direction Pingyao : question transport, assis sur les planches de 2nde classe de 23h30 à 8h50 (cf photo : imaginez tous ces chinois dans le meme wagon et assis cote a cote avec la tete qui flanche !). Puis… pas mieux : bus couchette qui sentait l’urine à chaque coup de frein, c’est à dire tout le temps. Encore des nuits de reve.

Arrivés à Pingyao, une jolie petite ville interdite aux voitures à l’intérieur des remparts, sieste obligatoire ! Puis petite ballade à vélo (très agréable pour celle qui ne pédale pas !).
Le lendemain, Xian, la ville de l’armée des soldats enterrés : la 8ème merveille du monde aux dires de certains. Puis retour express sur Beijing pour récupérer France à l’aéroport et retrouver les canards laqués !
Photos de cette série : ici

23/9/2005

Chine

Premieres photos de la Chine, avec la ville a la frontiere sino-russe (Manzhouli), le parc du tigre, et Datong a 7 heures de train de Pekin

Sortie around Beijing

7 heures train de nuit en plus et voila Datong, avec ses fameuses grottes et son temple suspendu dans les falaises. cf. ici (nous sommes devant).
Un crochet par l’album photo vous permettra d’apprécier les 3 autres photos. Sur celle présentant l’un des 50 000 bouddhas sculptés directement dans la pierre - il faut le voir pour le croire-, les plus curieux devineront Estelle dans la pénombre. Toute petite…
Enfin, Estelle et Yinan posent juste avant notre rebond pour Datong. Yinan nous accueille a Beijing : nous avons mis chez elle un paquet de bocson. Lionel a refait connaissance avec la machine a laver deja rencontrée lors de notre séjour en 2004.
La bise a tous.

21/9/2005

Parc du tigre

Premiere chose faite en Chine, a Haerbin a pres de 1000 km de la frontiere : visite d’un parc avec des tigres et… et… un canard.
Vous devinez peut-etre ce qu’il s’est passe. cf. l’album photo - Dossier du Parc du tigre de Siberie !

19/9/2005

Mise à jour des photos de Russie

Photos à jour pour la Russie !

18/9/2005

Au pays du milieu (Zhong Guo)

La Chine. Après avoir passé avec succès la frontière (cf. nouvelle rubriqueanecdotes“) Lionel Althuser et Estelle Bravard atterrissent dans la petite Andorre de Russie, Manzhouli où les chinois parlent russe, les russes achètent chinois, ou les restos servent russe, les russes amènent leurs petites amies russes ou trouvent de la petite chinoise sur place. Nous voici maintenant a Haerbin, ville moyenne de 10 000 000 d’habitants. Pas facile de changer de langue. Pas vrai, 入该网页 ?
Lonely planet à côté de la plaque, nous devons nous débrouiller seuls. Avec les bouquins comportant des traductions en idéogrammes et notre vocabulaire de 15 mots (les francais sont très bien vus, autant se mettre en valeur tout de suite), on y arrive. Internet : 20 cts l’heure, bus : 10 cts, coiffeur avec massage (avis aux demoiselles) : 2.5 euros, repas : 1,5 euros.

13/9/2005

Lac Baikal

2 jours sur l’ile d’Olkhon, avec “bania”, ballade (perdus à la boussole) : heureusement que papi et mami étaient là…
On se serait cru à la mer. Nous étions pourtant à 600 metres d’altitude. Si vous venez vers Irkutsk, n’y restez pas : allez sur cette ile !
Au passage, nous avons donné des cours de francais à des jeunes sibériens : cela a rappelé des souvenirs à Estelle.
Allez, direction la Chine.
Rendez-vous vers le 20 septembre.

Papi et mami

9/9/2005

Album photo !

Juste pour vous prévenir que l’album photo est dispo dès maintenant depuis la page d’accueil.

Ci dessous le lien pour accéder directement aux photos prises sur le territoire russe :
Photos !

Le train train quotidien : tatak tatoum

Transsibérien : 4 nuits, 3 journées dans le meme wagon, à la meme place, une couchette de 170 (!!!) x 60 cm (une chacun heureusement) ont permis de revivre les bons moments à Moscou avec la famille Guerassimova, et de faire connaissance avec nos très proches voisins de palier.
Un minimum de russe est nécessaire : celui d’Estelle a suffi. Un peu de chance est utile : Julia, francophone, nous a servi d’interprete.
Au menu, cartes, papotage, lecture et dodo, bercés par le tatak tatoum.
Babouchka et vendeurs de poissons fumés (enfin, on trouve surtout de la “piva” - biere - et des cigarettes) sur les quais et fuite du wagon restaurant, gavant, gavé d’allemands (Zupper, das Piva ein Euro !), de bataves et de franzouski…
Zupper mais voila, apres, c’est dur de prendre la photo.

Ici Irkustsk, hotel pas chic et cher, sans eau chaude (toujours pas de douche pour la frileuse Estelle). Direction une ile au centre du lac Baikal, eaux translucides, profondeur vertigineuse (4000 m), nuits chez l’habitant.
Le 13/09, pas de place en train pour Pekin, direction la frontière à Zabaikalsk , pour rejoindre Manzhouli en Chine… en taxi.

5/9/2005

Au train du transsibérien

Les choses sérieuses commencent : nous montons dans ce fameux train.
Nous avons choisi la classe PLATSKARNYIE, c’est-a-dire dodo avec toute la joyeuse troupe du wagon, sans compartiment, avec des couchettes qui se rabattent pour faire siege la journée. La premiere classe comportait l’assurance de se ruiner, avec le risque de s’ennuyer (2 par compartiment) et la seconde classe le risque d’avoir 2 congéneres imbibés a bicoler blein de vobka…

Train

4/9/2005

Moscou a train d’enfer, musiques et danse

Si le foot est international, on peut tout de meme echanger ses crampons du foot pour des chaussures de danse. Sous la houlette de Sylvain, qui accompagne Jerome (du club ASACEM = aviation civile et meteo), nous decouvrons un reseau mondial de salsa addicts.
Nous dansons donc de 23h30 a 4h au Karma cafe a Moscou et apprenons que le “O’Sullivan", place Blanche a Paris, propose des debuts de soiree Salsa. Avis a nos amis danseurs blases des quais de Seine.
Le registre “des grands classiques” francais (Piaf, Aznavour) est passe en revue par Nilda Fernandez, accompagne par une joyeuse troupe de toulousaing. Nous etions sur la liste des invites a laisser entrer librement : Olga est magique.
Bilan : 2 nuits blanches a Moscou.
La journee : promenade sur la Place Rouge et photos devant la Basilique de Basile-le-Bienheureux, visite a la Datcha, rencontre avec la Babouchka qui a connu le professeur Bravard en 1970 et presence dans un monastere orthodoxe au moment de la messe nous ont permis de revenir aux découvertes des trésors de la Russie.
Place Rouge sous un ciel gris

NB: Nous avons répondu aux commentaires du 1/09. cf. rubrique “commentaires”

1/9/2005

Arrives en Russie

Accueil fabuleux chez Rima et George les parents de Olga. Hmmm, le saumon frais, les amis !
C’est grand, Moscou et c’est le 858ieme anniversaire de la ville. Rencontre avec le parisien J. Bauer de la splendide ASACEM, prevue ce 2 sept a cote du Kremlin.
Transsiberien ce lundi 5 septembre, pas de breves entre le 5 et le 20 septembre.

26/8/2005

Nous quittons les reperes

Quinze derniers jours de preparation, nettoyage d’appart, formalites, sacs a dos a remplir. Plus d’horaires, plus de transports, derniers “au revoir". Nous quittons les reperes usuels, routiniers.
Quelle etrange sensation !

22/8/2005

Itinéraire prévu au départ

Itinéraire prévu et reservé chez oneworldalliance :

Europe - Asie : 1/09 Russie, 18/09 Chine, 18/10 Vietnam , Cambodge, peut-être Laos, et Thaïlande (Bangkok le 01/12) pour décollage vers l’Indonésie
Océanie : 20/12 Australie - Perth, 24/12 Nouvelle-Calédonie (Noël en “France"), 16/01 Nouvelle-Zélande
Amérique du nord : 01/02 Los Angeles, 4/02 Denver, 8/02 Mexique (nord),
Amérique du sud : 26/02 Chili - Patagonie puis remontée du pays en bus jusqu’à Santiago, crochet à Mendoza (Argentine), puis Pérou, Bolivie, 15/06 Equateur
Europe : 10/07 Espagne (Madrid),15/07 Paris

11/8/2005

Eté 2005

Derniers jours de labeur à l’Education Nationale et à Météo-France.
Estelle a fait un film avec ses élèves de Barbès-Clignancourt, l’a fait diffuser au cinéma des cinéastes en invitant tous les parents. Lionel a finalisé son plan de communication.
3 redoublants en CE1, une démarche qualité et quelques actions de promotion (pour un numéro de téléphone…) plus loin, le grand départ approche.

De nouveaux espaces, de nouvelles connaissances, d’autres peuples, d’autres approches de la vie, d’autres approches des parapluies*, un périple, tout cela vient toquer à la porte. Toc toc toc.
Entrez !


*= histoires de parapluie, rubrique pour 2006

photo P. Taburet - Paris

18/7/2005

Ouverture du blog !

Ca y est, on y est !

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