Voyages 2005-2006

28/11/2005

Banlung

Les dauphins d’eau douce : une vingtaine de ces mammifères se pavanent chaque jour au milieu des eaux du Mekong. Ils se trouvent à Kratie, au nord-est du Cambodge. Nous avons beaucoup ri en nous observant tentant de les photographier. Le temps de les repérer et d’appuyer sur le bouton, ils sont déja sous l’eau, peut-etre bien amusés, eux aussi.

Avec Séverine, francaise de Londres, Katharina, américaine de Chicago, nous partageons un bateau puis un taxi pour Banlung. Le trajet se fait sur une piste très cahotique. Banlung se mérite. Il y a pourtant de nombreux touristes (la plupart francais) car… il y a un aéroport pas loin !
Apres le périple, repos, puis sauts dans les cascades, les lacs, balades en vélo, et à moto sur des routes défoncées. Le soir, nous rentrons rouges de poussière et les fesses en bouillis.

Après 3 jours de villégiature, un taxi à partager nous ramène directement à Phnom Penh. Départ 4h du matin, 4 serrés à l’arrière, 13 heures, 15 dollars : un voyage tout en cahots, à vous casser le dos, mais pas le moral : à l’horizon se profilent les temples d’Angkor.

Nous passons une nuit dans le quartier “routards” donnant sur le lac de Phnom Penh, un coin infesté de moustiques, d’occidentaux aux mines défaites ("pas tibulaires tu vois… mais presque", disait l’autre - Coluche -) et sujet aux pannes d’éléctricité. En résumé, tout pour plaire, une nuit suffira : nous voilà parti pour Siem Reap.

23/11/2005

Kompong Cham

Une petite ville pleine de surprises : la colline de l’homme et celle de la femme, le Wat Nokor, mais aussi la rencontre avec un bonze : il s’appelle Moun et parle un anglais qu’il a appris tout seul. Content de le pratiquer, il nous invite à visiter sa Pagode Beong Kok (et not Bangkok en Thailande !). Nous arrivons le soir et sommes accueillis par une dizaine de bonzes en robe orange. Ils sont jeunes (21/23 ans), curieux de nous voir et visiblement heureux de nous parler. Moun nous invite chez lui : un petit espace limité par des tissus orange dans une grand salle : il n’a qu’un lit sans matelas, un petit bureau et plein de livres. Il nous offre de l’eau en bouteille et apporte un ventilateur : nous sommes accueillis comme des rois. Nous discutons de leur vie, de la notre en leur montrant les cartes postales de Paris et Chamonix. C’est tres enrichissant. Ils ne mangent que 2 fois par jour, ne boivent pas d’alcool, ne doivent pas etre touchés par des femmes (Estelle a failli faire une bourde au moment de la photo). Mais on n’a pas trop compris le pourquoi des robes orange. Il est tard : 3 bonzes nous ramenent à l’hotel. C’etait une soirée qu’on n’oubliera pas.

Le lendemain 7 heures, nous visitons une plantation d’hévéas : de jeunes gens sur des échelles en bois cisaillent le tronc des arbres pour y faire des rigoles (c’est la “saignée") d’ou coule la seve blanche jusque dans des bols. Puis direction l’usine de caoutchouc ou la seve est mélangée a de l’acide. L’ensemble déja caoutchouteux repose dans des bacs puis est broyée dans des machines. Au final, on obtient un caoutchouc jaunatre. On se demande en sortant quel était le travail exact de Gérard, le papa de Lionel…

Hévéa

Phnom Penh

Comme vous avez pu le remarquer sur la brêve précédente, nous avons un convive pour 3 semaines au Cambodge. C’est notre bien-nommé “webmasoeur“: il n’y aura donc pas de photos sur le blog pendant ses vacances.

Notre entrée au Cambodge s’est faite par voie fluviale : 10 heures de bateau a partir de Chau Doc sur le Mekong : tranquille mais un peu long tout de même…

Et nous voici dans la capitale du Cambodge pour la fête des eaux a l’heure de la pleine lune. Les bords du fleuve sont saturés de quelques 2 millions (source moyennement fiable) d’autochtones venus voir les courses de pirogues : sur celles-ci, il y a au moins 60 rameurs ! Des concerts (sponsorisés par la marque de cigarettes “Alain Delon", ‘’the taste of France'’) et un feu d’artifice ponctuent les soirées.

Les journées sont paisibles pour nous : pagodes, marché central, marché russe, coiffeur et visite dans les grandes surfaces qui nous rappellent l’Occident. Nous avons visité le Palais Royal, ou trone un batiment offert par Napoléon III, et la pagode carrelée d’argent avec des fleurs de lys sur chaque carreau. Sophanie Oum nous a guidé (en francais) dans le palais du roi. Elle est a la fois responsable des guides dans le palais et romancière. Ses livres font découvrir les horreurs du régime de Pol Pot (1975-1979). Madame Oum nous a offert un livre qui s’inspire de sa vie : ce témoignage offre une approche historique des khmers rouges et donne froid dans le dos…

Nous décidons de partir dans le nord-est du Cambodge.

Palais Royal

22/11/2005

bientot sur votre écran !!!

un avant gout des anecdotes qui vous attendent !

      ” Tintin chez les Bonzes “
      ” Tout savoir pour paparazzier Flipper le dauphin”
      ” Le Titanic était plus grand mais lui il a coulé “
      ” L’attaque des Coconuts enragées “

Et bien plus encore !

(sortie le XX novembre selon disponibilites des auteurs)

Same same but different

Bon, comme le couple des deux zozos ont 36 000 mails sur leurs boites respectives, je vais me charger de mettre une news pour que vous ne pensiez pas que le site se meurt ou qu’on est mort tout court.

En résumé, pendant ces 10 derniers jours nous avons expérimenté les routes cambodgiennes du Nord-Est (amateurs de rodéos, trouvez ici votre royaume) selon l’itinéraire suivant :

Phnom Penh -> Kompong Cham -> Kratie -> Ban Lung -> Phnom Penh

Nous nous dirigeons des demain vers les temples d’Angkor, normalement on aura le temps de mettre plus de breves et d’anecdotes !

Fabien (Estelle’s brother) in Cambodia
NB: Le titre est directement extrait de la bouche de cambodgiens qui vous expliquent la difference entre un beef-steak et un beef-steak, en litteral dans le menu.

20/11/2005

Comment trouver un hotel

La recherche d’un hotel est une occupation a plein temps. Elle est donc devenue plutot organisee.

Nous atterrissons tout d’abord dans un hotel, plutot au hasard. Nous posons les bagages dans le hall et l’un des 2 s’installe confortablement pour une bonne heure d’attente. L’autre visite une chambre et se montre quelque peu interesse : cela nous donne une premiere idee des prix et du confort.

Puis, il part visiter d’autres hotels aux alentours. Il s’agit de mener une rapide etude de marche, en visitant les chambres. Les criteres de choix sont donc multiples :
*Le prix
*Le calme (eviter les chambre donnant sur les boulevards)
*Le lit correct
*Les canalisations : y-t-il bien de l’eau dans les toilettes ?
*La proprete (cafards et autres…)

D’autres criteres secondaires permettent le choix ultime :
*Un grand lit plutot que 2 petits
*De l’eau chaude (surtout quand il fait froid)
*La gentillesse des proprietaires
*La localisation dans la ville

A chaque fois, nous emportons une carte des hotels visites : le fait de ne pas prendre tout de suite les hotels permet souvent de faire baisser les prix.
Apres 1 heure de recherche, retour a l’hotel initial pour un debriefing.

Cette technique nous permet souvent de trouver des hotels pas trop chers. Mais elle n’empeche pas les rates :
*Hotel pres d’une boite de nuit (A Cat Ba, nous pouvions danser dans la chambre !)
*Travaux a cote de la fenetre (A Cantho, nous avons eu droit au marteau des 7 heures du matin)

14/11/2005

Le delta du Mekong

Le Mekong prend sa source dans le Tibet, traverse la Chine, forme la frontiere entre le Laos, la Thailande et la Birmanie, traverse le Cambodge et Vietnam pour se jeter dans la mer de Chine.
C’est dans ce cadre aguichant que nous comptions occire nos mesaventures ou deceptions du Vietnam. Aucun regret !
La verdure, la tranquillite des autochtones, les echanges souriants sur les marches flottants de Cantho sont une bouffee d’air pur. Si vous venez dans le delta du Mekong, prenez le temps. Le temps d’une longue balade en bateau - le plus petit possible -, le temps d’une pause - dejeuner dans un verger, le temps d’ouvrir les yeux, de couper le moteur et d’apprecier le silence.
Les photos sont en ligne.

Mekong

Arnaques à Hanoi

Samedi 2 heures du matin : nous sortons d’une soirée “Halloween vietnamisée” soiree . Taxi vert direction l’hotel; c’est un peu cher, mais on se dit que c’est la nuit. On sort du taxi qui part très vite : notre sac est dedans. Lionel se lance à sa poursuite mais sans succès : le chauffeur ne semble pas vouloir le voir. Pas eu le temps de relever la plaque d’immatriculation.
Yinan et Jean-Claude restent près de l’hotel au cas ou… le chauffeur rapporte le sac.
Nous prenons un autre taxi et essayons de lui expliquer la situation. Pas de chance : il ne parle pas anglais. Nous décidons de retourner à la soirée et là… coup de chance, nous arrivons dans le meme temps que le taxi vert. Lionel se précipite vers le chauffeur. Très surpris, il nous lance un ‘’ Heu, hello my friend ‘’. Commencent les négociations : il faut payer pour récupérer le sac mais le voila. Le chauffeur propose meme de nous ramener. Contenu du sac vérifié : tout y est (OUF, billets d’avion, appareil photo) sauf l’argent liquide. On ne peut rien dire… sauf quand il veut nous faire payer la course : “on n’a rien, t’as tout pris". On se sourit (bien entendu), et plus précisement, et sans trop d’étonnement, on se sert la main.
Tout rentre dans l’ordre : l’un a gagné sa soirée, environ 50 euros, nous autres avons eu droit a une bonne frayeur qui n’a d’équivalents que les “OUF” de soulagements qui ont suivi.

Suivent les compteurs de taxi truqués, les arrondis avec commission de 5%, les factures salées, les réparations d’appareil photo à prix… d’or et les embrouilles dans les hotels :
* Autre trajet, autre taxi : le retour identique à l’aller coute 3 fois plus ! Le meter est surement truqué… bon à savoir. On ne lui paye que comme à l’aller et il n’insiste pas.
* Un hotel : on a pris 2 chambres. Yinan est dans une double car elle attend Jean-Claude (peut-etre). Au dernier moment, il trouve un vol, on prévient notre réceptionniste qui entend lui faire payer un supplément car il eut fallu le prévenir avant 20 h….
* Un restaurant de fruit de mer… miam sauf que la note est salée : forcément, ils nous facturent les serviettes et la pastèque que nous n’avions pas demandée.

Enfin, 2 points intéressants pour les voyageurs au Vietnam :

- Le principe des prix différents selon la nationalité est en vigueur , notamment sur les bateaux. Il est d’ailleurs affiché : pour le retour de Cat Ba : 30000 dongs pour les vietnamiens et 70000 pour les autres. Quant à l’entrée des tunnels de Cu Chi, 8000 pour les uns et 65000 pour les autres… On en déduit qu’implicitement, les vendeurs d’autres denrées suivent le modèle public …

- Le principe des tours organisés fait baisser les prix . Le routard qui se débrouille (dépatouille) tout seul risque de payer plus cher qu’en s’intégrant gentiment dans un tour. Exemple : tunnels de Cu Chi : 2 bus de ville aller-retour (14000 dongs) + entrée dans le parc (65000 dongs) = 79000 dongs soit 5 dollars. Les tours proposent la meme chose avec un minibus ( pas besoin de changer de bus, plus rapide et un guide) pour 3 dollars…

8/11/2005

Le coiffeur en Chine

Dans les rues chinoises, il y a partout des magasins de telephones portables et des coiffeurs. Ils vous coiffent bien sur, mais en plus, ils vous massent.
Cela commence assis avec un peu de shampoing sur la tete ; la coiffeuse le fait mousser en massant le crane et avec seulement une pipette d’eau. Un bon quart d’heure plus tard, les cheveux sont bien mousseux et le crane bien masse. Alors elle s’occupe du cou, du dos et des bras. Suivant les masseurs, cela se passera assis ou couche.
Puis tout redevient normal pour un coiffeur : les cheveux sont rinces, seches et coiffes. Le tout pour 2,5 euros. Un regal, avec en prime chez certains coiffeurs le nettoyage des oreilles.

A savoir que certains coiffeurs ont des devantures roses… pour d’autres plaisirs
NB de Lionel : quelle guigne, pas eu le temps de tester ;-)

5/11/2005

Ho Chi Minh city

Quelle chaleur en sortant de l’avion ! Nous voici dans la capitale Ho Chi Minh ancienne Saigon. Toujours autant de mobylettes, mais routes plus organisées grace aux feux tricolores. Nous nous installons dans la rue Pham Ngu Lao, rue des hotels bon marché (8 ou 10 dollars). S’y rendent aussi bien les routards que les couples désirant adopter un bébé.

C’est le moment de rencontrer (merci Yolaine et Valérie) la géniale Sarah qui nous fait découvrir des mets vietnamiens et nous convie, en compagnie de Jean et Sara, dans un parc paisible sans mobylette, avec des dizaines de mariés se faisant photographier.
Nous rencontrons aussi l’adorable Moon, qui parle parfaitement bien le francais et nous emmene à Cu Chi visiter les tunnels dans la foret. C’est l’occasion de se faire embarquer dans un car d’étudiants a qui nous apprenons frere Jacques en francais. Grace à Moon, Estelle découvre la noix de coco qu’elle boit à tous les repas : ce serait bon pour le teint.

Avec Yinan, et Jean-Claude qui nous a rejoint quelques heures, nous avons visite :

    - la pagode de l’empereur de Jade,
    - la cathédrale d’Ho Chi Minh Ville avec sa statue de la vierge Maria qui semble pleurer depuis le 29/10/2005,
    - la piscine municipale de Cholon pour se rafraichir

Nous retrouvons Huy pour une virée dans un bar, Huy avec qui nous partons vers Cantho, dans le delta du Mekong.

hochiminh

4/11/2005

Photos Vietnam

Avec beaucoup de retard, et je m’en excuse platement, voici les photos du vietnam totalement en vrac pour le moment :

Nouvelles photos !

3/11/2005

Hanoi

La ville des mobylettes : elles grouillent de partout, dans tous les sens et tres bruyamment. Traverser ? Ne regarder pas, il faut se lancer et aller tout droit sans s’arreter !
Ici, tout le monde parle anglais, les prix sont donnés en dollars.
Pour nous, c’est l’occasion de retrouver Yinan et Jean-Claude, mais aussi Huy et Gilles qui organise un festival de cinéma présentant des films du festival de Cannes 2005. Nous rencontrons ainsi 2 réalisatrices et un critique de film tres sympathiques. Et pourquoi pas ne pas visionner un film en francais ? C’est l’occasion ! Et carrément la palme d’or, “l’enfant".
Egalement l’occasion de profiter d’un buffet a volonte de CHOCOLAT ! Miam ! Lionel en est meme écoeuré ! Soirées Halloween dans des endroits branchés grace a Huy ; le week-end est vite passe. Meme si nous en avons sans doute profité a l’extreme, on a ce sentiment de prégnance europenne dans cette ville. Enormément de touristes et/ou ” d’expats “.
Il faut des lors songer a visiter un peu le coin : la pagode au pilier unique, la baie d’Halong terrestre ou nous naviguons dans les marécages au milieu des pains de sucre. On aura vu l’essentiel de Hanoi apres le spectacle de marionnettes sur l’eau, curiosité vietnamienne.
Maintenant, nous prenons l’avion avec Yinan pour Ho Chi Minh.

le passage de la frontiere sino-vietnamienne

Dongxin : un pont. La Chine d’un coté, de l’autre le Vietnam. On va d’un pays à l’autre à pied : les formalités en anglais sont rapides et nous voilà au Vietnam. Mais alors pourquoi notre amie chinoise nous a dit que la frontière était fermée ?
La réponse nous est donnée par un restaurateur vietnamien de Nouvelle Calédonie (émigré en 1962) sur la baie d’Halong : le gouvernement chinois a fermé la frontiere à ses ressortissants pour qu’ils cessent de perdre leur argent dans les casinos viets de la baie d’Halong. Les dizaines d’hotels et restaurants de la baie, construits depuis 5 ans pour acceuillir les touristes chinois sont vides.
Quelques occidentaux (environ 500) déambulent mais rapportent moins que la masse de chinois (ils étaient plusieurs milliers à arriver chaque jour) qui passait avant février 2005, date fatidique de “fermeture” de la frontière. Pour revenir dans le coin, il leur faut prendre une autre route, soit 400 km, 9 heures de route. Dissuasif, pas vrai ?
Pour nous, il faut maintenant échanger nos yuans en dongs : pas de banque à l’horizon… Et d’un coup, sur un marché, une place, des femmes comptent des tonnes de billets : c’est la banque en plein air ! Nous changeons tous nos yuans et devenons millionaires, en dongs. Ca va chercher dans les 50 euros… il va falloir s’habituer a tous ces zéros.

Réalisé avec WordPress